Malcolm le Sulfureux de Katy Evans

Manwhore, Tome 1

Résumé : Mystérieux. Privilégié. Légendaire. Malcolm Kyle Preston Logan Saint, le businessman le plus sexy que Chicago n’ait jamais connu, ne vit que pour l’argent et les femmes. Beaucoup de femmes.

Toute sa vie, il a été harcelé par la presse dont le seul but est de prouver que sa vie, en apparence parfaite, n’est que mensonges et faux-semblants. Depuis qu’il est sur le devant de la scène, ses secrets sont plus en danger que jamais, mais il est bien décidé à les garder enterrés.

Plus pour très longtemps…

Chargée d’enquêter sur Malcolm et de révéler sa personnalité sulfureuse, Rachel Livingston est une jeune et séduisante journaliste. Elle travaille pour Edge, un magazine proche de la faillite. L’avenir de l’entreprise repose sur les révelations qu’elle écrira sur Malcolm Saint.

Déterminée à faire de cette histoire le tournant que sa carrière attend, elle n’aurait jamais pensé que le playboy puisse changer sa vie.

Succombera-t-elle à la tentation que représente Malcolm le sulfureux ?

Avis : Beaucoup de copinautes m’ont recommandée Malcolm le sulfureux. Et comme j’avais encore pas mal aimé la série Real de Katy Evans à l’époque, je pensais passer un très bon moment avec ce roman. Malheureusement, cela n’a pas vraiment été à la hauteur de mes attentes.

Ne vous méprenez pas, cette lecture n’a pas non plus été une complète catastrophe. Le livre se lit plutôt bien et l’écriture est agréable (si l’on omet l’irritante tendance de l’héroïne à rougir toutes les deux pages). Et même si le scénario est aussi prévisible qu’il n’a rien de transcendant, l’histoire connaît de bons passages et est plutôt intéressante. Quelques longueurs çà et là, mais certaines parties ont su capturer mon attention et j’avais envie de voir comment tout cela allait se terminer.

J’ai également été surprise de trouver ici un héros charmant, bien construit et surtout à 1000 lieues des types un peu dérangés qu’on retrouve dans ce genre de romances à milliardaires. Oui, c’est un playboy (ou plutôt c’était), oui il est intriguant, mais la comparaison s’arrête là. Il n’est ni un harceleur, ni un connard maniaque du contrôle, n’est pas porté sur le BDSM et personne n’a abusé de lui dans sa jeunesse. Rafraichissant tout cela… (et là je me dis qu’avec tout ce qu’on nous sert habituellement, la barre est bien basse).

D’accord, il a bien quelques problèmes non résolus avec son paternel, mais enfin bon, qui n’en a pas de nos jours. Je l’ai pour ma part trouvé adorable ce jeune homme, prévenant et fun aussi. J’ai aimé qu’il soit celui qui voulait faire avancer leur relation et j’ai adoré ses interactions avec l’héroïne, Rachel. Leurs taquineries (les échanges de SMS !) m’ont ainsi beaucoup amusée.

Non, mon problème principal a plutôt été avec Rachel, un personnage aussi faible qu’énervant. J’aime quand les héroïnes font preuve de caractère et/ou de profondeur, mais elle n’a pas la moindre personnalité, ce qui me bloque bien souvent dans ma lecture. Je sais, il ne faut pas juger un livre seulement sur la base de ses personnages. Mais en romance, si vous n’accrochez pas aux héros ou s’ils vous insupportent, il est très difficile de s’investir émotionnellement.

Ce qui m’a surtout énervé, c’est sa complète indécision en ce qui concerne Malcolm, ses changements perpétuels d’avis. Un moment elle ne rêve que d’une chose, lui sauter dessus, l’instant d’après elle se cherche les pires excuses pour se convaincre que c’est une mauvaise idée. Et ce en boucle. Malheureusement, ce va et vient incessant a eu raison de moi.

Cela dit, cette romance n’est pas mauvaise en elle-même. J’ai vraiment apprécié certaines parties, c’est juste dommage que l’héroïne ait gâché le tout. Mais avec une fin pareille, je lirai sûrement la suite. Il va juste me falloir une ou deux semaines pour que me nerfs se calment 😉

Gilwen

http://livrementvotre.blogspot.fr/

2 thoughts on “Malcolm le Sulfureux de Katy Evans

  1. Très dommage pour cette déception. Bon les héroïnes qui changent d’avis et de comportement toutes les deux minutes cela m’agace aussi (on a parfois l’impression que l’auteur cherche juste à faire quelques pages de plus…)

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