My Life Matters by Jay Coles

Résumé : « Je n’oublierai jamais Tyler. Je ne veux pas que le reste du monde l’oublie non plus. »

Marvin Jonhson, 17 ans, est un excellent élève qui fait tout pour éviter les ennuis. Mais quand on est noir dans une Amérique de blancs, les ennuis ne sont jamais loin. Lorsque Tyler, son frère jumeau, va à une soirée organisée par un gang du quartier, Marvin l’accompagne, avec la ferme intention de veiller sur lui.

Soudain, c’est le chaos. Descente de police, coups de feu. Marvin perd son frère dans la panique. Le lendemain matin, Tyler n’est toujours pas à la maison. Aucune nouvelle de lui. Lentement, la réalité s’impose : il a disparu.

Pendant les jours qui suivent, Marvin et sa mère cherchent Tyler sans relâche. Jusqu’à ce qu’on leur annonce que le corps de Tyler a été retrouvé. Mais la vidéo qui tourne sur le web raconte une histoire encore plus glaçante : Tyler a été abattu par un policier, alors qu’il essayait de rentrer chez lui.

Après ce drame, les réseaux sociaux s’emparent de l’histoire. Marvin semble être le seul à ne pas oublier que Tyler était plus qu’un fait divers…

Avis : Je trouvais le thème de ce roman vraiment intéressant et important. Je me rappelais avoir vu la couverture passer lors de sa sortie en anglais et j’étais curieuse de me lancer dans l’histoire.

Mais fiou ce roman… J’ai envie de pleurer, j’ai mal au ventre en y pensant, je suis dégoutée et je suis tellement triste. Je crois que le pire dans tout ça, c’est que ça arrive, que ça existe et c’est horrible de penser que ça peut se produire. C’est une histoire intense, dont on ne sort pas indemne. Oui, c’est une histoire qui brise le cœur. Je ne sais pas quoi vous dire d’autre, parce que je n’ai pas envie de vous raconter la triste histoire de Marvin. Mais je peux vous dire que c’est l’histoire d’un garçon courageux, d’un garçon qui aimait son frère et qui s’est battu pour lui, alors même qu’il n’était plus là et que c’était dangereux. C’est un garçon qui voulait juste que justice soit faite pour son jumeau. Mais comme partout, même si on sait qu’on a raison, que c’est la vérité, parfois ça ne suffit pas et il faut se battre.