The Summer Prince by Alaya Dawn Johnson

Synopsis: A heart-stopping story of love, death, technology, and art set amid the tropics of a futuristic Brazil.

The lush city of Palmares Três shimmers with tech and tradition, with screaming gossip casters and practiced politicians. In the midst of this vibrant metropolis, June Costa creates art that’s sure to make her legendary. But her dreams of fame become something more when she meets Enki, the bold new Summer King. The whole city falls in love with him (including June’s best friend, Gil). But June sees more to Enki than amber eyes and a lethal samba. She sees a fellow artist.

Together, June and Enki will stage explosive, dramatic projects that Palmares Três will never forget. They will add fuel to a growing rebellion against the government’s strict limits on new tech. And June will fall deeply, unfortunately in love with Enki. Because like all Summer Kings before him, Enki is destined to die.

Pulsing with the beat of futuristic Brazil, burning with the passions of its characters, and overflowing with ideas, this fiery novel will leave you eager for more from Alaya Dawn Johnson

Review: Immediately I was very attracted by this book. The synopsis was very attractive too and the cover so beautiful, to the point that I couldn’t resist. The idea of a futuristic Brazil where human sacrifices are practiced was something quite new to me and I was very curious to discover more things about it. Unfortunately, my enthusiasm quickly collapsed with the first few pages. 🙁 Indeed I didn’t manage to connect to the story and I really regret it because it’s the first time I read such an original novel.

So here we are in Palmares Três, a pyramid-shaped city governed only by women. At the head of this matriarchal society, there is a ‘Queen’ and the ‘Aunts’. Once every five years, a king is elected. His influence within the government will be more or less significant depending on whether we are in a lunar or solar year. But the most important thing here is that no matter what if they are lunar or solar, all kings are killed during a ritual whose purpose is to designate the Queen. Enki has just been elected. He is the Summer King so he has no much time to live. But Enki is not like the other Kings because he comes from the ‘verde’, the most disadvantaged area of the city, it’s located at the base of the pyramid.

To tell the truth, I don’t know what to think about this book. Even if I didn’t like Alaya Dawn Johnson’s writing style, I must recognize that The Summer Prince didn’t leave me indifferent. It is a very original but also a very complex novel. I had to go back and read again many passages to make sure I understood everything. Many things annoyed me during my reading. The words invented by the author bothered me: while some of them seemed easy enough to guess, others, however, seemed to me less obvious. So because of all this futuristic vocabulary, I had some difficulties to picture most of the descriptions. Another point that annoyed me: the absence of chapters. The book is divided into four main parts which are in fact the four seasons of a year. The novel itself is already quite complicated so it’s confusing to have such a division. Finally the lack of information about the world before the cataclysm and everything that led to the creation of Palmares Três and its unique system is quite unsettling. Nothing is really explained and the little things we discover in this book are unclear. In short everything is rather confusing.

Concerning the characters, it was hard for me to really appreciate them. The heroin, June lives only for her art. She’s a rebellious teenager who is trying to find herself. Her relationships with her mother are conflicting. June reproaches her mother the death of her father and blames her of remarrying someone else. A strange relationship starts between June, her best friend, Gil and Enki. I must say I didn’t expect that eroticism occupies such an important place in this kind of book. Indeed, the author broaches topics like homosexuality, bisexuality or prostitution in original ways. Enki is an enigmatic character and the presence of some passages from his point of view didn’t really help me to understand him better. I liked Gil however but unfortunately he is the character that is less present. The ending is fairly predictable but it’s the most logical and in the end I’m rather satisfied with this conclusion.

To conclude I think The Summer Prince is a very original exotic reading but unfortunately I didn’t enjoyed it. A good point however: all the references to traditions, culture and the Brazilian folklore. There are many words in Portuguese as well as many musical references and even cooking! It was interesting.

2mon pseudo

Le Prince d’été d’Alaya Dawn Johnson

Résumé : Il y a quatre cents ans, le monde tel que nous le connaissons a connu une fin tragique. Désormais, sur la côte de ce que l’on appelait jadis le Brésil, ce sont les femmes qui dirigent la légendaire ville-pyramide de Palmares Três. La Reine ne cède le pouvoir à un homme qu’une fois tous les cinq ans, à un Prince d’été dont l’histoire enfiévrera la cité le temps d’une année.

Pour June Costa, la vie n’est qu’art. Ses œuvres géniales – des peintures murales aux hologrammes, en passant par des tatouages lumineux – impressionnent, voire irritent ses professeurs tout autant que ses camarades. Elle rêve de remporter le prestigieux Trophée de la Reine pour jouir d’une célébrité instantanée et de tous les privilèges qui vont avec. Un rêve qu’elle n’avait jamais remis en question… jusqu’à ce qu’elle rencontre Enki.

Fraîchement élu Prince d’été, Enki est le garçon dont tout le monde parle à Palmares Três. Mais lorsque June le regarde, elle voit plus loin que ses fascinants yeux d’ambre et sa samba ravageuse : elle reconnaît en lui un artiste total, comme elle. Ensemble, June et Enki décident alors de créer un chef-d’œuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu’impose le gouvernement matriarcal. Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d’Enki…
Or, à l’instar de tous les Princes d’été qui l’ont précédé, Enki va devoir être sacrifié.

Avis : D’emblée j’ai été très attirée par ce livre. Le résumé était très alléchant et la couverture d’une telle beauté, au point que je n’ai pas pu résister. L’idée d’un Brésil futuriste où l’on y pratiquait des sacrifices humains était quelque chose d’assez nouveau et j’étais très curieuse de découvrir ce que cela pouvait donner. Malheureusement, mon enthousiasme est vite retombé et ce dès les premières pages car finalement je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire et je le regrette vraiment car c’est la première fois que je lis un roman aussi original. 🙁

Nous voici donc à Palmares Três, une ville ayant la forme d’une pyramide, gouvernée uniquement par des femmes. A la tête de cette société matriarcale, il y a une « Reine », puis des « Tantes ». Une fois tous les 5 ans, un Roi d’été est élu. Son influence au sein du gouvernement sera plus ou moins significative selon que l’on se trouve dans une année lunaire ou solaire. Mais la chose la plus importante à retenir de tout cela est la suivante : qu’ils soient lunaires ou solaires, tous les rois sont sacrifiés lors du rituel visant à désigner la Reine. Enki vient tout juste d’être élu Roi d’été, il ne lui reste donc plus beaucoup de temps à vivre. Mais Enki n’est pas un Roi d’été comme les autres car il vient du « verde », le quartier le plus défavorisé de la ville, celui qui est situé à la base de la pyramide.

A vrai dire je ne sais pas trop quoi penser de ce livre : qu’on adhère ou qu’on n’adhère pas au style d’écriture d’Alaya Dawn Johnson, il faut reconnaître que Le Prince d’été ne laisse pas indifférent. C’est un roman très original mais aussi très complexe. Il m’a fallu revenir en arrière à plusieurs reprises pour m’assurer que j’avais bien tout compris. Plusieurs éléments m’ont gênée dans ma lecture. Les mots inventés par l’auteure m’ont posé quelques difficultés. Si certains semblaient assez faciles à deviner, d’autres en revanche, m’ont paru moins évidents. Du coup, à cause de tout ce vocabulaire futuriste, j’ai eu beaucoup de mal à visualiser la plupart des descriptions. Autre point qui m’a un peu perturbée : l’absence de chapitres. Le livre est divisé en quatre grandes parties qui correspondent en fait aux quatre saisons d’une année. Le roman en lui-même étant déjà assez compliqué, c’est plutôt déroutant de se retrouver avec tel découpage. Enfin, le manque d’informations sur le monde d’avant, sur tout ce qui a conduit à la création de Palmares Três et de son système unique est assez déstabilisant. Rien ne nous est vraiment expliqué et les quelques bribes d’infos qu’on trouve ici et là ne sont pas très claires. Bref tout est assez confus.

En ce qui concerne les personnages, là encore, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à eux. L’héroïne, June ne vit que pour son art. C’est une adolescente en pleine rébellion et qui se cherche elle-même. Les rapports qu’elle entretient avec sa mère sont conflictuels. Elle lui reproche la mort de son père et son remariage avec une femme. Une relation assez étrange se crée entre elle, son meilleur ami, Gil et Enki. Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que l’érotisme occupe une place aussi importante dans ce type de roman. En effet l’auteure aborde des thèmes tels quel l’homosexualité, la bisexualité ou encore la prostitution de manière assez originale. Enki est un personnage énigmatique et la présence de certains passages de son point de vue ne m’a pas vraiment aidé à mieux le comprendre. J’ai beaucoup aimé Gil en revanche mais malheureusement, c’est le personnage qui est le moins mis en avant. La fin est assez prévisible mais c’est la plus logique et au final je suis assez satisfaite de cette conclusion.

Pour finir je dirais que Le Prince d’été est une lecture très originale et ô combien dépaysante mais qui malheureusement ne m’a pas emballé plus que ça. Un point positif toutefois : les nombreuses références qui touchent aux traditions, à la culture et au folklore brésilien. Les termes en portugais sont nombreux ainsi que les références musicales et même culinaires, de quoi changer les idées de ceux qui sont à la recherche d’un moment d’évasion.

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