The Legacy de Melissa Delport (VO)

Legacy Series, Tome 1

Résumé (traduction personnelle – Tari) : Un homme obsédé par le pouvoir.

Une femme prête à tout pour l’arrêter.

Une guerre qui a changé le monde.

« Eric Dane a ségrégué les richesses et les ressources qui restent, donnant une chance de survie à une élite et laissant les autres mourir de faim ! »

La troisième guerre mondiale a duré douze jours et presque éradiqué l’espèce humaine. Tandis qu’elle grandissait dans l’Amérique post nucléaire, Rebecca Davis est restée ignorante du pouvoir despotique qui s’est emparé de ce qui fut jadis la nation la plus puissante du monde. Quand la vérité lui est révélée et que Rebecca découvre que tout ce qu’on lui a appris est un mensonge, elle est décidée à se battre pour la vie qu’elle n’a pas pu mener.

Pour y parvenir, Rebecca doit passer les frontières et s’aventurer en dehors de la sécurité des Nouveaux Etats-Unis, dans ces terres à l’abandon. C’est là qu’elle va trouver des alliés dont elle n’aurait jamais pu rêver.

En Rebecca, la Résistance a enfin trouvé son arme ultime.

« On t’a donné cette vie, Rebecca, parce que toi seule est suffisamment forte pour la vivre. »

Avis de Tari :

“The ordinary man doesn’t want to be free; he simply wants to be safe.” *

The Legacy est présenté comme une sorte de Hunger Games pour un public adulte, donc en tant que fan de Hunger Games, je ne pouvais évidemment pas passer à côté. Bon, je ne lui ai pas franchement trouvé de ressemblances avec Hunger Games (à part qu’il s’agit aussi d’une dystopie), mais je pense qu’effectivement ce roman présente les ingrédients nécessaires pour satisfaire les fans de dystopie les plus âgés.

La troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire, a commencé en 2016 et duré seulement douze jours, mais ça a suffi pour détruire le monde tel que nous le connaissons. Sur les ruines des actuels Etats-Unis, un homme, Eric Dane, a construit les Nouveaux Etats-Unis, encerclant une dizaine d’Etats autour de Chicago, la nouvelle capitale, par une clôture pour protéger la population survivante de la menace extérieure (notamment les monstres qu’ont engendré les mutations génétiques dues aux radiations nucléaires). A l’intérieur de ces frontières, il a bâti une nouvelle civilisation encore plus avancée que la précédente. Mais Eric Dane, qui se présente comme le sauveur du monde, est en réalité un puissant dictateur obsédé par le pouvoir. Ainsi, lorsque Rebecca Davis découvre le mouvement de résistance, elle est décidée à y prendre activement part. Et pour cela, elle va infiltrer le gouvernement au plus près possible de son leader : elle va devenir l’épouse d’Eric Dane…

J’ai beaucoup aimé l’univers et pour une fois je l’ai trouvé bien construit – je suis assez difficile de ce côté-là et nombre de dystopies me déçoivent à cause d’un univers construit à la va-vite. Le roman commence alors que Rebecca a déjà épousé Eric Dane, mais nous avons régulièrement des flashbacks sur la guerre, l’enfance de l’héroïne et comment elle a découvert la Résistance. En conséquence la première moitié du livre est un peu lente, mais je ne l’ai pas trouvé ennuyeuse pour autant. J’aurais même aimé en savoir plus sur l’évolution de l’investissement de Rebecca dans la Résistance, comment elle en vient à penser qu’elle est celle qui doit s’engager dans une mission aussi dangereuse. Elle est obligée d’abandonner jusqu’à son propre enfant pour ça, ce n’est pas une décision qui se prend à la légère !

Une dernière chose sur l’univers : j’ai beaucoup aimé tout ce qui concernait les modifications génétiques : des opérations permettant aux soldats d’être plus rapides ou plus forts, ou d’avoir la capacité de se soigner eux-mêmes. J’ai trouvé ça original et bien exploité.

Rebecca m’a globalement plu mais j’ai tout de même quelques réserves concernant son personnage. J’ai aimé son courage, sa force de caractère et sa détermination, mais par moment je ne la comprenais pas. Je pense que c’est sans doute dû au fait qu’il m’a manqué un bout de son parcours dans la Résistance comme je l’explique plus haut.

Mon personnage préféré est sans aucun doute Reed McCoy. Il est l’un des alliés de Rebecca dans la Résistance, et il est tout simplement génial. Entièrement dévoué pour la cause qu’il soutient et pour protéger Rebecca, il est également drôle et il a aussi sa propre histoire qui ne manquera pas de vous toucher.

Le début est un peu lent puisqu’il faut tout mettre en place, mais la seconde moitié est vraiment rapide, il y a beaucoup d’action et de rebondissement. Il y a aussi beaucoup de scènes de batailles entre la Légion (l’armée montée par la Résistance) et les soldats d’Eric Dane, et comme je ne suis pas du tout fan de ce genre de scènes, je dois avouer que j’ai fini par les lire en diagonale. Mais je suis certaine que si vous aimez lire des scènes de combats, vous serez ravis car elles sont très bien écrites, on visualise facilement toutes les actions.

En arrivant vers la fin, j’étais en train de me dire que je ne lirai peut-être pas le tome deux puisque le tome 1 semblait pouvoir se suffire à lui-même… et c’est là qu’est arrivé l’épilogue. Eh bien, on peut dire que Melissa Delport est douée pour les cliffhangers ! Je suis désormais certaine que je lirai la suite, puisque cette fin est vraiment surprenante et soulève des questions dont je ne m’étais pas doutée auparavant.

En bref, The Legacy est un bon roman de dystopie, et c’est également plaisant de trouver un roman de ce genre qui ne soit pas un Young Adult. L’univers créé est solide et la fin donne vraiment envie de continuer, d’ailleurs le tome 2 est déjà sorti et je le lirai sans doute bientôt.

Je vous le recommande si : vous aimez les dystopies et vous avez 16 ans ou plus. Les plus jeunes peuvent le lire aussi, mais ce n’est pas un roman écrit pour les ados donc je pense qu’il trouvera mieux son public parmi les plus âgés.

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*« L’homme ordinaire ne veut pas être libre ; il veut simplement être en sécurité. »

4

Tari

http://i-read-therefore-i-am.blogspot.fr/

Avis d’Althea : En 2019 une guerre nucléaire éclata et ravagea en moins de vingt jours une grande partie du monde. Sur les ruines des États-Unis les survivants tentent de résister aux effets secondaires de ces attaques et de surtout rester à l’abri de la barbarie qui se répend…. jusqu’à ce qu’un leader se dégage des ruines. Eric Dane réorganise le pays, rassemble les humains sains dans une version réduite et fortifiée des États-Unis, refermant alors cette nouvelle nation en endoctrinant ses habitants. Mais une rébellion existe et s’organise parmi ceux abandonnés hors des murs. Et si Dane tente de créer une armée de super-soldats afin d’asseoir son pouvoir, les rebelles ont un accès direct à tous ses secrets sans qu’il ne puisse le soupçonner. Parce qu’un espion est infiltré au plus près du pouvoir, au plus près de Dane. Une espionne qui n’est autre que la première dame, Rebecca Dane.

Le personnage principal, Rebecca, m’a beaucoup plu. C’est une héroïne forte et déterminée qui ne recule devant aucun sacrifice pour soutenir la cause en laquelle en croit. Et si elle doit laisser toute sa vie derrière elle et coucher avec l’ennemi pour protéger la rébellion, qu’il en soit ainsi ! C’est donc un personnage agréable à suivre et pour lequel il est très facile d’avoir beaucoup de sympathie. De plus sa voix narrative est intéressante, et bien construite la plupart du temps, ce qui apporte beaucoup au récit.

Au delà de notre héroïne il y a plusieurs personnages secondaires qui m’ont beaucoup plu, comme Kwan et Morgan. Ma préférence est néanmoins allée à Reed que j’ai tout bonnement adoré. Derrière ses apparences de playboy qui a toujours le mot pour rire j’ai tout de suite senti une côté plus sensible qui a su me toucher. D’ailleurs si je devais le comparer à un autre personnage, ce serait avec Finnick que je lui trouverais le plus de points communs (et la comparaison est un compliment puisque Finnick est un de mes personnages favoris). Au final le seul protagoniste qui m’a laissée de marbre est Aidan que je n’ai pas trouvé très engageant et surtout beaucoup trop lisse. Pour tout dire j’ai même préféré l’antagoniste de l’histoire, Eric, qui rempli son rôle à merveille et est beaucoup plus intéressant grâce à une psychologie dense et approfondie.

Concernant l’histoire en elle-même, elle m’a plutôt pas mal convaincue. La dystopie de base est bien travaillée et mise en place de manière plutôt solide. Au final je trouverais seulement deux petits défauts à cette lecture. Le premier concerne certains passages qui m’ont semblé un peu brouillons. En effet le rythme est plutôt enlevé, ce qui est en somme un point assez positif, sauf que cela entraîne des moments d’action parfois un peu fouillis. Sachant que la lecture est très fluide le reste du temps, c’est dommage que ces passages dénotent. Mon second mauvais point concerne la toute fin du roman qui m’a semblé un peu tirée par les cheveux. Malgré pas mal d’éléments convenus j’étais plutôt satisfaite des conclusions de ce premier tome jusqu’à la toute dernière qui ne m’a pas convaincue du tout. Bien sur cela reste seulement deux détails, et j’aime chipoter, mais cela enlève un peu à la qualité de l’ensemble (et un demi point à la note finale).

Pour conclure The Legacy fut une bonne surprise. Une dystopie travaillée, une héroïne carrément badass, des personnages secondaires au top dont un qui fut un petit coup de cœur, et un rythme soutenu : tous les éléments qu’on espère trouver dans ce genre de lecture. C’est donc avec un grand plaisir que je découvrirais la suite des aventures de Rebecca dans The Legion !

4

Althea

http://altheainwonderland.blogspot.fr

6 thoughts on “The Legacy de Melissa Delport (VO)

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