Bird After Bird by Leslea Tash

Synopsis: Dear Birdy, Princess Birdzilla von MuffinStuff, Keeper of Dreams, Lover of our Fine Feathered Friends, queen of my life and light of my world, I hope this letter finds you well. If you are reading this then I am gone, and sweetheart, I am so sorry.

Chi-town professional Wren Riley is 25 and a rising star in the business world. She can eat a man alive and laugh about it to her girlfriends in seconds flat–and she does, on the regular. Behind the power suits and the flashing, flirty eyes, however, Wren has a secret, vulnerable side. Following a devastating loss and the discovery of a bird journal she and her father made together years before, Wren sets out to seek peace, closure, and something she just can’t name. Is that something tied to the little paper cranes she keeps finding along the way?

Laurence Byrd grew up a lanky Hoosier kid with the good/bad fortune of having the same name as the state’s perennial basketball legend. With a better affinity for dogs than sports or school, he ends up in the Army instead of the Chicago art school of his dreams. Still, his service to our country is something he can be proud of–until an argument with the girl who means the world to him results in a series of events that blows his life apart. With no one left to understand him, black sheep Laurie pours out his heart into letters and drawings he never intends to send–then he folds them into paper cranes that he leaves behind like messages in little winged bottles. He never dreams someone might be finding them.

God damn it, Sylvia, for a few moments I tricked myself into feeling really alive. I cut it off before anyone got hurt, but just for a moment or two, I really thought I might feel something again–something like trust. Something like love. Not the kind of love we had, but something new. Something like hope.

Spoiler alert: Wren and Laurie are going to meet. And when they do, their lives are never going to be the same.

Review: To be quite honest I don’t know anything about ornithology. I don’t know how to tell most birds apart and as a good city girl, I’ve never been birding. That being said, I was scared that this aspect of the book was not going to get to me… I was wrong. Birding is what created links between Wren and her father and, as someone who was raised by her dad, I could totally relate. Also the aspect of the book that evolves around birds is really well handled by the author. You find yourself getting into it as much as you’re getting into the characters and their story.

First of all, I really liked Wren. At first I was scared that she was going to be a bit snobby, especially after she mentioned that she never felt like she belonged in her small hometown. But even though she never felt like she belonged, she also never felt superior. She genuinely felt bigger than Birdseye but as she gets to know Laurie, she’ll also get to know herself and where she truly belongs to. She rethinks lots of her choices throughout the book and I think she did end up asking herself the good questions. It was really interesting to see her change and find herself during the book. I really liked her personal journey, on top of the fact that she is a really lovable character.

You know what else I liked? The fact that Laurie was also a well developed and defined character. He is someone who went through a lot of complicated moments, whether it was when he was on duty or when he lost his fiancée. After his girl’s death, and the death of one of his army pal, he settled with a good amount of guilt on top of his grief. Of course all of these hard times made him a mature and rational man but it’s amazing to see how he slowly starts to let go of all after he met Wren. The struggle of moving on he is living will probably resonate with anyone who ever lost a loved one.

The romance between Laurie and Wren is also very moving. I particularly liked the way the author decided to play it out. Loss, grief, and guilt, are sensible themes and I was really moved by how well Leslea Tash handled them in her story. There was a lot of truth and realness in this book and that’s part of why I enjoyed it so much. Plus, it’s always nice when the storyline stays clear of the usual clichés like crazy jealousy fits, unbelievable misunderstandings, and all that jazz.

The symbolism around birds that rhythms the story also adds a nice romantic and poetic aspect. Between Wren’s love for birds, Laurie whose last name is Byrd, and the paper cranes where he writes letters to his dead fiancée, everything falls into place perfectly. As I said before, all of this is intelligently inserted in the storyline and it has the prospect to move everyone, whether or not you’re into birding end up being irrelevant.

Bird After Bird is a fresh and charming romance that will capture you from the first chapter until the very last. I had an amazing time following Laurie and Wren, and I’ll happily read any future contemporary book by Leslea Tash!

5

Althea 

http://altheainwonderland.blogspot.fr

Bird After Bird de Leslea Tash (VO)

Résumé (traduction personnelle) : Chère Birdy, Princesse Birdzilla von MuffinStuff, Gardienne des Rêves, Amoureuse de nos Amis à Plumes, reine de ma vie et lumière de mon monde, j’espère que cette lettre te trouvera. Si tu lis ces mots cela veut dire que je ne suis plus là et, ma chérie, sache que j’en suis désolé.

Wren Riley a 25 ans et est une étoile montante du business de Chicago. Elle peut engloutir un homme vivant et en rire avec ses amies en quelques secondes, et c’est ce qu’elle fait de manière régulière. Derrière ses habits de pouvoir et ses yeux dragueurs, Wren a cependant un côté vulnérable. A la suite d’une perte qui l’a dévastée et de la découverte du journal d’ornithologie que son père et elles ont tenus des années auparavant, Wren se lance à la recherche d’une paix intérieure et de quelque chose qu’elle ne peut nommer. Cela serait-il lié aux grues de papiers qu’elle ne cesse de trouver sur son chemin ?

Laurence Byrd a grandi en étant le maigrichon de Hoosier qui avait la chance/malchance de porter le même nom qu’une star éternelle du basketball. Ayant une meilleure affinité avec les chiens qu’avec l’école ou le sport, il se retrouve dans l’Armée en lieu et place de Chicago et l’école d’art de ses rêves. Malgré tout, son service pour le pays est quelque chose dont il peut être fier jusqu’à ce qu’une dispute avec la fille qui est tout pour lui déclenche une série d’événements qui mettent sa vie en lambeau. Avec personne pour le comprendre, Laurie met tout son cœur dans des lettres et dessins qu’il ne compte jamais envoyer. Il les plie alors en grues de papier et les laisse derrière lui telles des bouteilles à la mer. Il n’aurait jamais imaginé que quelqu’un pourrait les trouver.

Mon dieu, Sylvia, durant quelques instants je me suis convaincu que j’étais réellement en vie. J’ai tout arrêté avant que quiconque ne soit blessé, mais juste pour une seconde ou deux, j’ai réellement pensé que je pourrais ressentir quelque chose à nouveau. Quelque chose comme de la confiance. Quelque chose comme de l’amour. Pas le genre d’amour que nous avons partagé, mais quelque chose de nouveau. Quelque chose comme de l’espoir.

Spoiler alert : Wren et Laurie vont se rencontrer. Et lorsque ce sera le cas, leurs vies ne seront plus jamais les mêmes.

Avis : Wren est passée de la fille que tout le monde admirait dans le lycée de sa petite ville à une jeune femme qui réussit dans le monde impitoyable des affaires de Chicago. Après le décès de son père, alors qu’elle est de retour dans sa ville d’origine pour rencontrer l’agent immobilier, elle fait la connaissance de Laurie. Le jeune homme est un ancien de l’armé, tout juste plus jeune qu’elle, qui surmonte encore le décès de son ex fiancée et le sentiment de ne plus être à sa place depuis son retour du front. Mis à part les pertes qui les ont marqués et un amour pour l’ornithologie, les deux jeunes gens n’ont semble-t-il rien en commun. Elle s’épanouie dans une grande ville et un milieu professionnel complexe. Il a trouvé son équilibre dans cette petite ville où il vit simplement entre son boulot de mécanique et les cours d’art qu’ils donnent. Cependant Wren et Laurie sont attirés l’un par l’autre et au fil de leurs rencontres ils vont devoir se poser la question de ce qu’ils veulent réellement. Ce qu’ils pensent avoir toujours voulu les rend-ils vraiment heureux ?

Pour être franche avec vous, je ne connais absolument rien en ornithologie. Je ne sais pas faire de différence entre la plupart des oiseaux et en bonne citadine je ne suis encore moins déjà allée les observer. De ce fait je pense que j’aurais très vite pu être dépassé par cet aspect assez dominant du livre. En effet les liens entre Wren et son père disparu, qui sont la réelle base de l’histoire, sont tissés autour de cette passion commune qui les a rapprochée après que la mère de la jeune femme ait disparu. Cependant l’auteure gère parfaitement bien son sujet et, malgré ce détail dont je ne connais a priori rien, j’ai totalement été captivée par cet aspect, les personnages, et le récit en lui-même.

J’ai tout d’abord beaucoup apprécié Wren, l’héroïne. Malgré que j’ai un caractère et un parcours très différent du sien, je l’ai totalement comprise. Lorsqu’elle nous explique qu’elle s’est toujours senti à l’étroit dans sa petite ville, j’ai eu peur qu’elle s’avère être un peu snob. Cependant si elle s’est en effet toujours sentie un peu trop ambitieuse pour sa petite ville, elle ne s’est jamais sentie supérieure aux autres. Peut-être que Birdseye était devenue une ville trop petite pour ses ambitions, mais elle réalise également que Chicago ou New-York ne seront pas forcément celles où elle trouvera le bonheur. Wren est un personnage qui est en vrai recherche d’elle même et j’ai apprécié la façon dont elle prenait les choses et la façon dont elle les gérait. Au contact de Laurie, elle va entreprendre un vrai travail d’introspection et c’est très appréciable de contempler ce voyage personnel.

Vous savez ce qui est également appréciable ? Le fait que Laurie soit tout aussi bien développé en tant que personnage. C’est quelqu’un qui a vécu beaucoup de choses compliquées que ce soit alors qu’il était déployé ou en perdant sa fiancée avec qui il était depuis l’adolescence. Avec la mort de la jeune femme, et celle d’un de ses frères d’armes, il se bat avec beaucoup de culpabilité au delà du deuil. Si tous ces événements ont fait de lui quelqu’un de rationnel et mature, c’est au contact de Wren qu’il va enfin entreprendre de se reconstruire. Tout ceux qui ont déjà du perdre quelqu’un se reconnaîtront donc dans ce processus de reconstruction et personnellement j’ai été beaucoup touché par son personnage en partie grâce à cela.

La romance entre ces deux personnages est tout autant touchante qu’ils le sont individuellement. J’applaudirais d’ailleurs tout particulièrement la façon dont l’auteure a décidé de faire évoluer cette relation. Les thèmes de la perte, du deuil, et de la culpabilité, sont en effet traités avec beaucoup de justesse et de sensibilité. De plus c’est assez agréable de se tenir loin des clichés habituels avec les jalousies insupportables, les énormes malentendus pas très tangibles, et les pièges autour de la différence d’âge minime entre les personnages.

La symbolique autour des oiseaux apporte également un petit côté romantique et poétique à l’ensemble. Entre la passion de Wren pour nos amis à plumes, le nom de famille de Laurie qui est Byrd, leur petite ville appellée Birdseye, et les grues en origami dans lesquelles le jeune homme laisse des lettres pour son ex fiancée, tout cela se combine très joliment. Comme je l’ai dit en début de chronique, toute cette symbolique est insérée de manière si intelligente que ça a le potentiel de toucher tout le monde, et pas seulement les férus d’ornithologie.

Bird After Bird est donc une romance fraîche et charmante qui vous capture du premier au dernier chapitre. J’ai passé un superbe moment de lecture en compagnie de Wren et Laurie, et je lirais très certainement les futures publications de Leslea Tash sans hésitation.

5

Althea

http://altheainwonderland.blogspot.fr