Les Larmes Rouges -Tome 1 : Réminiscences de Georgia Caldera

  • Le roman :

sumé : « Le temps n’est rien…

Il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.

Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…

Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ?

Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!

Avis : Whaow ! C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit juste après avoir tourné la toute dernière page des Larmes Rouges. Car c’est le genre de livre où l’on est tellement emporté par l’histoire, au point que l’on y consacrerait volontiers plusieurs nuits blanches pour le lire. Je savais que le roman de Georgia Caldera me plairait, j’avais lu de très bons avis le concernant mais j’étais très loin du compte. En réalité j’ai ADORE, du début jusqu’à la fin. Ce livre est pour moi un très gros coup de cœur !
J’ai été envoûtée par ce livre ! Littéralement ! Il m’a fallu quatre jours pour en venir à bout de cette merveille de plus de 560 pages. Quatre jours durant lesquels plus rien n’a existé à part ce livre. Quatre jours où j’ai été complètement coupée du monde. Eh oui, c’était à ce point ! Cela faisait longtemps qu’un livre ne m’avait pas mise dans un tel état. Je ne m’y attendais pas du tout ! Mais surtout n’allez pas croire que je regrette de l’avoir lu à cause de ma brève période d’isolement hein ? Non, bien au contraire, quel plaisir cela a été que de plonger dans l’histoire de Cornélia et d’Henri !
Cornélia est une jeune femme fragile et solitaire. C’est suite à la tentative de suicide de Cornélia que son père, M. Williamson décide de quitter Paris pour aller s’installer avec elle en Province, à Rougemont, dans le vieux manoir qui a jadis appartenu a ses grands parents. Peu de temps après leur emménagement, Cornélia est assaillie par d’étranges cauchemars, des souvenirs d’une autre époque.
Dès le début j’ai été emportée par cette ambiance sombre dont certains éléments m’ont fait penser aux romans gothiques anglais des XVIIIe et XIXe siècles, notamment ceux d’Ann Radcliffe ou encore Le château d’Otrante d’Horace Walpole. Les cauchemars de Cornélia, ses hallucinations, ses blessures qui surviennent toutes seules, le sang, les bruits étranges, le vieux château, etc… tout cela est caractéristique du roman gothique. Dès le départ, c’est assez mystérieux, l’atmosphère se fait lourde et angoissante. Tout comme l’héroïne, on se pose plein de questions sur ces phénomènes étranges. Puis au fur et à mesure que l’on avance dans le récit, les mystères s’éclaircissent. La rencontre entre Cornélia et Henri De Maltombes y est d’ailleurs pour beaucoup. Lorsque Cornélia apprend que celui qui lui a sauvé la vie à Paris habite dans un vieux château tout près de chez elle, elle ne peut s’empêcher d’être intriguée par cet homme. Qui plus est ce dernier semble détenir les réponses aux questions qu’elle se pose.
J’ai tout de suite aimé l’héroïne, la Cornélia du présent qui au début apparaît comme un personnage faible et fragile mais qui évolue tout au long du roman. Plus elle apprend des choses sur elle et sur son passé, plus elle s’affirme. On se rend compte qu’elle n’est pas si fragile qu’elle en a l’air, et surtout que c’est une jeune femme qui a du caractère. Henri quant à lui, que dire de plus à part que c’est le personnage qui m’a le plus bouleversée. Froid, fier et hautain, il n’a en apparence rien de bien sympathique et pourtant… Au delà de toute cette noirceur, ce danger qu’il dégage, Henri De Maltombes est unique en son genre. On ne peut que s’attacher à ce personnage au regard si mélancolique, qui a fait preuve d’autant de bonté et surtout de patience envers notre héroïne. Car elle lui en a fait voir de toutes les couleurs ! J’ai d’ailleurs été surprise qu’il y ait autant de différences entre la Cornélia du passé et celle qui vit dans le présent. Bien qu’elles se complètent, les deux jeunes femmes sont assez différentes l’une de l’autre, sûrement que les siècles qui les séparent ainsi que l’évolution des mœurs y sont pour quelque chose. Sa relation avec Henri est vraiment très touchante et bien qu’il y ait peu d’effusion de tendresse, on voit bien à quel point elle est intense. D’autres protagonistes font aussi leur apparition, certains appartenant au passé, d’autres au présent mais tous aussi fascinants les uns que les autres : Violaine, Léandre, Maxime, Alphaïce, Ryù, Charlotte…
Le style est fluide, c’est très bien écrit et les descriptions tant dans le présent comme dans le passé sont très précises. Certaines scènes dont l’héroïne est témoin, notamment celle du bal, sont violentes, dérangeantes mais décrites avec une telle finesse qu’on est à la fois fasciné et horrifié ! Par ailleurs j’ai beaucoup aimé aussi la fin qui sans être brutale nous laisse entrevoir une suite. Autant vous dire que je l’attends déjà avec impatience !
Pour finir, je dirais que c’est une histoire fascinante qui traite à la fois de vie antérieure et de vampires. J’ai été très émue par ce livre que je recommande vivement. Les Larmes Rouges est le premier roman d’une jeune auteure de talent qu’il faut suivre absolument.
  • L’Artbook
Georgia Caldera, en plus d’être l’auteure de ce merveilleux roman, est aussi une excellente illustratrice.

J’ai adoré parcourir les pages de ce magnifique artbook qui non seulement nous subjugue avec ses sublimes images mais en plus nous dévoile quelques passages clés du roman. J’ai beaucoup apprécié le fait de pouvoir mettre un visage à la plupart des personnages. Je n’ai eu aucun mal à imaginer les coiffures et les costumes d’époque puisqu’il suffisait de se référer à l’artbook pour se faire une idée. Cet artbook qui peut donc être lu conjointement au roman donne encore plus de profondeur et de signification aux descriptions de Georgia Caldera. C’est un excellent complément au livre !

  • La Bande annonce : 


18 thoughts on “Les Larmes Rouges -Tome 1 : Réminiscences de Georgia Caldera

  1. MDR !!! Merci beaucoup Sab ! Oui, ce livre m’a vraiment marquée! J’y repense encore, tu te rends compte ?
    J’ai hâte de lire ton avis aussi lorsque tu l’auras terminé !

    😉

  2. cela me tenterais bien!! mais est ce que âme sensible s’ abstenir ?
    merci pour cette découverte c’ est vrai que ca donne plus qu’ envie !!! Carine

  3. @aubois isabelle : Aaaah, j’ai hâte d’avoir tes impressions Isa !!! Tiens moi au courant !!
    Tu verras, il est génial ! 😉

    @Carine : Oui c’est vrai qu’il est assez sombre mais c’est tellement beau, tellement bien écrit… Franchement tu devrais quand même essayer ! 😉

  4. Olalalalala j’ai une envie irrépressible de le commander immédiatement ! Quel billet ! Ça faisait longtemps qu’un billet ne m’avait pas fait un tel effet !
    Merci 🙂

  5. @Ikeukuro : Ah, c’est super! J’espère qu’il te plaira ! Bonne lecture 😉

    @Nyx : Mdr! Je me suis suis fait la même promesse !! Malheureusement pour ce qui est de la tenir…

    @Cajou : Merci Cajou !!! Ca me touche énormément! J’ai voulu écrire un billet un peu différent des autres pour montrer à quel point ce livre est important pour moi ! Je l’ai adoré, c’est mon préféré de tous ! (Twilight enfin détrôné! PTDR) 😉

  6. Super chronique Vanessa, on est bel et bien tombée d’accord sur tout! La scène du bal m’a également horrifié après la danse et celle du passé dans la chambre d’Henri aussi!

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