Les fourberies de l’amour de Georgette Heyer

Résumé : Un gentleman peut en cacher un autre…

Pour rendre service à sa mère criblée de dettes, Evelyn Denvill, dandy désinvolte, accepte de jouer la comédie de l’amour à Cressida Stavely, issue d’une famille fortunée, dans l’espoir de restaurer les finances familiales. Mais le soir où un dîner est donné en son honneur par la famille de sa fiancée, Evelyn disparaît. Son frère jumeau, lord Christopher, accepte à contrecœur de le remplacer à cette réception. Et comme le hasard fait bien les choses, le jeune homme tombe sous le charme de la ravissante fiancée de son frère…

Avis : Sally MacKenzie m’avait dit que Georgette Heyer était une de ses auteures préférées et c’est vrai que quand j’ai su la sortie de celui-ci, j’ai tout de suite été intriguée. Je n’ai lu qu’un roman d’elle, que j’avais bien aimé sans avoir un réel coup de cœur et j’étais curieuse de voir ce qu’il en serait de celui-ci. Pourtant encore une fois, j’ai le même sentiment pour ce livre. Ce n’est pas qu’il n’est pas bon, parce que l’histoire est très agréable à lire, mais je m’attendais à être un peu plus emportée par le tout.

La famille Fancot compte en son sein deux jumeaux, deux garçons à l’aspect vraiment très semblable mais qui sont pourtant très différents. Quand Evelyn l’un des frère disparait, après avoir demandé la main d’une jeune fille de bonne famille, son frère, Kit, est obligé de prendre sa place le temps qu’il revienne. Mais se faire passer pour quelqu’un d’autre n’est pas une situation qu’il apprécie et il espère de tout cœur qu’Evelyn reviendra vite pour changer tout cela. L’histoire se complique d’ailleurs, quand obligé de rencontrer la nouvelle fiancée Cressy, Kit tombe sous le charme de la jeune femme. Il ne sait alors pas vraiment quoi faire, les faire rompre, les faire évoluer, quitter la ville ? Mais quoi qu’il planifie, rien ne se passera comme prévu.

En plus de cette histoire de romance, quoi qu’un peu banale et sans trop de surprises, nous avons aussi la chance de rencontrer la mère des deux garçons. J’avoue que lady Denville est un personnage complètement loufoque. Elle vit dans son propre monde sans vraiment se rendre compte des conséquences de ses actions. Après avoir passé des années à ajouter les dettes, elle se rend compte maintenant que certains sont susceptibles de lui demander un remboursement, chose que la dame ne peut pas faire. Elle apporte une réelle touche de fraicheur à l’histoire, ses conversations sont toujours drôles et animées. J’avoue que j’étais très curieuse de voir comment ses problèmes allaient pouvoir se résoudre, de même que savoir ce qui était finalement arrivé à Evelyn.

C’était donc pour conclure un bon roman qui est agréable à lire sans être extraordinaire ou original. Mais on passe un bon moment avec cette petite famille.

3

mellianefini

8 thoughts on “Les fourberies de l’amour de Georgette Heyer

  1. Je n’ai que Cotillon de cette auteure et j’avais été déçue, j’avais trouvé que c’était “trop sage”.
    Je ne pense pas le lire mais à chaque fois, je suis attirée par la couverture…Si je l’achète, c’est juste pour la couverture 😉

  2. Han! C’est dommage que tu n’aies pas aimé. La couverture et le résumé me plaisaient beaucoup mais je t’avoue qu’il y a tellement de livres à lire, que souvent, un seul avis mitigé ou négatif me refroidit (et c’est tant mieux pour mon porte monnaie :D)

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