The Transference Engine de Julia Verne St. John (VO)

Résumé (traduction personnelle) : Mme Magdala est installée confortablement dans sa nouvelle vie à Londres, en tant que propriétaire du Book View Café, un café et une vaste bibliothèque. Sa partenaire silencieuse est Ada Lovelace, qui deviendra un jour la première programmeuse d’ordinateurs du monde, mais qui est maintenant tout simplement la jeune femme pour qui Mme Magdala était nounou.

Il y a dix ans, le père d’Ada, Lord Bryon, était connu comme un grand écrivain. Mais quelques-uns connaissaient ses pouvoirs en tant que nécromancien. À sa mort, ses disciples dévoués ont essayé de réparer le Transference Engine – un dispositif qui permettrait à l’âme de Byron de réclamer le corps de son choix. Magadala, avec Mary Godwin-a.k.a. Mary Wollstonecraft Shelley-a dû les arrêter.

Bien que le Transference Engine original ait été détruit, elles ne savaient pas si elles avaient vraiment arrêté Bryon et ses disciples. Ensemble, elles ont fui vers la sécurité de Londres et construit un nouvel avenir.

Maintenant, Magdala et Mary, s’occupent de la communauté du Book View Café, orientant la mode, suivant les commérages et la lecture des derniers périodiques. Mais lorsque les membres de la communauté du café disparaissent mystérieusement et que les rumeurs d’une menace d’assassinat royal grandissent, Magdala se retrouve avec de nouveaux mystères à résoudre. Plus elle en apprend, plus il devient clair que le même mystère est revenu : le Transference Engine est de retour en quête de vengeance.

Avis : Quand j’ai vu le roman, je suis tombée amoureuse de la couverture ! Comme ne pas le faire ? Elle est vraiment très réussie. Mais voilà, le résumé est lui aussi très attrayant ne serait-ce que par la mention de Mary Shelley, d’époque victorienne ou encore de développement de technologies.  J’étais donc très curieuse de me plonger dans l’histoire et de découvrir ce qu’elle recelait.

J’ai été un peu perturbée au début de ma lecture parce que nous passons d’un chapitre au passé (pour poser les bases de l’histoire) à une période bien après au cours desquelles de nombreux évènements se sont passés. Je me suis dit que nous en saurions plus petit à petit par des rappels au cours des chapitres mais cela n’a pas vraiment été le cas et j’ai trouvé que les passages étaient parfois un peu confus. Mais si l’on met cela de côté, on découvre Mme Magdala, une jeune femme qui après avoir vécu en tant que nourrice, tient maintenant un café qui lui permet d’être au courant des dernières rumeurs et d’aider les jeunes en difficultés en leur donnant du travail. Pour éviter de malmener la réputation de son ancienne pupille, elle évolue aussi en secret avec sa protégée Ada, à étudier l’ingénierie, les machines et les inventions. Elles évoluent en toute tranquillité jusqu’à ce que le père d’Ada, Lord Byron revienne sur le devant de la scène avec des disparitions inquiétantes dans la population de Londres et donc le retour du Transference Engine qui pourrait causer de nombreux problèmes.

C’était très agréable et surprenant de découvrir que la communauté Rom avait si grand impact dans ce roman et de comprendre que sans eux Magdala se serait retrouvée dans des situations plus que difficiles. J’ai apprécié la façon dont l’auteure les avait mis en scène en expliquant un peu leur culture par la même occasion. C’était aussi une histoire vraiment intéressante et différente de ce que l’on trouve habituellement et c’était fascinant de trouver un mélange tel que celui-ci et d’en comprendre les subtilités. Comme je le disais au départ, j’aurai peut-être aimé avoir plus de retour par rapport à tout ce qu’il s’était passé avant (j’ai eu l’impression de lire un second tome ou un spin off). Et, malgré certaines longueurs, j’ai passé un très bon moment avec l’histoire et les personnages (hauts en couleur) et je suis assez curieuse de voir ce qu’il y aura par la suite. C’était une bonne découverte, qui pose les bases de l’histoire mais je suis curieuse de comprendre un peu mieux les personnages et leur passé.

3-5 

mellianefini

11 thoughts on “The Transference Engine de Julia Verne St. John (VO)

  1. La couverture est juste super belle ! En revanche, la confusion dans certains passages et les longueurs que tu mentionnent me refroidissent un peu. Je verrai, je pense. ^^

  2. Mais le résumé a l’air super! Dommage qu’il ne soit pas traduit. Comme souvent dans les livres steampunk… Dommage que ta lecture ait été confuse suite aux éclipses temporels.

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