Kate Daniels, Tome 2
Résumé :
À Atlanta, les tempéraments – et les températures – sont sur le point de devenir explosifs.
Kate Daniels, mercenaire spécialisée dans le “nettoyage” des problèmes surnaturels, a vu beaucoup de choses incroyables.
Régulièrement, les vagues magiques balayent Atlanta comme des marées.
Mais une fois tous les sept ans, c’est un tsunami magique qui s’abat sur la ville et, cette fois, Kate va se retrouver avec un problème bien plus important que d’habitude. Un problème d’ordre divin.
Quand elle s’engage à retrouver des cartes volées à la Meute, le clan des Changeformes, Kate découvre rapidement que l’enjeu est plus important qu’il n’y paraît.
Ces cartes ne sont que la première étape d’une confrontation entre des dieux qui espèrent renaitre.
Et si elle ne veut pas que sa ville soit détruite, Kate va devoir tout mettre en oeuvre pour éviter le cataclysme.
Avis : Je suis amoureuse. Ça y est, c’est officiel, je suis amoureuse. Mais amoureuse d’amour, hein, et je ne parle pas de Doux chéri (que j’aime quand même d’amour fou hein, juste au cas où il lirait ces lignes, on ne sait jamais).
Non mais sérieusement, comment ne pas être amoureuse de Curran ? Et de cette saga !
Bon, il va falloir que j’étoffe un peu ma chronique sinon vous allez penser qu’en lisant Kate Daniels, on perd des neurones au fil des tomes.
Non, non, pas du tout.
On tombe amoureuse, c’est tout !
Le tome 1 posait les bases de l’histoire en nous présentant cet univers si particulier qui oscille entre vague de magie et vague tech. Kate Daniels, une mercenaire qui dissimule quelques secrets, évolue dans la ville comme elle peut, vivant de missions maigrement rétribuées. On rencontrait aussi Curran (Ahhhh), le Seigneur des Bêtes et quelques membres de sa Meute.
Dans le tome 2, de nouveaux personnages font leur apparition : Julie, cette gamine des rue sous-alimentée, Andrea, la collègue de Kate ou encore Bran, ce type un peu envahissant mais tellement attachant, en sont de bons exemples. Ils donnent plus d’épaisseur à Kate, cassent sa carapace de « je me fous de tout » et la rendent très touchante, presque humaine. On retrouve également Dereck, toujours aussi mignon, Saiman, toujours aussi mystérieux (j’aime beaucoup ses échanges avec Kate) ou encore Jim et ses dents toujours aussi acérées.
Ilona Andrews se sert de la mythologie (celtique ici) pour créer un monde où finalement tout est possible. Si la magie s’est appropriée cet univers, modelant la ville d’Atlanta à sa guise, pourquoi les Dieux seraient-ils absents du plateau de jeu ? C’est très habilement mené et le côté « frappadingue » du Dieu en question m’a même donné des sueurs froides. Il apporte au récit son lot d’action et d’hémoglobine et met Kate en difficultés alors qu’elle devait déjà affronter un tsunami magique.
Bon, qui dit action, dit… Curran ! (Cris hystériques ! )
Quand Curran fait son entrée, c’est la promesse, non seulement de bave aux coins des lèvres (désolée pour ces détails, mais on parle de Curran là), mais aussi de joutes verbales succulentes entre lui et Kate. Le jeu du Chat et de la souris est vraiment très bien amené. On sent certains changements chez Curran, de l’incompréhension chez Kate, un défi pour les deux, comme s’ils avaient compris qu’ils sont les deux faces d’une même pièce de monnaie et ne savaient pas comment faire pour cohabiter. Leur relation se construit peu à peu, en douceur, on la savoure à chaque stade de son évolution. On avance pas à pas, un peu comme notre progression dans ce monde en mouvement perpétuel qui nous réserve son lot de surprises.
Voilà, c’est dit. Je suis amoureuse d’amour. Et maintenant, j’ai un gros problème. J’ai ouï dire qu’il y avait une histoire de jacuzzi dans le tome 3, et je veux croire qu’elle concerne Curran. Suivez mon raisonnement : Curran + jacuzzi =… Pfiou, je ne veux même pas penser au résultat, parce que je n’ai pas le tome 3.
Ahhhh, l’attente va être longue, très longue, mais je serai forte… Et sans doute relirai-je les tomes 1 et 2, histoire de patienter !