The Wilds de Jules Hedger (VO)

Reign and Ruin, Tome 1

Résumé (traduction personnelle) : Rentrer chez elle à New York pour les vacances d’été n’est rien de moins qu’une torture. La mère de Maggie est officiellement la pire veuve possible et son oncle rebelle ne peut pas voir au-delà de son héroïne ou des tableaux bizarres qu’il peint. La solitude est la norme et la norme devient insupportable.

Tourmenté par des cauchemars et réduit à recoller les morceaux d’un roi déchu, une occasion de s’échapper conduit Cirrus à s’engager dans un jeu dangereux ; un jeu qui arrache Maggie à l’appartement de son oncle pour l’emporter dans un monde dangereux fait de sables mouvants et de beautés trompeuses.

Maintenant Maggie doit se battre pour une nation dont elle ignorait l’existence. Mais à qui peut elle faire confiance quand tout autour d’elle se dissout comme de la peinture ? En plus, l’homme contre lequel elle se bat est à la fois le ravisseur et le sauveur, le méchant et l’ami. Ils peuvent être le salut ou la destruction de l’autre. La balle est dans leur camp…

Avis : Ce fut une lecture… étrange. Je ne sais vraiment pas comment évaluer ce livre. Il n’est pas mauvais, mais j’ai un peu l’impression d’être passée à côté.

Nous rencontrons Maggie, une jeune femme d’une vingtaine d’années, un peu rebelle, dont le monde bascule en l’espace d’une nuit, alors qu’elle dormait chez son oncle, un junkie alcoolique. Elle se réveille en pleine nuit pour le trouver mort, et c’est à ce moment là que l’ami de son oncle lui annonce qu’il était Le Peintre, créateur d’un univers nommé Palette et que comme elle est sa nièce, on a besoin d’elle là bas. Bien malgré elle, Maggie est donc entraînée dans un monde dont elle n’avait jamais entendu parler, et est forcée de prendre part à un jeu, « La Marche », dont l’issue déterminera le prochain leader de Palette.

Ce qui fait l’étrangeté de ce livre est sans aucun doute l’univers de Palette. L’oncle de Maggie a créé ce monde en peignant ses rêves pour leur donner vie, donc Palette est un monde basé sur des rêves et, comme chacun sait, les rêves ont rarement une logique. Ca se ressent vraiment. Quelque part, ça m’a fait penser à Alice au pays des merveilles. Bon, il y a quand même plus de logique dans The Wilds que dans le roman de Lewis Caroll mais on retrouve parfois le même genre d’absurde. Je ne sais pas trop si ça m’a plu ou pas. D’un côté, c’est cohérent avec le fait que Palette est un monde crée à partir de rêves, et c’est indéniablement une idée originale, mais de l’autre côté, certains passages sont VRAIMENT bizarres et j’ai souvent eu besoin de les relire parce que ma première réaction n’était autre que « quel est le feuque ?!? ». C’est pourquoi il m’a fallu vraiment longtemps pour entrer dans l’histoire. Je crois que ce n’est qu’autour de 75% du livre que j’ai enfin saisi ce qu’était exactement la Marche. Donc oui, j’ai passé les trois quarts du roman à lire quelque chose que je ne comprenais pas. Ca fait long. Très long.

J’ai aussi eu beaucoup de mal avec le personnage de Cirrus. Je n’ai jamais réussi à le cerner. Etait-ce le méchant ? J’ai cru le penser, mais quelques secondes plus tard il se passait quelque chose qui me faisait changer d’avis et le voir plutôt comme un allié, jusqu’au rebondissement suivant qui le donnait de nouveau à voir comme un méchant. J’ai été confuse à son propos tout le long et même les passages de sont point de vue ne m’ont pas aidée à y voir plus clair. Aussi, je n’ai pas réussi à décider s’il était amoureux de Maggie ou pas.

En fait, aucun personnage ne m’a vraiment fait grande impression. Même Maggie, le personnage principal, ne m’a pas laissé beaucoup de souvenirs. Tout ce dont je me souviens c’est d’avoir pensé qu’elle n’était pas très impliquée dans sa propre histoire et dans la Marche en cours. Mais j’ai également mis un temps fou à saisir ce qu’était cette Marche, donc je peux comprendre.

L’une des choses qui m’a particulièrement agacée n’est pas sur le fond mais sur la forme : ce livre manque cruellement de corrections : il y a des fautes d’orthographe, des mots manquants quelquefois et, le pire, presque toutes les apostrophes manquent à l’appel (par exemple it’s est écrit its, I’m est écrit Im, ect.) On va dire que c’était parce que j’ai lu une épreuve avancée et j’espère que ce sera corrigé pour l’édition finale, mais tout de même, je trouve ça inadmissible de proposer un livre dans un tel état. Quand on écrit un roman, même le premier jet, on ne l’écrit pas comme on écrirait un SMS. Déjà que j’avais du mal à entrer dans l’histoire, toutes ces négligences dans l’écriture ne m’ont pas aidée.

En bref, je ne pense pas que le roman soit mauvais même si ma chronique peut apparaitre assez négative. C’est vraiment un livre étrange donc soit on adore, soit on déteste. Malheureusement je me trouve plus du côté de ceux qui ont détesté, même si j’ai tout de même plus ou moins apprécié ma lecture.

Je vous le recommande si : Je vous encourage vivement à lui donner sa chance si le résumé vous plait. Je crois que je suis la première à en écrire une chronique (en tous cas il n’y en a pas d’autre sur Goodreads pour le moment) donc je ne sais pas si mon ressenti est généralisé ou pas. Donc, allez-y et faites vous votre propre avis ! En particulier si vous aimez Alice au pays des merveilles, il y a des chances que The Wilds vous plaise aussi.

3

Tari

 

7 thoughts on “The Wilds de Jules Hedger (VO)

    • Je suis nulle pour évaluer les niveaux d’anglais des romans étant donné que ça fait tellement longtemps que je lis dans cette langue… Mais c’est de la fantasy et l’histoire en elle-même n’est déjà pas simple à suivre donc si tu n’es pas encore très expérimentée en lecture en anglais je ne te le conseille pas forcément.

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