Le Protectorat de l’Ombrelle, Tome 2
Résumé : Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Ecosse, le repaire des gilets les plus laids du monde, elle est prête !
Avis : J’étais un peu anxieuse de me lancer dans ce second tome. Je ne savais pas comment il était possible de faire un deuxième roman aussi bien que le premier. En effet je me demandais ce que l’auteur pourrait bien narrer étant donné que pour moi le premier volume se finissait de telle manière qu’il était difficile de continuer l’histoire de nos héros. Mais je m’étais trompée, et même si c’est vrai que j’ai préféré le roman précédent, j’ai vraiment aussi beaucoup apprécié la lecture de celui-ci.
C’est assez drôle, à chaque fois que je pense à Alexia, un autre personnage fictif de roman me vient à l’esprit : Amelia Peabody (série écrite par Elizabeth Peters). Elles ont toutes les deux un tel tempérament ! Ce sont deux héroïnes qui sont en décalage avec leur siècle mais c’est toujours un réel plaisir de pouvoir en apprendre plus sur elles, car justement si différentes des autres. Mais n’oublions pas aussi leur attrait similaire pour les ombrelles en tant qu’arme de choix.
Nous retrouvons donc ici notre couple atypique marié et vivant ensemble. Et quel plaisir de les voir évoluer, ils se complètent parfaitement. Et je suis tout à fait d’accord quand chacun raconte que personne ne pourrait supporter l’autre. Et quoi qu’il se passe, notre jeune dame ne perd jamais son mordant face à qui que ce soit, pas même son mari. Tout se passe parfaitement bien jusqu’au jour où une compagnie de loup garou rentre chez eux, amenant avec eux un effet des plus étranges. En effet, tous les êtres surnaturels se voient redevenir mortels durant quelques instants. Il n’en faut pas plus à Alexia pour commencer à enquêter et essayer de comprendre ce qu’il se passe. Mais quand Lord Maccon, s’en va sans prévenir en Ecosse, il ne lui faut pas longtemps pour le suivre. De même que Félicité, l’une des horribles sœurs de notre héroïne, Ivy, Tunstell, Angélique mais aussi un nouveau personnage que l’on rencontre, Madame Lefoux. J’ai d’ailleurs énormément apprécié ce protagoniste avant-gardiste. Cette française a tout pour qu’on l’apprécie bien qu’on se pose de nombreuses questions à son sujet. On ne sait pas très bien ce qu’elle veut et il faudra attendre la fin du livre pour vraiment le réaliser. Bien sûr c’est aussi une inventrice hors du commun et ses découvertes sont toujours des plus intéressantes. Notamment la magnifique ombrelle fabriquée spécialement pour Alexia.
L’intrigue était une vraie surprise et je ne m’attendais pas à toutes ces révélations. C’était très plaisant d’en apprendre autant sur le passé de Lord Maccon et de découvrir son ancienne famille. Parce qu’il est vrai que c’était quelque chose dont nous avions été privés dans le premier tome, qui se concentrait plus sur Alexia. Et je dois dire que je suis aussi de plus en plus curieuse au sujet du père de cette dernière. Il est mentionné à de multiples reprises pour finalement nous laisser plein d’interrogations à son sujet.