Interview: Stephane Soutoul (concours – giveaway)

Bienvenue à Stephane Soutoul, auteur de nombreux romans en France. Nous le remercions pour avoir répondu à nos questions.

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Bienvenue sur Between Dreams and Reality, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour à toutes et à tous ! Je remercie Between Dreams and Reality de m’accueillir aujourd’hui. Je m’appelle Stéphane Soutoul et je suis romancier. L’univers du livre représente une passion qui m’habite depuis mon plus jeune âge. Si j’ai la chance aujourd’hui de pouvoir coucher sur papier mes propres histoires, je suis également un fervent lecteur qui dévore les ouvrages en provenance de divers horizons.

Vous avez écrit différents genres, est-ce difficile de passer de l’un à l’autre de façon aussi rapide ?

Je pense que la facilité d’un auteur à passer d’un genre à l’autre dépend des individus. Pour ma part, lorsque je m’attèle à un roman s’inscrivant dans une veine que ma plume n’a pas encore exploré, j’ai au préalable l’intuition de pouvoir y apporter quelque chose de personnel. Je ne m’aventure jamais dans un genre qui m’est inconnu ou que je doute de pouvoir apprivoiser. Avant de se lancer dans la rédaction d’une histoire, il faut toujours veiller à ne pas reprendre des écrits qui existent déjà. Cette prudence explique l’intérêt pour un romancier d’avoir lu le plus large panel d’ouvrages appartenant au genre sur lequel il souhaite travailler. En ce qui me concerne, c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je plie mon style afin de l’adapter au ton narratif qui convient à un roman. Ce côté caméléon permet de surprendre le lecteur et de renouveler son intérêt. Ensuite, quel que soit le genre, je reste fidèle aux sujets et thèmes qui me touchent.

Vous êtes en train d’écrire le dernier tome des aventures de Syldia et Sam, est-ce difficile de laisser les personnages ici ? Comptez-vous écrire plusieurs spin offs sur les sœurs ?

Mettre un terme à une série qui l’a accompagné durant des années est toujours un pincement au cœur pour un auteur, je ne vous le cache pas. Le phénomène est difficile à expliquer. On peut dire que je noue de réels liens d’affinité avec mes personnages au fur et à mesure que je passe du temps en leur compagnie. Même si les aventures de Syldia/Sam s’achèvent avec le tome 5 d’Anges d’apocalypse (La caresse des aurores), j’ai encore de nombreuses idées pour les autres protagonistes qui gravitent autour du duo principal. Anges d’apocalypse est avant tout un univers. Hélas, pour le moment je me suis pris de passion pour d’autres projets en cours d’écriture. Il n’est toutefois pas impossible que je revienne un jour sur la série pour tisser de nouvelles intrigues avec les sœurs de Syldia.

Comment abordez-vous ce dernier tome ? C’est toujours délicat de terminer une saga telle que celle ci.

Il est effectivement délicat d’aborder le dernier tome d’une série dont la rédaction s’est étalée sur près de quatre années. J’ai veillé à respecter le synopsis établi à l’origine du projet et à inclure tous les éléments scénaristiques que je souhaitais voir prendre vie au sein du roman. Le sens du détail, renforcé par une solide rigueur narrative, est déterminant. Mais surtout, la nécessité que j’ai gardée à l’esprit durant toute l’écriture de La caresse des aurores est de susciter chez le lecteur des émotions bien précises. J’ai aussi veillé à offrir un dénouement digne de la série.

Vous avez aussi écrit il y a peu un livre young adult, pensez-vous revenir au genre bientôt?

Oh oui, j’ai la ferme intention de revenir le plus rapidement possible dans le genre Young Adult. L’aventure de Si proche de lui n’a été que pur plaisir, autant sur le plan créatif qu’au niveau éditorial et partage avec les lecteurs. Ces derniers m’ont chaudement encouragé à récidiver avec un prochain roman, chose qui fait partie de mes projets. Je me sens vraiment bien dans mes baskets avec le genre YA et j’ai un tas d’idées sur lesquelles je brûle d’envie de me pencher. Pour tout vous dire, j’ai d’ores et déjà écrit un synopsis pour un futur one-shot et l’histoire ne demande plus qu’à être écrite. Les thèmes, les personnages et l’ambiance seront différents de Si proche de lui, mais c’est justement cette multitude de possibilité qui s’avère passionnante dans l’écriture.

Votre prochain thriller est annoncé, était-ce un challenge ? C’est quelque chose de totalement différent, comment avez-vous abordé ce genre là ?

Le vrai challenge dans l’élaboration de mon prochain thriller tenait à matérialiser sur le papier la vision la plus exacte possible que j’avais de l’intrigue. La proie du Papillon est un projet qui a exigé une grande minutie à travers le traitement de ses personnages, de son suspense, de son ambiance sensuelle et angoissante… Pourquoi orienter ma plume vers le thriller sentimental ? Parce qu’il s’agit d’un genre que je connais bien en tant que lecteur et cinéphile. Les mots et l’image sont pour moi des éléments indissociables. Cela faisait un certain temps déjà que je mourrais d’envie d’aborder le genre du thriller en y apportant ma touche personnelle et une esthétique visuelle prononcée.

Pouvez-vous d’ailleurs nous en dire un peu plus au sujet de La proie du Papillon ?

La rédaction de La proie du papillon s’est révélée intense à plus d’un titre. Résolument moderne, il s’agit d’un thriller sentimental qui se destine aux amateurs de suspense et de relations empoisonnées. L’histoire parle d’une femme influente qui veut briser sa concurrente et amie par tous les moyens, même les plus immoraux. Elle va pour cela recourir aux services d’un homme aux talents particuliers qui aura pour mission de réaliser ses sombres desseins. Le roman joue avec les différentes nuances qui composent une liaison intime : l’amour, la haine, la jalousie… En découvrant La proie du papillon, les lecteurs se verront immergés dans une histoire où l’art de la séduction revendique un parfum de scandale. Tout en gardant secret les nombreux rebondissements de l’intrigue, je dirais que mon but en écrivant ce roman était de susciter le plus d’émotions possible tout en accélérant le pouls des lecteurs. Le récit met en scène des personnages dangereux, dépourvus de morale, qui évoluent dans les sphères de la haute société New Yorkaise. J’ai tissé un récit au sein duquel des protagonistes glamour s’adonnent aux plus venimeux des complots. Autant dire que la manipulation affective se trouvera au cœur du sujet. L’ambiance du roman sera donc sulfureuse à souhait, pour ne pas dire indécente, et jamais la mort n’aura arboré un visage aussi charmeur. La proie du papillon paraîtra courant février 2016 aux éditions Pygmalion (Flammarion). Je ferai prochainement une présentation plus complète du roman.

Avez-vous déjà d’autres projets pour la suite ou est-ce top secret ?

J’ai pris un plaisir si vif en écrivant La proie du papillon que je travaille d’ores et déjà sur un second thriller sentimental. Je me suis réellement entiché pour ce genre en jouant avec ses codes. Pourquoi cette révélation ? Parce que j’adore jouer avec les nerfs des lecteurs et provoquer chez eux un large panel de réactions au fil des pages. L’un des aspects qui m’intéresse le plus dans l’exercice littéraire est d’explorer les facettes les plus sombres, voire inavouables, de la nature humaine. Selon moi, personne n’est tout blanc ou tout noir dans la vie. C’est cette nuance ambiguë qui confère toute sa saveur à une intrigue. J’essaie de proposer un pur divertissement à travers La proie du papillon et mes thrillers à venir, sans jamais m’éloigner des sentiments à fleur de peau et des émotions fortes auxquels j’aspire. Sentiments, sensualité et suspense seront les maîtres mots de mes romans dans les mois à venir. En bref, le frisson sous ses formes les plus diverses.
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13 thoughts on “Interview: Stephane Soutoul (concours – giveaway)

  1. Ah, man, my French is getting rustier by the day. My fault, for not visiting my sister in Belgium more often! 🙂 But I enjoyed what I could… Your interviews are always fantastic.

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