Piégée par le passé de Stephane Soutoul

Lys Striker, Tome 1

Résumé : Elle tuait les monstres. À présent, elle protège leurs secrets.
Il fut une époque où Lys Striker assassinait des créatures surnaturelles. Un job lucratif dans lequel elle excellait aux côtés de Camélia, son mentor. Lorsque celle qui lui a tout appris est abattue, la jeune fille alors âgée de douze ans se retrouve seule sur le banc des accusés.
Libérée quelques années plus tard, la fleuriste de dix-neuf ans n’aspire plus qu’à un seul désir : se racheter une conduite et profiter d’une vie nouvelle. Mais la disparition d’un de ses proches ne laisse comme autre alternative à Lys que de renouer avec son passé. Elle accepte le chantage de Rosarius, un vampire aussi vénéneux que manipulateur. Ce dernier se propose de libérer l’otage qu’il détient à condition que l’ancienne tueuse exécute une mission pour lui.
Toute la question est de savoir si cet organisateur de paris clandestins pour le moins spéciaux tiendra parole et quelles seront ses règles du jeu.

Avis : Comment résister à un nouveau roman de Stephane Soutoul ? C’est encore plus tentant vu que j’adore l’urban fantasy… Et vous saviez que le cadre se place à Montpellier ? Ma ville ? J’adore l’idée.

Lys a toujours été éduquée pour devenir une tueuse de créatures par sa mère adoptive. Mais quand elle meurt alors qu’elle est encore jeune, notre jeune fille se retrouve complètement seule. Réapprenant à vivre normalement, tout en laissant toute cette histoire derrière elle, Lys va devoir se replonger dans cet univers qu’elle pensait avoir abandonné, se mêlant aux vampires et d’autres créatures pour essayer de sauver la seule personne qu’elle considère comme une sœur.

J’ai trouvé les idées de l’auteur sympas. C’est assez difficile de vraiment statuer sur les personnages et nous découvrirons ce qu’ils cachent petit à petit au cours de l’histoire. L’univers est intéressant et nous en apprenons un peu plus sur la vie de Lys. Cependant, je dois dire que j’ai eu du mal à accrocher à l’histoire ou aux personnages. Il y a des longueurs et mais dans l’ensemble, c’était quand même un récit intéressant.

La saveur de l’interdit de Stephane Soutoul

Résumé : Certaines passions n’ont pas de limites.
Je m’appelle Mélanie et à vingt-deux ans, mes proches me considèrent comme une nana bosseuse et trop sage… Le hic c’est que dans un train, j’ai succombé à l’attraction charnelle d’un inconnu sexy en diable. Bastian, mon sulfureux amant, loge désormais dans l’hôtel qui m’emploie.
Suite à notre aventure clandestine, j’ai pris goût aux étreintes avec lui dans les endroits les plus audacieux. La passion qui nous consume s’avère aussi épicée que destructrice, une femme est-elle seulement capable de sauver Bastian du secret qui le ronge ?

Avis : Voilà un nouveau roman de Stephane Soutoul et comment ne pas être intriguée alors qu’il s’essaie une fois de plus à un nouveau genre ? L’auteur a plus d’une corde à son arc, ça c’est sûr ! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce roman mais j’étais assez curieuse de découvrir l’histoire.

Je sais que l’auteur connait bien Nîmes ,mais comme c’est une ville que je connais bien aussi, que j’ai arpentée un grand nombre de fois, j’ai adoré la retrouver comme cadre principal dans une histoire ! C’est toujours tellement agréable de pouvoir se repérer de la sorte !

Nous découvrons ainsi Mélanie, une jeune femme qui se rend dans le sud pour travailler en temps de chef de cuisine dans un grand restaurant de la ville. Sa rencontre avec Bastian change toutes ses convictions. Elle est intriguée et charmée, mais il lui propose quelque chose qui va au-delà de ce qu’elle est et Mélanie ne sait pas très bien quoi faire, suivre ses désirs ou les réprimer.

J’ai passé un bon moment avec l’histoire et j’étais assez curieuse de découvrir comment lien entre Mélanie et Bastian allait évoluer. De son côté, elle se pose beaucoup de limites et son travail est le seul endroit où elle se lâche. Bastian, quant à, lui est un personnage assez mystérieux et je me demandais ce qu’il pouvait bien cacher. J’ai aussi beaucoup apprécié l’insistance avec laquelle Stephane Soutoul a pris position et a dénoncé la façon dont les femmes pouvaient être traitées lors de certaines embauches.

Je n’aimerai plus de Stephane Soutoul

Résumé : Inconsolable, Solange trouve refuge dans la solitude depuis le décès de son premier amour. Le marquis de Rousserolle souhaite malgré tout que sa fille épouse un aristocrate digne de son rang. Dans l’attente de fiançailles auxquelles elle refuse de se soumettre, Solange est placée sous la protection de Childéric de Frazignac. Dès le premier regard, la jeune femme perçoit le bretteur taciturne comme une atteinte à sa liberté. La guerre ne tarde pourtant pas à s’embraser aux frontières du royaume. Pris dans la tourmente des évènements, Solange et Childéric apprennent à cohabiter, à découvrir leurs blessures mutuelles, leurs espoirs… Se pourrait-il qu’un coeur en deuil finisse par s’éprendre d’une âme torturée, envers et contre tout ?

Avis : Je suis toujours très intriguée par les romans de Stéphane Soutoul et j’avoue que je suis impressionnée de son palmarès de genres différents. Il se tourne aujourd’hui vers la romance historique et grande amatrice du genre, je ne pouvais manquer cela !

Solange n’a jamais réussi à surpasser la mort de son vertueux, l’homme qui était censé la protéger jusqu’à ce qu’elle trouve un mari. Pourtant voilà, entre eux, il y avait plus qu’une simple relation d’amitié et la jeune femme n’arrive pas à reprendre goût à la vie même deux ans après. Elle pensait pouvoir rester tranquille dans sa peine mais c’est sans compter la nouvelle idée de son père. Contre son avis, il lui assigne un nouveau vertueux. La situation ne lui convenant pas, et l’homme refusant tout de suite de partir comme elle le lui demande, elle le déteste au premier regard.

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire pendant la première partie. Pourquoi ? Il y a tout d’abord le style qui m’a demandé plusieurs chapitres avant d’y adhérer, mais je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal avec Solange. Je comprends qu’elle est triste, je comprends qu’elle a dû traverser des épreuves difficiles mais alors qu’elle peste ! Vraiment une peste ! J’ai détesté son comportement et je ne comprenais pas comment les gens pouvaient la supporter. Mais, son tempérament va évoluer et même si ça ne change pas radicalement c’était tout de même très agréable. Sa sœur Aurore est adorable et j’ai beaucoup aimé sa fraicheur et sa naïveté. Childéric de Frazignac, le vertueux, est aussi un personnage qui m’a beaucoup intriguée. J’avais envie d’en connaitre plus à son sujet, de comprendre son comportement taciturne, son passé que tout le monde croit connaitre. Oui, c’est un personnage très énigmatique.

La relation qu’il a avec Solange, même si elle commence de façon très compliquée devient touchante et c’est grâce à lui que la jeune femme va paraitre plus facile à apprécier. J’ai été d’autant plus curieuse quand les deux se retrouvent à devoir cohabiter seuls au manoir ! Oui, c’est à ne pas manquer !

Tout compte fait c’était une lecture agréable, différente de ce à quoi je m’attendais.

 

Séduction Maudite de Stephane Soutoul

Résumé : Journaliste audacieuse, Gabrielle Colleni ne vit que pour son métier. Jusqu’au jour où sa sœur trouve la mort dans d’étranges circonstances. Qui peut croire qu’il s’agit d’un accident ? Certainement pas celle que tous surnomment « la Fouineuse ».
Et son premier suspect n’est autre que le fiancé de sa cadette : Stanislas de Beaumiracle, riche, beau, célèbre… et malheureux en amour. Bel euphémisme puisque toutes les femmes de sa vie ont été victimes d’un sort funeste.
Si la police n’a jamais rien pu expliquer, la presse à scandales ne se lasse pas du « Séducteur maudit ».
Prête à tout pour découvrir la vérité, Gabrielle va devoir approcher Stanislas, mais aussi Mathis, l’énigmatique frère, tout en évitant les cadavres qui ont la fâcheuse manie de s’accumuler dans l’entourage des Beaumiracle…

Avis : Comme toujours, j’étais très curieuse de découvrir le nouveau roman de Stephane Soutoul. J’aime beaucoup les romances à suspens, j’étais alors contente qu’il se lance dans cette aventure. A l’inverse du livre précédent, on se retrouve dans un schéma un peu plus classique mais toujours très intéressant !

La sœur de Gabrielle Colleni, Laura, est morte après une chute du château des Beaumiracle. Tout le monde pense au suicide mais étant donné que toutes les anciennes petites amies de Stanislas sont décédées, Gabrielle n’y croit pas. Déterminée à comprendre ce qu’il s’est passé, notre héroïne met ses talents de journaliste de terrain en oeuvre et parvient à rentrer au service de cette riche famille en tant qu’assistante de l’ex-amant de sa sœur. De cette manière, elle va rencontrer Mathis le frère de Stanislas, mais aussi Olivia leur cousine et leur grande tante déjantée. Essayant au mieux de dissimuler son identité, Gabrielle va découvrir l’homme superficiel qu’aimait sa sœur et va découvrir une famille qu’elle apprécie beaucoup et notamment Mathis qui l’énerve autant qu’il l’attire.

J’ai passé un très bon moment avec le roman et j’étais vraiment impatiente de découvrir la vérité derrière les meurtres, de comprendre ce qui avait bien pu se passer. J’avoue que finalement je n’avais pas du tout vu venir le retournement de situation à la fin du roman et j’ai été vraiment surprise. J’ai aussi beaucoup apprécié voir Mathis et Gabrielle évoluer ensemble. Leurs joutes sont très drôles et c’est attendrissant de leur voir succomber l’un pour l’autre petit à petit tout en restant tout de même très méfiants. Stanislas est plus compliqué à cerner… c’est un homme qui est épris de l’amour et qui n’arrive pas à laisser son côté séducteur de côté.

Par contre quelque chose m’a un peu dérangée au début de l’histoire. Nous savons que Laura est tombée du toit et que son assassin lui a donné des coups de pieds pour qu’elle lâche prise. La police ne semble pas s’y être intéressée de plus près. Pourtant, j’avoue que je ne comprends pas du tout, surtout qu’elle est loin d’être la première à succomber.  Et quand un autre meurtre se déroule, la police les laisse encore une fois assez tranquilles. Ça me gêne un peu et je n’ai pu qu’y penser jusqu’à la fin.

Malgré ça, comme je le disais j’ai vraiment passé un bon moment et j’ai trouvé que ce détail mis à part, l’auteur avait vraiment bien réussi à me captiver jusqu’à la fin de l’histoire. 

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mellianefini

La Proie du Papillon de Stephane Soutoul

Résumé : « Quand une femme frappe dans le cœur d’une autre, elle manque rarement de trouver l’endroit sensible, et la blessure est incurable. »
Pierre CHODERLOS DE LACLOS

Sulfureux. Indécents. Mortels…
Avez-vous déjà entendu parler des Fils d’Éros ? On prétend à mi-voix que ces professionnels de la séduction joueraient avec les sentiments et bouleverseraient la vie de leurs victimes.
Judith de Ringis est une femme d’affaires aussi douée qu’impitoyable. Pour se débarrasser d’une concurrente gênante, elle requiert les services de l’un de ces mercenaires. Marco, dit le Papillon, s’engage à briser sa proie.
Cependant, manipuler les choses de l’amour n’est jamais simple, surtout quand les plus redoutables prédateurs se révèlent, eux aussi, capables d’émotions…

Avis de Melliane : Stephane Soutoul est un écrivain touche à tout qui s’essaie au cours des années à différents genres et cette fois-ci l’auteur se lance dans un tout nouveau challenge avec un thriller. J’avoue que je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant cette histoire mais j’étais curieuse de découvrir ce que l’auteur allait nous présenter.

Je ne m’attendais pas vraiment à tomber dans un roman comme celui-ci… En effet, dès les premières pages, on découvre une héroïne à laquelle on ne s’attend absolument pas, une personne que l’on n’apprécie pas du tout et malgré notre espoir de changement, on comprend très rapidement qu’il n’en sera rien. C’est assez déstabilisant d’avoir un tel personnage, oui parce que ce n’est pas quelqu’un qu’on peut comprendre, ni même apprécier et c’est avec peine que l’on assiste à sa vie, aux conséquences de ses actes et à ses machinations. Mais voilà, Judith de Ringis n’est pas une gentille personne et ceux qui osent se placer sur son chemin, même ses soi-disant amis, peuvent attiser sa rage et doivent s’attendre à des conséquences. C’est d’ailleurs ce que narre ce roman, Judith se trouve avoir une adversaire, une ancienne camarade de classe, qui commence à lui voler de gros projets et à se placer en tant que concurrente sur le marché du travail. Mais voilà, notre héroïne est lasse de tout cela, et elle désire plus que tout que la jeune femme voit sa vie ruinée et même détruite entièrement, quel que soit le coût ! C’est dans ce contexte que Judith approche les Fils d’Éros sur les conseils de son amie un peu nunuche. Ce clan est connu ou plutôt peu connu pour prendre des affaires difficiles et exercer une vengeance pour une cliente pouvant payer leurs services onéreux. Oui, Judith désire que Marco, l’homme qu’elle engage puisse séduire sa rivale et lui porter un coup fatal qui détruira complètement sa vie. Pourtant, il se pourrait que la jeune femme tombe dans son propre piège et se laisse séduire par cet homme qui peut provoquer la perte de n’importe qui. Non, Judith ne s’attendait pas à succomber à son employé et encore moins à le vouloir pour elle seule et pourtant, cela ne changera pas son objectif d’anéantir complètement sa rivale.

Comme je le disais c’est assez compliqué d’apprécier un personnage principal tel que cette femme que l’on déteste. Il n’y a pas une once de gentillesse chez elle et c’est assez difficile à accepter. C’est avec effroi que l’on voit tout ce qu’elle est capable de faire pour réaliser ce qu’elle désire. Pour ce qui est de Marco, c’est assez difficile de statuer à son sujet. C’est un personnage très délicat que l’on a du mal à cerner tout au long de l’histoire. Essaie-t-il d’aider ? L’inverse ? Mais j’avoue que je me doutais un petit peu de la finalité de l’histoire bien que je ne m’attendais pas à cette personne (je suis un peu vague n’est-ce pas ? C’est normal !).

J’ai toujours eu du mal avec les histoires mettant en scène des personnages que l’on déteste et même si j’ai passé un bon moment avec l’histoire aussi, c’était un sentiment assez étrange. Pourtant j’ai trouvé que la fin relevait tout, même si je suis assez surprise des agissements de Judith après avoir été autant maitresse d’elle-même. C’était cependant très bien trouvé et je pense que l’auteur a réussi quelque chose d’unique et intrigant avec ce premier tome dans ce genre. Je suis curieuse d’en lire plus !

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mellianefini

Avis d’Inessa : Après sa série de fantaisie urbaine Anges d’Apocalypse ainsi que son roman jeune adulte Si proche de lui, Stéphane Soutoul nous revient avec son tout nouveau roman : La Proie du Papillon.

Cette fois-ci il s’agit d’un thriller sentimental et je dois avouer que j’ai été dès le départ très intriguée par ce roman. Le livre en lui-même est plutôt alléchant. Paru récemment aux éditions Pygmalion, sa couverture – que je qualifierais de sobre et assez soignée – ajoute encore plus de mystère à ce livre. Et puis, comment résister à cette jolie bague « papillon » filigranée ? L’autre élément qui a attisé ma curiosité est la quatrième de couverture, plus particulièrement cette citation de Choderlos de Laclos qui évidemment fait tout de suite penser aux Liaisons Dangereuses. Il faut dire que cette citation n’est pas là par hasard et après lecture du roman, on constate que celle-ci est parfaitement appropriée et y trouve toute sa portée.

Mais alors, qu’en est-il de l’histoire ? Une femme d’affaires très riche loue les services d’un homme appartenant à une étrange organisation secrète afin qu’il séduise dans un premier temps une de ses concurrentes en affaires, puis qu’il l’amène à sa propre perte, voire même à sa destruction. Sinistre me direz-vous. Eh bien oui, c’est dans cette ambiance on ne peut plus malsaine que le lecteur est plongé tout au long de l’histoire.

Judith de Ringis est une femme effrayante. Sans scrupules ni morale, elle se définit elle-même comme une prédatrice. Cruelle et tyrannique, elle dirige sa société d’une main de fer en terrorisant ses employés. Qui plus est, elle est jalouse de la réussite de sa rivale, qu’elle veut à tout prix mettre à terre. Sa façon d’agir et de penser font vraiment froid dans le dos. Au fil des pages, on suit la détermination de cette femme à vouloir se débarrasser de celle qu’elle considère comme son ennemie. Marco quant à lui, se décrit comme un homme sans attaches. On pourrait penser qu’il ne se soucie pas de ce qui est bien ou mal et ne fait qu’exécuter les contrats que ses clientes lui confient. Cependant il ne faut pas se fier aux apparences car en réalité, la personnalité de Marco semble bien plus complexe et tourmentée qu’elle n’y parait. Expert dans l’art de la séduction, il est néanmoins un homme plutôt discret, mystérieux et qui a une parfaite maîtrise de lui-même.

Tout au long du roman, le lecteur est plongé dans les sombres pensées de Judith et son obsession à vouloir détruire Annie. C’est assez déstabilisant. J’avoue qu’au début, j’ai vraiment eu du mal avec ce personnage. Je n’ai pas beaucoup l’habitude de lire des romans noirs où le personnage principal est détestable au plus haut point et du coup cette atmosphère un peu malsaine m’a quelque peu perturbée. Mais d’un autre côté, je n’ai pas pu lâcher ce livre une seule fois tellement il était haletant et addictif. Non seulement on veut connaître tous les secrets concernant les Fils d’Eros mais en plus, on veut savoir si Judith ira jusqu’au bout ou bien si elle fera machine arrière. Est-ce que Marco ira vraiment jusqu’au bout de sa tâche ou bien aura-t-il des scrupules à le faire ? Avec une héroïne de plus en plus instable psychologiquement et la tension qui devenait de plus en plus pesante, en particulier dans le dernier tiers du livre, j’étais impatiente de connaître le fin mot de l’histoire.

Pour ce qui est de la fin, je dois dire que l’auteur m’a surprise. Même si j’avais quelques petits doutes, j’étais loin de m’imaginer un tel raisonnement pour parvenir à ce dénouement. Stéphane Soutoul avec sa plume fluide, incisive et percutante parvient efficacement à jouer avec les nerfs du lecteur du début jusqu’à la fin, les deux derniers chapitres constituant le point d’orgue de cette histoire ô combien palpitante.

Un bon thriller riche en suspense et émotions.

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Interview: Stephane Soutoul (concours – giveaway)

Bienvenue à Stephane Soutoul, auteur de nombreux romans en France. Nous le remercions pour avoir répondu à nos questions.

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Bienvenue sur Between Dreams and Reality, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour à toutes et à tous ! Je remercie Between Dreams and Reality de m’accueillir aujourd’hui. Je m’appelle Stéphane Soutoul et je suis romancier. L’univers du livre représente une passion qui m’habite depuis mon plus jeune âge. Si j’ai la chance aujourd’hui de pouvoir coucher sur papier mes propres histoires, je suis également un fervent lecteur qui dévore les ouvrages en provenance de divers horizons.

Vous avez écrit différents genres, est-ce difficile de passer de l’un à l’autre de façon aussi rapide ?

Je pense que la facilité d’un auteur à passer d’un genre à l’autre dépend des individus. Pour ma part, lorsque je m’attèle à un roman s’inscrivant dans une veine que ma plume n’a pas encore exploré, j’ai au préalable l’intuition de pouvoir y apporter quelque chose de personnel. Je ne m’aventure jamais dans un genre qui m’est inconnu ou que je doute de pouvoir apprivoiser. Avant de se lancer dans la rédaction d’une histoire, il faut toujours veiller à ne pas reprendre des écrits qui existent déjà. Cette prudence explique l’intérêt pour un romancier d’avoir lu le plus large panel d’ouvrages appartenant au genre sur lequel il souhaite travailler. En ce qui me concerne, c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je plie mon style afin de l’adapter au ton narratif qui convient à un roman. Ce côté caméléon permet de surprendre le lecteur et de renouveler son intérêt. Ensuite, quel que soit le genre, je reste fidèle aux sujets et thèmes qui me touchent.

Vous êtes en train d’écrire le dernier tome des aventures de Syldia et Sam, est-ce difficile de laisser les personnages ici ? Comptez-vous écrire plusieurs spin offs sur les sœurs ?

Mettre un terme à une série qui l’a accompagné durant des années est toujours un pincement au cœur pour un auteur, je ne vous le cache pas. Le phénomène est difficile à expliquer. On peut dire que je noue de réels liens d’affinité avec mes personnages au fur et à mesure que je passe du temps en leur compagnie. Même si les aventures de Syldia/Sam s’achèvent avec le tome 5 d’Anges d’apocalypse (La caresse des aurores), j’ai encore de nombreuses idées pour les autres protagonistes qui gravitent autour du duo principal. Anges d’apocalypse est avant tout un univers. Hélas, pour le moment je me suis pris de passion pour d’autres projets en cours d’écriture. Il n’est toutefois pas impossible que je revienne un jour sur la série pour tisser de nouvelles intrigues avec les sœurs de Syldia.

Comment abordez-vous ce dernier tome ? C’est toujours délicat de terminer une saga telle que celle ci.

Il est effectivement délicat d’aborder le dernier tome d’une série dont la rédaction s’est étalée sur près de quatre années. J’ai veillé à respecter le synopsis établi à l’origine du projet et à inclure tous les éléments scénaristiques que je souhaitais voir prendre vie au sein du roman. Le sens du détail, renforcé par une solide rigueur narrative, est déterminant. Mais surtout, la nécessité que j’ai gardée à l’esprit durant toute l’écriture de La caresse des aurores est de susciter chez le lecteur des émotions bien précises. J’ai aussi veillé à offrir un dénouement digne de la série.

Vous avez aussi écrit il y a peu un livre young adult, pensez-vous revenir au genre bientôt?

Oh oui, j’ai la ferme intention de revenir le plus rapidement possible dans le genre Young Adult. L’aventure de Si proche de lui n’a été que pur plaisir, autant sur le plan créatif qu’au niveau éditorial et partage avec les lecteurs. Ces derniers m’ont chaudement encouragé à récidiver avec un prochain roman, chose qui fait partie de mes projets. Je me sens vraiment bien dans mes baskets avec le genre YA et j’ai un tas d’idées sur lesquelles je brûle d’envie de me pencher. Pour tout vous dire, j’ai d’ores et déjà écrit un synopsis pour un futur one-shot et l’histoire ne demande plus qu’à être écrite. Les thèmes, les personnages et l’ambiance seront différents de Si proche de lui, mais c’est justement cette multitude de possibilité qui s’avère passionnante dans l’écriture.

Votre prochain thriller est annoncé, était-ce un challenge ? C’est quelque chose de totalement différent, comment avez-vous abordé ce genre là ?

Le vrai challenge dans l’élaboration de mon prochain thriller tenait à matérialiser sur le papier la vision la plus exacte possible que j’avais de l’intrigue. La proie du Papillon est un projet qui a exigé une grande minutie à travers le traitement de ses personnages, de son suspense, de son ambiance sensuelle et angoissante… Pourquoi orienter ma plume vers le thriller sentimental ? Parce qu’il s’agit d’un genre que je connais bien en tant que lecteur et cinéphile. Les mots et l’image sont pour moi des éléments indissociables. Cela faisait un certain temps déjà que je mourrais d’envie d’aborder le genre du thriller en y apportant ma touche personnelle et une esthétique visuelle prononcée.

Pouvez-vous d’ailleurs nous en dire un peu plus au sujet de La proie du Papillon ?

La rédaction de La proie du papillon s’est révélée intense à plus d’un titre. Résolument moderne, il s’agit d’un thriller sentimental qui se destine aux amateurs de suspense et de relations empoisonnées. L’histoire parle d’une femme influente qui veut briser sa concurrente et amie par tous les moyens, même les plus immoraux. Elle va pour cela recourir aux services d’un homme aux talents particuliers qui aura pour mission de réaliser ses sombres desseins. Le roman joue avec les différentes nuances qui composent une liaison intime : l’amour, la haine, la jalousie… En découvrant La proie du papillon, les lecteurs se verront immergés dans une histoire où l’art de la séduction revendique un parfum de scandale. Tout en gardant secret les nombreux rebondissements de l’intrigue, je dirais que mon but en écrivant ce roman était de susciter le plus d’émotions possible tout en accélérant le pouls des lecteurs. Le récit met en scène des personnages dangereux, dépourvus de morale, qui évoluent dans les sphères de la haute société New Yorkaise. J’ai tissé un récit au sein duquel des protagonistes glamour s’adonnent aux plus venimeux des complots. Autant dire que la manipulation affective se trouvera au cœur du sujet. L’ambiance du roman sera donc sulfureuse à souhait, pour ne pas dire indécente, et jamais la mort n’aura arboré un visage aussi charmeur. La proie du papillon paraîtra courant février 2016 aux éditions Pygmalion (Flammarion). Je ferai prochainement une présentation plus complète du roman.

Avez-vous déjà d’autres projets pour la suite ou est-ce top secret ?

J’ai pris un plaisir si vif en écrivant La proie du papillon que je travaille d’ores et déjà sur un second thriller sentimental. Je me suis réellement entiché pour ce genre en jouant avec ses codes. Pourquoi cette révélation ? Parce que j’adore jouer avec les nerfs des lecteurs et provoquer chez eux un large panel de réactions au fil des pages. L’un des aspects qui m’intéresse le plus dans l’exercice littéraire est d’explorer les facettes les plus sombres, voire inavouables, de la nature humaine. Selon moi, personne n’est tout blanc ou tout noir dans la vie. C’est cette nuance ambiguë qui confère toute sa saveur à une intrigue. J’essaie de proposer un pur divertissement à travers La proie du papillon et mes thrillers à venir, sans jamais m’éloigner des sentiments à fleur de peau et des émotions fortes auxquels j’aspire. Sentiments, sensualité et suspense seront les maîtres mots de mes romans dans les mois à venir. En bref, le frisson sous ses formes les plus diverses.
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Si Proche de Lui de Stephane Soutoul

Résumé : Parfois, il vaudrait mieux réfléchir à deux fois avant d’agir à la légère…

Moi c’est Sonia Moonstar, apprentie sorcière et adepte des galères en tout genre. Suite à une rupture douloureuse, j’ai utilisé la magie pour me transformer en chat. Jolie boulette : une heure sous forme féline aura suffi à faire de moi la victime des pires infortunes ! La bonne nouvelle, c’est qu’un jeune homme est venu m’arracher aux griffes de la rue. La mauvaise, c’est que mon preux chevalier en baskets ne fait qu’un avec le garçon infréquentable que j’ai éconduit au lycée.

Coincée dans la peau d’un chat durant ma convalescence, me voilà contrainte de partager le quotidien de mon hôte qui ignore l’identité réelle de sa nouvelle et malicieuse pensionnaire. Manque de bol, je découvre par la même occasion les dangers qui le guettent…

Et si l’ange gardien de Benjamin avait troqué ses plumes contre une fourrure angora ?

Avis : Stéphane Soutoul se lance avec ce roman dans un tout nouveau genre, celui du Young Adult. J’avoue que je n’ai eu l’occasion de découvrir l’auteur que par sa série urban fantasy Les Anges d’Apocalypse et j’étais curieuse de voir ce que pouvait donner quelque chose de nouveau et c’est vrai que j’ai été conquise par Si Proche de Lui.

On rencontre Sonia dès le début du livre, une jeune sorcière qui passe une très mauvaise journée. Oh oui, parce qu’elle se fait larguer publiquement par son copain pour une autre, elle se fait interdire les vacances à Aspen qu’elle s’était préparée avec sa meilleure amie, elle se fait draguer par le garçon le  plus louche de l’école et elle finit par se transformer en chat pour échapper à tout cela sans se rendre compte que tout cela pourrait être bien plus compliqué que prévu. J’avoue que j’ai été surprise quand Benjamin le garçon dont tout le monde a peur au lycée se présente quelques minutes après la rupture de Sonia pour lui proposer de prendre un verre avec lui. Quelle étrange idée d’essayer de la séduire juste après un moment pareil. Je comprends tout à fait la réaction de la jeune fille par rapport à tout cela. Ce n’était pas vraiment le moment idéal.

J’ai toujours un peu de mal avec les romans mettant en avant des animaux dont la place est importante au cours de l’histoire et j’avais un peu peur de ne pas adhérer à tout cela et pourtant cela n’a pas été le cas. C’était très intéressant de voir benjamin récupérer cette petite chatte et s’en occuper du mieux qu’il pouvait. On découvre que ce jeune homme est bien plus que ce qu’il ne parait être et que sa vie n’a jamais été très simple. Sa réputation est basée sur des rumeurs fausses et c’était touchant d’apprendre à le découvrir et voir tout ce qu’il devait traverser tous les jours pour avancer. Ce n’était pas simple de voir tout cela et c’est vrai que le tout est assez révoltant, mais heureusement, même si Sonia version chat possède un caractère assez trempé, elle fera tout pour l’aider.

C’était une très jolie histoire et j’ai passé un très bon moment avec le tout. J’avoue que j’étais vraiment curieuse de voir comment le tout allait finir et c’est aussi pour cela qu’il était difficile de poser le roman avant de l’avoir fini. C’était très mignon de voir les personnages ensemble et de découvrir qui ils étaient réellement. Leur vie est loin d’être facile et ils ont tous les deux des caractères bien différents mais le tout était vraiment intéressant et je suis contente d’avoir découvert cette histoire.

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