Guest Post ~ Stephane Soutoul ~ Concours

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Et voici un nouveau post de notre joli événement. N’oubliez pas de suivre l’ajout des liens en suivant ce lien. Un jour sur deux, un nouvel auteur se retrouve chez mon amie Carien. Alors aujourd’hui nous pouvons retrouver Stephane Soutoul, l’auteur des Anges d’Apocalypse sorti chez les éditions Rebelle. Merci à lui pour ce très beau post.

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Construction d’univers littéraire en urban-fantasy.

Stéphane Soutoul

Rares sont les romans qui ne nécessitent pas, en préambule de la phase d’écriture, l’élaboration d’un univers propice à leur attribuer une identité aisément reconnaissable par le lecteur. Loin d’être une simple succession de décors, et plus spécifiquement dans le registre de l’urban-fantasy, l’univers littéraire s’impose comme l’un des éléments déterminant pour qu’une histoire se révèle immersive au possible.

La construction d’un contexte digne de ce nom exige notamment un soin particulier lorsqu’elle s’attache à une œuvre destinée à devenir une série. C’est ainsi que l’univers dans lequel vont évoluer les personnages d’un récit, placé sous le signe de la fantaisie urbaine, se doit de présenter un environnement fantastique de bon ton, adapté à leurs péripéties, mais également respectueux des normes de notre mode de vie contemporain. Une combinaison d’autant plus essentielle que les différents lieux et l’ambiance d’un roman attractif sont censés s’imbriquer naturellement au sein de l’intrigue pour en devenir partie intégrante. L’univers d’une histoire se perçoit alors comme un terrain de jeu, un “playground” dirait-on dans la langue de Shakespeare, grâce auquel l’auteur va pouvoir donner libre cours à toutes les frasques de son imagination dans un espace délimité, et ce dès l’ébauche de son synopsis.

En ce qui concerne ma méthode de travail, lorsque j’entreprends la préparation d’un univers où se déroulera une série d’urban-fantasy, l’une de mes premières préoccupations tient à déterminer quelle sera la place que revendiquera la magie dans le texte. Les arts occultes comprenant les sortilèges, glamours et autres formes d’enchantements doivent être pensés afin de s’harmoniser avec le cadre où vivent les personnages et les normes auxquelles est soumise leur réalité. Concrètement, il m’importe d’équilibrer le plus justement possible les pouvoirs des faës, des sorciers, des vampires ou de toute autre espèce de créatures surnaturelles dotées de pouvoirs pour que leurs capacités ne soient ni trop faibles ni trop puissantes. La magie doit-elle revendiquer une place omniprésente dans l’histoire, ou au contraire est-ce mieux de la cantonner à une présence discrète, furtive ? Magie dominante ou effacée, tout dépend de ce que l’auteur désir proposer aux lecteurs : une histoire enracinée dans la réalité ou au contraire une aventure au fantastique épique et décomplexé.

Autre détail qui me tient à cœur lorsque j’esquisse le schéma d’un univers en devenir : la ville qui accueillera les frasques de mes héroïnes et héros. Deux options sont dès lors envisageables, avec la possibilité de restituer fidèlement par les mots un lieu qui existe déjà, ou bien prendre en compte l’alternative de créer de toutes pièces la cité qui fera office de théâtre aux péripéties que je souhaite narrer. Là encore, tout dépend du résultat final que je souhaite obtenir. Une ville bien réelle, de petite ou de grande taille, apportera une touche de crédibilité au roman, avantage à travers lequel le lecteur trouvera des repères. À l’opposé, un environnement urbain fictif offrira un large éventail de possibilités. Le romancier doit alors garder à l’esprit le travail de documentation que demandera celui-ci. J’apprécie personnellement l’idée de faire un compromis entre imaginaire et réalité. Concrètement, cela m’amène, par exemple, à prendre une capitale comme Paris et lui apporter de menus changements au niveau historique, mais aussi des quartiers, des monuments…  dans le but avoué de construire un contexte adapté à l’histoire. Pour la série Anges d’Apocalypse, mon choix a privilégié la ville de Toronto, capitale du Canada. Cette dernière présentait une localisation géographique qui correspondait à mes aspirations : un climat froid et sec, avec un décor qui combine modernité et paysages enneigés. Toronto est une ville aux multiples facettes capable d’offrir un grand nombre de possibilités dans le développement d’une intrigue, car son urbanisation cohabite avec la nature. Cela dit, l’idée de prendre pour cadre des villes plus petites, plus humaines, m’est tout aussi séduisante.

Décider quels décors seront au service d’un roman, la place de la magie et des différentes communautés qui interagissent entre elles prend au final la forme d’un véritable concept qui permettra à une histoire de respecter les codes d’un genre spécifique, tout en l’enrichissant grâce à la part d’originalité qu’on souhaite lui apporter. Je prends toujours un certain plaisir à créer les lieux récurrents où se retrouveront les protagonistes de mes romans. Un bar, une boutique, un établissement scolaire, une maison ou un appartement…  deviennent quasiment au fil des chapitres des personnages à part entière aux yeux des lecteurs.

J’estime qu’un univers cohérent et attractif a pour conséquence positive de fidéliser le lecteur. Raison pour laquelle le contexte est un élément à ne surtout pas négliger lorsqu’on aborde un projet d’histoire, surtout en urban-fantasy. Et puis, il faut avouer qu’il y a un intérêt sans cesse renouvelé à entreprendre la création d’un univers avec des fondations entièrement neuves. Il arrive que lesdits univers demandent bien sûr plus de travail que d’autre pour être mis en place. C’est ainsi qu’une romance historique ou une intrigue à connotations gothique nécessitent une documentation qui ne laisse que peu de place à l’improvisation. Les décors et les mœurs de l’époque dans laquelle s’inscrira le récit doivent faire l’objet d’un soin vigilant. Pour illustrer la réussite d’un univers d’urban-fantasy, on peut saluer entre-autre le talent de Kalayna Price qui en la matière, accomplie un travail remarquable sur sa série Alex Craft. La ville de Nekros conçue par l’auteure présente une grande richesse littéraire et ne manque pas d’enflammer l’imaginaire. Alex Craft évolue au sein d’un contexte peuplé par les nécromanciens, les fantômes, les sorciers et les faës : un univers renforcé par un historique consistant ainsi que par une multitude de lieux pas toujours des plus originaux, mais qui font néanmoins le bonheur des lecteurs.

Chaque genre littéraire requière l’élaboration d’un univers sur-mesure, qu’il s’agisse de romance paranormale, de fantasy, de young adult… L’environnement qui servira de terrain d’aventure aux personnages, avec ses lois, son époque, ses décors, ses us et coutumes… confère une aura littéraire palpable que le lecteur sait apprécier et reconnaître. Loin d’être superflue, la création du contexte est la colonne vertébrale d’un roman qui canalise toute l’attention et l’inventivité de son auteur. L’urban-fantasy offre un si large horizon d’imaginaire qu’il serait dommage pour un romancier de brider sa créativité, celle-là même qui modèle la matière des mots et invite à des évasions sans limites ni frontières.

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Anges d’Apocalypse, Tome 1

Résumé : Deux corps pour une seule âme. Impossible selon vous ? C’est pourtant le fardeau que j’endure suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j’ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine, je l’ai tué, mais en attendant quelle plaie ! La nuit, je suis Famine, l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse, et ex-meurtrière qui s’est reconvertie dans la profession de garde du corps. Et lorsque vient le jour, je me trouve coincée avec l’identité de Samantha, une lycéenne des plus ordinaires. Comme si je n’avais pas déjà suffisamment d’ennuis avec deux vies à mener de front, la Cour des sorciers de Toronto vient de me confier la protection de son lord. Il faut dire que certains de ses dissidents se sont mis en tête de le supprimer. Cette fois-ci, je n’ai pas le droit à l’erreur, même si mon côté humain a choisi le mauvais moment pour s’enticher d’un étrange garçon, le genre craquant, mais véritable nid à problèmes… Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

Vous pouvez retrouver l’auteur sur :

Facebook https://www.facebook.com/page.auteur.stephanesoutoul?fref=ts

Twitter @stephanesoutoul

Merci à l’auteur vous pouvez gagner un exemplaire signé du Tourment des Aurores. Le concours est international et se termine le 28 Septembre. Pour participer, vous devez remplir la forme rafflecopter. Si vous ne savez pas utilisez Rafflecopter, rendez-vous ici.
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62 thoughts on “Guest Post ~ Stephane Soutoul ~ Concours

  1. Inessa m’a beaucoup parlé en bien de la plume de Stephane, ce guest-post me donne d’autant plus envie de découvrir une de ses œuvres! Je me lance! Merci pour ce concours et bonne chance à tous!

  2. J’aime beaucoup Stéphane Soutoul, je vous recommande de le lire, on sent l’amour du livre, des histoires, et un gros travail pour être le plus juste possible dans son récit, même en imaginaire ^^

  3. Tu as vraiment bien fait de me dire de venir faire un tour car cela fait longtemps que je suis curieuse à propos de cet auteur.
    Je croise les doigts! 😉

  4. Voici un auteur français que je n’ai jamais lu mais qui me tente vraiment bien…. Encore une fois, merci pour les super interviews de cet event et les concours géniaux!!

  5. Super ce post !!! Intéressant de voir comment un auteur travail 🙂 Je tente ma chance avec joie car je suis pas certaine qu’on trouve facilement les romans de cette maisons d’Éditions au Québec et j,avoue que les romans de Soutoul me font bien envie 🙂 Merci encore …

  6. Coucou, je participe avec très grand plaisir et je croise les doigts. Je vous remercie beaucoup ainsi que Stéphane Soutoul pour ce magnifique concours. Bises 🙂

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