Navigating the Shadow World: The unofficial guide to Cassandra Clare’s The Mortal Instruments de Liv Spencer (VO)

Résumé (Traduction personnelle) : En plus d’être une exploration ainsi qu’une célébration littéraire de la fascinante série de fantasy pour jeunes adultes, ce guide plonge le lecteur dans le riche univers de Cassandra Clare et sa franchise Les Chroniques des Chasseurs d’Ombres, classée au New York Times best-seller list. Avec des dissections à la fois intelligentes et très accessibles de chaque volume des séries The Mortal Instruments et The Infernal Devices, Liv Spencer nous fournit ici la meilleure chose à côté du codex d’un Chasseur d’Ombres avec des commentaires sur les livres ainsi que des références sur le folklore, les légendes et la littérature. Le guide raconte aussi l’histoire de Cassandra Clare en tant qu’auteure publiée, en partant de la journaliste qui écrivait des fanfics jusqu’à l’auteure à succès qu’elle est devenue aujourd’hui. Il explore aussi le cast ainsi que l’équipe qui a adapté le premier tome de la série avec le film The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres, dont la première sortie a eu lieu aux Etats Unis en août 2013. Il se penche sur les fans de la franchise, une communauté passionnée qui est tout sauf banale. De l’Enclave à Chairman Meow et de la vérole démoniaque aux canards ignobles, Navigating the Shadow World est à la fois une introduction perspicace dans le monde de Cassandra Clare et un livre d’accompagnement satisfaisant pour les fans.

Avis : J’ai lu les trois premiers tomes de la Cité des ténèbres il y a longtemps mais je me souviens de les avoir adorés tous les trois. Comme j’envisage de reprendre la série un de ces jours, ce petit guide était donc une bonne occasion pour moi de replonger dans l’univers de Cassandra Clare. Il m’a permis de me remémorer certains détails que j’avais oubliés et de découvrir d’autres que je ne connaissais pas du tout, notamment sur la série prequel The Infernal Devices.

Le livre se divise en six parties. Dans la première partie on découvre le parcours de Cassandra Clare qui de journaliste, est devenue l’auteure que l’on connait aujourd’hui. La deuxième partie se focalise sur l’ensemble de la série La Cité des ténèbres. La troisième et la quatrième partie sont consacrées au film The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres. La cinquième partie quant à elle porte sur la série The Infernal Devices (La Cité des ténèbres : Les origines) et enfin, une sixième partie, assez courte est dédiée aux fans de La Cité des ténèbres.

C’était intéressant d’apprendre toutes sortes de choses sur l’auteure et son univers. Je dois avouer que je ne savais pas grand-chose concernant la vie de Cassandra Clare et découvrir toutes ces anecdotes sur elle et sur son parcours d’écrivain était quelque chose d’assez plaisant. Le guide met également l’accent sur tout le travail de recherche que Cassandra Clare a dû effectuer sur les anges, les démons, les faes, les mythes, les légendes, les runes afin de pouvoir donner naissance à The Mortal Instruments. Pour The Infernal Devices, il a fallu faire des recherches sur le Londres de l’époque victorienne ainsi que sur tout ce qui touchait au steampunk. On découvre aussi les différents lieux que les personnages ont visité dans les romans : non seulement ceux situés dans le New York d’aujourd’hui mais aussi ceux situés à Londres et qui ont inspiré l’auteure pour sa série se déroulant à l’époque victorienne. Le tout est accompagné de quelques photos en noir et blanc ainsi que quelques illustrations. On apprend également que l’auteure s’est inspirée de textes tels que le poème épique de Milton, Le Paradis perdu ou encore La Divine Comédie de Dante pour créer le monde des Chasseurs d’Ombres.

A travers ce livre on découvre ce que l’auteure a voulu exprimer dans certaines scènes. Il y a tout un tas de choses que je n’avais pas forcément deviné même en lisant les romans et l’analyse que nous fournit Liv Spencer à ce sujet est très intéressante. Ce livre est donc riche en détails et en petites anecdotes et j’avoue que ça m’a donné envie de replonger à nouveau dans la saga. Et ce n’est pas tout ! Dans ce guide, on a également des infos sur la nouvelle série de Cassandra Clare, The Dark Artifices, dont le premier tome, Lady Midnight est attendu pour 2015. Cette nouvelle série se situe toujours dans l’univers des Chasseurs d’Ombres. Liv Spencer évoque également The Bane Chronicles, une série plusieurs ebooks consacrés à Magnus Bane que Cassandra Clare a co-écrit avec Sarah Rees Brennan et Maureen Johnson.

En ce qui concerne le film The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres (qui est sorti depuis peu en France), là encore, nous avons droit à des anecdotes, des infos sur les coulisses ainsi que quelques secrets de tournage. L’accent est également mis sur le degré d’implication de l’auteure sur ce projet. Mais le plus important ici est sans nul doute la présentation du cast. Chaque acteur/actrice a en effet droit à sa petite fiche avec sa bio ainsi qu’une petite photo. Etant une grande fan de Jonathan Rys Meyer, je peux vous dire que j’étais bien contente de lire sa fiche ! 😀

Pour conclure je dirais donc que Navigating the Shadow World est un livre indispensable pour tous les fans de La Cité des ténèbres et qu’il constitue un excellent complément à la saga.

3mon pseudo

Once Burned by Jeaniene Frost

Night Prince, Book 1

Synopsis: She’s a mortal with dark powers…

After a tragic accident scarred her body and destroyed her dreams, Leila never imagined that the worst was still to come: terrifying powers that let her channel electricity and learn a person’s darkest secrets through a single touch. Leila is doomed to a life of solitude…until creatures of the night kidnap her, forcing her to reach out with a telepathic distress call to the world’s most infamous vampire…

He’s the Prince of Night…

Vlad Tepesh inspired the greatest vampire legend of all—but whatever you do, don’t call him Dracula. Vlad’s ability to control fire makes him one of the most feared vampires in existence, but his enemies have found a new weapon against him—a beautiful mortal with powers to match his own. When Vlad and Leila meet, however, passion ignites between them, threatening to consume them both. It will take everything that they are to stop an enemy intent on bringing them down in flames.

Review : I am a huge fan of the author Jeaniene Frost and her Night Huntress series. So I was very curious about her new series, Night Prince, as it focuses on Vlad, a secondary character from the Night Huntress series who had almost upstage Bones as he was so intriguing.

In the Night Prince series, the story is not narrated by Vlad himself but by Leila , the heroine of this new spin-off series. Since the accident that nearly cost her life, Leila has a power comparable to the greatest superheroes of comics: she can not only see the darkest secrets of people when she touches them (or when she touches an object belonging to them ) but in addition, she can electrocute them. This terrible ability forced her to leave her family and live on the fringe of society. Leila works in a traveling circus, which allows her to never stay long in one place and to not attract attention to herself. She performs trampoline acts with her friend Marty, a vampire dwarf who considers her as his daughter. But her life will be turned upside down the day she is kidnapped by a group of vampires. They want to use her powers in order to locate Vlad to ambush him…

I really enjoyed Once Burned ! Vlad was already one of my favorite characters in the Night Huntress series and I was eager to find out more about him. Well I have to say that concerning this point, this book has been up to my expectations because it was a real pleasure to see him here. Overall we can say that Vlad is true to form compared to what we had glimpsed of him in the other saga.

So he remained roughly the same, that is to say arrogant and overconfident but also very mysterious. All of this does not make him less endearing, on the contrary. Very protective towards the members of his lineage, he is therefore highly respected and even if sometimes his behaviour is quite terrifying, we discover other facets of his personality that make him more appealing to us. He is not like Bram Stoker’s hero at all and hates that people compare him to this character. We already knew some details about him through his appearances in the Night Huntress series but here we learn more : we have subtle glimpses into his past, his enemies, and that has made ​​him one of the creatures the most feared of all. But there is still so much to find out about him… Vlad is a fascinating character and his impressive gift of pyrokinesis makes him even more daunting.

But Leila is not outdone. She is a very intelligent young woman and she has personality. She would do anything to protect her family and friends, without acting impulsively. She is a thoughtful heroine. Her painful past made ​​her stronger. Her first encounter with Vlad is quite unusual because it is done by telepathic contact. Vlad is used to be listened to and obeyed without any discussion. But Leila has none of it and does not hesitate to rebel herself and stand up to him throughout the novel.

I loved the relationship between these two main characters. The romance is well established and evolves in a subtle way. Indeed, our two heroes are attracted, fascinated and intrigued by each other but without the early outpouring of love or feelings. Instead, they try to know better each other and try to stop the danger threating them. We feel that there is something very strong that is being created between them, but Vlad is a very complex man, and we will have to wait the sequel to see how this relationship will evolve.

The plot is well developed. Jeaniene Frost keeps us in suspense from beginning to end with her flowing but effective writing style. The rhythm of the story is good, full of action and suspense. The identity of the villain is slow in coming and I have to admit that I’d like to discover more things about him and his motivations. The end leaves us with new questions and now I can’t wait to read Book 2 to find out what will happen next.

4-5mon pseudo

La Mort dans l’âme de Jeaniene Frost

Le Prince des ténèbres, Tome 1

Résumé : Dans l’univers de Chasseuse de la Nuit…

Leila dispose un pouvoir terrifiant : elle voit les secrets les plus sombres des gens qu’elle touche. Raison pour laquelle des créatures de la nuit l’enlèvent et la forcent à entrer en contact télépathique avec le plus célèbre vampire du monde. Lorsque Vlad et Leila se rencontrent, la passion menace de les consumer… Mais un vieil ennemi du vampire, rôde dans l’ombre, bien déterminé à les voir littéralement brûler.

Avis : Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis une grande fan de l’auteure Jeaniene Frost et du couple Cat et Bones. J’étais donc curieuse de découvrir sa nouvelle série, Le Prince des ténèbres, d’autant plus qu’il met en avant Vlad, un personnage secondaire de la série Chasseuse de la Nuit mais qui avait bien failli voler la vedette à ce cher Bones, tellement il était intriguant.

Dans La Mort dans l’âme, l’histoire est racontée non pas par Vlad lui même mais par Leila, l’héroïne de cette nouvelle série spin-off. Depuis son accident qui a failli lui coûter la vie, Leila détient un pouvoir digne des plus grands super-héros de bande dessinée : elle peut non seulement voir les secrets les plus sombres des personnes lorsqu’elle les touche (ou lorsqu’elle touche un objet leur appartenant) mais en plus, elle peut les électrocuter. Cette terrible capacité l’a contrainte à s’éloigner de sa famille et à vivre en marge de la société. Leila travaille dans un cirque ambulant, ce qui lui permet de ne jamais rester bien longtemps au même endroit et ainsi, ne pas attirer l’attention sur elle. Elle effectue des numéros de trampoline en duo avec son ami Marty, un nain vampire, qui la considère comme sa fille. Mais sa vie va être complètement chamboulée le jour où elle est enlevée par un groupe de vampires. Ces derniers veulent se servir de ses pouvoirs dans le but de localiser Vlad, afin de lui tendre une embuscade…

J’ai vraiment adoré ce premier tome ! Vlad était déjà l’un de mes chouchous dans la série Chasseuse de la Nuit et je n’avais qu’une hâte, en savoir plus sur lui. Et bien je dois dire que de ce côté là, ce livre a été à la hauteur de mes espérances car ça a été un véritable bonheur de le retrouver ici. Dans l’ensemble, Vlad reste égal à lui même et assez fidèle à ce qu’on avait entraperçu de lui dans l’autre saga de Jeaniene Frost.

Il est donc resté à peu près le même, à savoir très arrogant et trop sûr de lui même mais aussi très mystérieux. Tout cela ne le rend pas pour autant moins attachant, bien au contraire. Hyper protecteur vis-à-vis des siens et des membres de sa lignée, il est par conséquent très respecté et même s’il se comporte parfois de façon assez effrayante, on découvre d’autres facettes de lui qui le rendent encore plus sympathique à nos yeux. Il ne ressemble en rien au Dracula de Bram Stoker et a horreur qu’on le compare à ce personnage. On connaissait déjà quelques détails le concernant grâce à ses apparitions dans Chasseuse de la Nuit mais ici, on en apprend davantage : on découvre quelques bribes de son passé, ses ennemis, ainsi que ce qui a fait de lui l’une des créatures les plus redoutées de toutes. Mais il reste encore tellement de choses à découvrir à son sujet… C’est un personnage fascinant, on ne peut que tomber sous son charme et son impressionnant don de pyrokinésie le rend encore plus intimidant.

Ceci dit Leila n’est pas en reste. C’est une jeune femme très intelligente, qui a du caractère et qui est prête à tout pour protéger ses proches et ses amis, sans pour autant agir de manière impulsive. C’est une héroïne posée et réfléchie et son passé douloureux l’a rendue plus forte. Sa première rencontre avec Vlad est assez insolite puisqu’elle se fait par contact télépathique. Vlad a l’habitude d’être écouté et obéi sans la moindre discussion. Mais Leila ne l’entend pas de cette oreille et n’hésite pas à se rebeller et à lui tenir tête tout au long du roman.

J’ai beaucoup aimé la relation qui se noue entre nos deux personnages principaux. La romance est bien construite et évolue de manière assez subtile. En effet, nos deux héros sont attirés, fascinés et intrigués l’un par l’autre, sans pour autant qu’il y ait dès le début effusion d’amour ou de sentiments. Au contraire, ils apprennent à se connaître et tentent de mettre un terme à la menace qui pèse sur eux. On sent qu’il y a quelque chose d’assez fort qui est en train de se créer entre eux mais Vlad reste un homme très complexe et il va falloir attendre la suite pour voir comment évoluera cette relation.

L’intrigue quant à elle est très bien ficelée. Jeaniene Frost nous tient en haleine du début jusqu’à la fin avec sa plume fluide mais efficace. L’histoire est bien rythmée, pleine d’action et de suspense. L’identité du méchant tarde à nous être révélée et du coup je dois avouer que j’aimerais bien en savoir davantage sur lui et sur ses motivations. La fin nous laisse sur de nouvelles interrogations et il me tarde maintenant de lire le tome 2 pour découvrir ce qu’il va se passer ensuite.

4-5mon pseudo

Seirei Produce #1 de Tooko Miyagi

Seirei Produce, Volume 1

Résumé : Shiina est connue pour démolir tout ce qu’elle touche et est surnommée « divinité destructrice ». Alors qu’elle part pour l’école, un garçon en costume japonais traditionnel apparaît et lui annonce qu’elle est désormais à lui ! Il prétend être un esprit de Mizukagami, descendu sur cette terre pour devenir un dieu…

Une vie commune démarre alors entre un esprit particulièrement égoïste et la divinité destructrice !

Avis : Ce titre des éditions Soleil manga me faisait de l’œil depuis un bon moment déjà. Je ne connaissais pas du tout la mangaka Tooko Miyagi. J’avais entendu parler d’elle à travers son autre série Comme un chat sur le sol mais sans jamais l’avoir lu. Du coup du coup j’étais assez curieuse de découvrir Seirei Produce, d’autant plus que c’est une série très courte, composée de deux volumes seulement, ce qui est une bonne chose en soi car au moins on est sûr de ne pas se ruiner ! 😀

Au final je dois dire que Seirei produce s’avère être une agréable surprise. J’ai pris énormément de plaisir à lire ce premier volume qui est absolument hilarant du début jusqu’à la fin.

En apparence, Shiina est une lycéenne tout ce qu’il y a de plus ordinaire sauf que ça n’est pas le cas. En effet, la jeune fille a la fâcheuse tendance de détruire tout ce qu’elle touche ! Téléphones portables, sèche-cheveux, meubles… aucun objet ne lui résiste, au point que cela lui a valu un surnom : « divinité destructrice ». Un jour, en se rendant au lycée, elle tombe sur un jeune homme bien étrange. Ce dernier prétend être un esprit venu du ciel pour devenir un dieu. Mais pour cela, il lui faut des adorateurs et il compte bien faire de Shiina sa première fidèle, ce qui n’est pas du tout du goût de notre héroïne au caractère bien trempé.

Shiina se retrouve donc embarquée dans des situations toutes plus cocasses les unes que les autres. L’humour est omniprésent. Il faut dire que Shiina et Amane y sont pour beaucoup. Le moins qu’on puisse dire est que rien qu’à eux deux, ils font des étincelles. Amane est prétentieux et égocentrique. Il croit que tout lui appartient, qu’il peut tout contrôler et que tout lui est dû, ce qui a le don d’irriter Shiina au plus haut point. J’ai adoré les voir se chamailler pour un oui ou pour un non, ils étaient vraiment très drôles. Mais les autres personnages ne sont pas en reste. Ainsi on a Gojô, le serviteur de Amane, ou encore Fûta, le premier envoyé de l’Ujigami et même Chisa. Tous apportent un petit quelque chose à l’histoire et je les ai tous trouvé très attachants. C’était vraiment amusant de voir Amane et Gojô découvrir toutes ces choses qu’ils ne connaissent pas ainsi que les habitudes humaines.

Le graphisme est plutôt agréable, riche en détails, avec des trames et des décors bien travaillés. Les personnages aussi sont plutôt réussis et font assez adulte. Au niveau de l’édition, là non plus rien de spécial à signaler, la qualité du papier est tout à fait correcte et la couverture rose pastel est sobre mais non moins élégante.

Bref, vous l’aurez compris, c’est une belle découverte. J’ai vraiment beaucoup aimé Seirei Produce et il me tarde maintenant de lire le tome 2 pour connaître le dénouement de cette petite histoire.

4Titre VF : Seirei Produce
Titre VO : 精霊プロデュース (Seirei Produce)
Auteur : MIYAGI Tôko
Type : Shojo
Genre : Romance, Fantastique, Comédie
Éditeur VF : Soleil
Collection : Soleil – Shojo
Prix : 6.99 €
Nombre des volume(s) VF : 2 (Terminé)
Nombre de volume(s) VO : 2 (Terminé)

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L’Épouse du Dieu de l’eau #2 de Yun Mi-Kyung

L’Épouse du Dieu de l’eau, Volume 2

Résumé : Habaek est un enfant le jour et retrouve son apparence d’adulte durant la nuit. Mais Soah l’ignore et à chaque fois qu’elle croise Mooi, son cœur bat la chamade.

Un jour, elle apprend qu’Habaek et Mooi seraient une seule et même personne. Elle monte alors un stratagème afin d’en avoir la preuve… !!

Avis : J’avais tellement aimé le premier volume de L’Épouse du Dieu de l’eau, au point que je me suis précipitée sur amazon pour commander les trois volumes suivants. J’étais vraiment impatiente de découvrir ce que la manhwaka nous réservait pour la suite.

Dans ce volume on retrouve une Soah toujours aussi perdue. Elle a vraiment du mal à cerner Habaek. Puis elle est intriguée par Mooi, cet homme mystérieux et à la personnalité complexe, qui n’apparaît qu’à la nuit tombée. A chacune de ses visites, son cœur bat la chamade, elle ne peut s’empêcher d’être très attirée par lui mais refuse de trahir son jeune époux. C’est alors que Taeuljinin, le médecin (et inventeur) du palais lui révèle l’improbable : Mooi et Habaek seraient en fait une seule et même personne. En proie au doute, elle essaye donc de trouver un moyen afin de vérifier si c’est vrai ou pas.

Ce deuxième tome est aussi bon que le premier, voire peut être encore mieux car on apprend des petites choses au sujet de certains personnages secondaires par le biais de petits retours en arrière. Il reste encore pas mal de zones d’ombres à éclaircir et les indices nous sont donnés au compte-gouttes mais petit à petit, on découvre quelques éléments. Ainsi on a un petit aperçu de Mura lors de son arrivée au pays de l’eau. Mais que ce soit Mura, Houyé et même Taeuljinin, tous semblent avoir des secrets et se comportent de façon assez étrange, sans parler de la mère de Habaek qui vient embrouiller encore plus les choses. De nombreux mystères planent autour de Nakbine, la première épouse de Habaek et j’avoue que je suis très curieuse d’en savoir plus sur elle.

Pour le moment, L’Épouse du Dieu de l’eau est une série que j’apprécie énormément, de par son graphisme et son scénario. Ce qui est dommage en revanche c’est que les retours en arrière surviennent assez brusquement, parfois en plein milieu d’une action et il n’est pas toujours évident de distinguer le passé du présent. D’ailleurs, en ce qui concerne les scènes d’action, là encore, elles ne sont pas toujours très claires, ce qui peut poser parfois quelques difficultés de compréhension. Mais ça reste très agréable à lire. L’Épouse du Dieu de l’eau est une série complètement à part et je dois dire que j’aime beaucoup l’univers de cette manhwaka. Les dessins sont toujours aussi superbes, riches en détails et le petit poème au début est très joli. J’ai hâte de lire le volume 3 pour en savoir plus ! 😀

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Titre VF : L’Épouse du Dieu de l’eau
Titre VO : 하백의 신부 (Habaek)
Auteur : YUN Mi-kyung
Type : Sunjung-Sunjeong
Genre : Romance, Conte
Éditeur VF : Clair de lune
Prix : 7.95 €
Origine : Corée – 2006
Nombre des volume(s) VF : 10 (En cours)
Nombre de volume(s) VO : 20 (En cours)

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The Summer Prince by Alaya Dawn Johnson

Synopsis: A heart-stopping story of love, death, technology, and art set amid the tropics of a futuristic Brazil.

The lush city of Palmares Três shimmers with tech and tradition, with screaming gossip casters and practiced politicians. In the midst of this vibrant metropolis, June Costa creates art that’s sure to make her legendary. But her dreams of fame become something more when she meets Enki, the bold new Summer King. The whole city falls in love with him (including June’s best friend, Gil). But June sees more to Enki than amber eyes and a lethal samba. She sees a fellow artist.

Together, June and Enki will stage explosive, dramatic projects that Palmares Três will never forget. They will add fuel to a growing rebellion against the government’s strict limits on new tech. And June will fall deeply, unfortunately in love with Enki. Because like all Summer Kings before him, Enki is destined to die.

Pulsing with the beat of futuristic Brazil, burning with the passions of its characters, and overflowing with ideas, this fiery novel will leave you eager for more from Alaya Dawn Johnson

Review: Immediately I was very attracted by this book. The synopsis was very attractive too and the cover so beautiful, to the point that I couldn’t resist. The idea of a futuristic Brazil where human sacrifices are practiced was something quite new to me and I was very curious to discover more things about it. Unfortunately, my enthusiasm quickly collapsed with the first few pages. 🙁 Indeed I didn’t manage to connect to the story and I really regret it because it’s the first time I read such an original novel.

So here we are in Palmares Três, a pyramid-shaped city governed only by women. At the head of this matriarchal society, there is a ‘Queen’ and the ‘Aunts’. Once every five years, a king is elected. His influence within the government will be more or less significant depending on whether we are in a lunar or solar year. But the most important thing here is that no matter what if they are lunar or solar, all kings are killed during a ritual whose purpose is to designate the Queen. Enki has just been elected. He is the Summer King so he has no much time to live. But Enki is not like the other Kings because he comes from the ‘verde’, the most disadvantaged area of the city, it’s located at the base of the pyramid.

To tell the truth, I don’t know what to think about this book. Even if I didn’t like Alaya Dawn Johnson’s writing style, I must recognize that The Summer Prince didn’t leave me indifferent. It is a very original but also a very complex novel. I had to go back and read again many passages to make sure I understood everything. Many things annoyed me during my reading. The words invented by the author bothered me: while some of them seemed easy enough to guess, others, however, seemed to me less obvious. So because of all this futuristic vocabulary, I had some difficulties to picture most of the descriptions. Another point that annoyed me: the absence of chapters. The book is divided into four main parts which are in fact the four seasons of a year. The novel itself is already quite complicated so it’s confusing to have such a division. Finally the lack of information about the world before the cataclysm and everything that led to the creation of Palmares Três and its unique system is quite unsettling. Nothing is really explained and the little things we discover in this book are unclear. In short everything is rather confusing.

Concerning the characters, it was hard for me to really appreciate them. The heroin, June lives only for her art. She’s a rebellious teenager who is trying to find herself. Her relationships with her mother are conflicting. June reproaches her mother the death of her father and blames her of remarrying someone else. A strange relationship starts between June, her best friend, Gil and Enki. I must say I didn’t expect that eroticism occupies such an important place in this kind of book. Indeed, the author broaches topics like homosexuality, bisexuality or prostitution in original ways. Enki is an enigmatic character and the presence of some passages from his point of view didn’t really help me to understand him better. I liked Gil however but unfortunately he is the character that is less present. The ending is fairly predictable but it’s the most logical and in the end I’m rather satisfied with this conclusion.

To conclude I think The Summer Prince is a very original exotic reading but unfortunately I didn’t enjoyed it. A good point however: all the references to traditions, culture and the Brazilian folklore. There are many words in Portuguese as well as many musical references and even cooking! It was interesting.

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Le Prince d’été d’Alaya Dawn Johnson

Résumé : Il y a quatre cents ans, le monde tel que nous le connaissons a connu une fin tragique. Désormais, sur la côte de ce que l’on appelait jadis le Brésil, ce sont les femmes qui dirigent la légendaire ville-pyramide de Palmares Três. La Reine ne cède le pouvoir à un homme qu’une fois tous les cinq ans, à un Prince d’été dont l’histoire enfiévrera la cité le temps d’une année.

Pour June Costa, la vie n’est qu’art. Ses œuvres géniales – des peintures murales aux hologrammes, en passant par des tatouages lumineux – impressionnent, voire irritent ses professeurs tout autant que ses camarades. Elle rêve de remporter le prestigieux Trophée de la Reine pour jouir d’une célébrité instantanée et de tous les privilèges qui vont avec. Un rêve qu’elle n’avait jamais remis en question… jusqu’à ce qu’elle rencontre Enki.

Fraîchement élu Prince d’été, Enki est le garçon dont tout le monde parle à Palmares Três. Mais lorsque June le regarde, elle voit plus loin que ses fascinants yeux d’ambre et sa samba ravageuse : elle reconnaît en lui un artiste total, comme elle. Ensemble, June et Enki décident alors de créer un chef-d’œuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu’impose le gouvernement matriarcal. Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d’Enki…
Or, à l’instar de tous les Princes d’été qui l’ont précédé, Enki va devoir être sacrifié.

Avis : D’emblée j’ai été très attirée par ce livre. Le résumé était très alléchant et la couverture d’une telle beauté, au point que je n’ai pas pu résister. L’idée d’un Brésil futuriste où l’on y pratiquait des sacrifices humains était quelque chose d’assez nouveau et j’étais très curieuse de découvrir ce que cela pouvait donner. Malheureusement, mon enthousiasme est vite retombé et ce dès les premières pages car finalement je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire et je le regrette vraiment car c’est la première fois que je lis un roman aussi original. 🙁

Nous voici donc à Palmares Três, une ville ayant la forme d’une pyramide, gouvernée uniquement par des femmes. A la tête de cette société matriarcale, il y a une « Reine », puis des « Tantes ». Une fois tous les 5 ans, un Roi d’été est élu. Son influence au sein du gouvernement sera plus ou moins significative selon que l’on se trouve dans une année lunaire ou solaire. Mais la chose la plus importante à retenir de tout cela est la suivante : qu’ils soient lunaires ou solaires, tous les rois sont sacrifiés lors du rituel visant à désigner la Reine. Enki vient tout juste d’être élu Roi d’été, il ne lui reste donc plus beaucoup de temps à vivre. Mais Enki n’est pas un Roi d’été comme les autres car il vient du « verde », le quartier le plus défavorisé de la ville, celui qui est situé à la base de la pyramide.

A vrai dire je ne sais pas trop quoi penser de ce livre : qu’on adhère ou qu’on n’adhère pas au style d’écriture d’Alaya Dawn Johnson, il faut reconnaître que Le Prince d’été ne laisse pas indifférent. C’est un roman très original mais aussi très complexe. Il m’a fallu revenir en arrière à plusieurs reprises pour m’assurer que j’avais bien tout compris. Plusieurs éléments m’ont gênée dans ma lecture. Les mots inventés par l’auteure m’ont posé quelques difficultés. Si certains semblaient assez faciles à deviner, d’autres en revanche, m’ont paru moins évidents. Du coup, à cause de tout ce vocabulaire futuriste, j’ai eu beaucoup de mal à visualiser la plupart des descriptions. Autre point qui m’a un peu perturbée : l’absence de chapitres. Le livre est divisé en quatre grandes parties qui correspondent en fait aux quatre saisons d’une année. Le roman en lui-même étant déjà assez compliqué, c’est plutôt déroutant de se retrouver avec tel découpage. Enfin, le manque d’informations sur le monde d’avant, sur tout ce qui a conduit à la création de Palmares Três et de son système unique est assez déstabilisant. Rien ne nous est vraiment expliqué et les quelques bribes d’infos qu’on trouve ici et là ne sont pas très claires. Bref tout est assez confus.

En ce qui concerne les personnages, là encore, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à eux. L’héroïne, June ne vit que pour son art. C’est une adolescente en pleine rébellion et qui se cherche elle-même. Les rapports qu’elle entretient avec sa mère sont conflictuels. Elle lui reproche la mort de son père et son remariage avec une femme. Une relation assez étrange se crée entre elle, son meilleur ami, Gil et Enki. Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que l’érotisme occupe une place aussi importante dans ce type de roman. En effet l’auteure aborde des thèmes tels quel l’homosexualité, la bisexualité ou encore la prostitution de manière assez originale. Enki est un personnage énigmatique et la présence de certains passages de son point de vue ne m’a pas vraiment aidé à mieux le comprendre. J’ai beaucoup aimé Gil en revanche mais malheureusement, c’est le personnage qui est le moins mis en avant. La fin est assez prévisible mais c’est la plus logique et au final je suis assez satisfaite de cette conclusion.

Pour finir je dirais que Le Prince d’été est une lecture très originale et ô combien dépaysante mais qui malheureusement ne m’a pas emballé plus que ça. Un point positif toutefois : les nombreuses références qui touchent aux traditions, à la culture et au folklore brésilien. Les termes en portugais sont nombreux ainsi que les références musicales et même culinaires, de quoi changer les idées de ceux qui sont à la recherche d’un moment d’évasion.

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