Petite Rose d’Anne Denier

Côté Face, Tome 3

Résumé : La colère, la rage, la violence jusqu’au dernier souffle de vie. Je n’ai pas choisi cette guerre, je n’ai pas voulu cette souffrance qui me garde éveillé la nuit et obscurcit mes jours. Je n’étais que leur jouet à tous. Et moi ? Qui me sauvera ?

Avis : Anne Denier possède un talent incontestable pour ce qui est d’écrire des histoires. Côté Face et Noces de Lune étaient deux romans fantastiques. Après la fin du second en 2012, je ne m’attendais pas vraiment à une suite et c’est vrai qu’une grosse partie de l’histoire est partie se cacher dans les tréfonds de ma mémoire. A dire vrai, je me rappelle que le premier tome se passait à Montpellier, que le deuxième mettait en avant Clara, une femme difficile et pourtant… Les noms de certains personnages ont résonné dans la tête, des noms que j’avais déjà entendus mais c’était parfois difficile de les resituer. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas vraiment gênant mais c’est vrai que ça m’a aussi donné envie de me replonger dans les premières histoires pour tout me remettre en mémoire et ainsi lier certains évènements.

Vous ai-je dit qu’Anne Denier est impressionnante ? Parce que c’est réellement le cas ! Les années défilent au cours de son histoire, se mélangeant, s’entremêlant mais toujours d’une façon parfaite. On peut avoir peur d’être perdu quand on ne connait pas le talent de l’auteur pour ce format-là, mais je peux vous assurer que ce n’est pas le cas. Bien sûr, il faut faire attention à la période pour comprendre si nous sommes en 1911 quand notre héroïne est une toute jeune fille essayant de se libérer de son passé, des visions qu’elle a, des gens qui médisent sur elle ; si nous sommes quelques années plus tard, quand, jeune femme, elle se rend en France pour travailler au milieu de la guerre et des soldats blessés ou encore en 1974, quand elle est vieille femme, grand-mère et que l’on découvre ce qu’elle est devenue. De nombreuses périodes se mélangent donc au cours des chapitres, des évènements toujours très importants nous sont relatés. Il n’est pas possible d’avoir un aperçu réel de chaque moment de la vie de la jeune femme mais c’est ainsi que l’on reconstitue le puzzle de sa vie. Mais ne vous attendez pas à une jolie petite histoire, c’est très différent de cela… L’auteure a parfaitement su retranscrire l’horreur de la jeunesse de l’héroïne, son envie de se libérer, d’expliquer qu’elle n’est pas folle, de garder son frère auprès d’elle, de son besoin ensuite de se cacher en France loin de tous, de refaire sa vie pour oublier tous les démons de son passé. Non ce n’est pas une histoire simple mais c’est une histoire magnifique, pleine d’émotions, de douleur, d’espoir, mais c’est aussi une histoire que l’on est incapable de poser avant de l’avoir finie, une histoire qui nous vide mais qui nous emplit de tant d’autres choses…

J’avais oublié combien j’avais aimé les deux premiers tomes, j’avais oublié les sentiments qu’ils m’ont fait ressentir, mais j’ai retrouvé tout cela ici et bien plus encore. D’ailleurs c’est avec plaisir que l’on découvre certains évènements de la vie des personnages que nous connaissons depuis le début de la saga : Côme, Clara, Nébel… Oui beaucoup de choses nous attendent dans ce roman comme vous pouvez le voir. J’avoue que j’étais impatiente de lire la fin de l’histoire pour comprendre ce qu’il en était exactement du pacte que l’héroïne nous dit avoir passé, de comprendre comment elle en est arrivée là après tous les obstacles qu’elle a dû affronter ou encore comprendre ses liens avec sa famille.

Vous l’aurez compris, j’ai été complètement emportée par Petite Rose et je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la saga si vous ne la connaissez pas encore. Je pense que vous ne serez pas déçu du voyage !

5
mellianefini

 

Noces de Lune d’Anne Denier

Côté Face, Tome 2

Résumé : Il n’était plus.
Ainsi il y avait bien une fin à cette histoire. Trois cents ans de souvenirs se bousculèrent dans ma tête, des ruelles de Prague aux salons de Berlin, dans la douleur et les regrets.
Je l’ai tant aimé.
Nous nous sommes tant déchirés.

 


Avis: Le premier roman, Côté Face avait été une réelle surprise pour moi et c’est vrai que j’ai mis un peu de temps pour commencer le second de peur d’être déçue. Il faut dire qu’on s’attache beaucoup aux personnages et c’est assez difficile de se dire que l’on changera radicalement de point de vue. On ne sait pas si on s’attachera autant à Clara ou si l’on arrivera à s’intéresser autant à cette histoire qu’à la première. Mais quelle erreur, l’histoire de Clara et Côme est fascinante et c’était un plaisir de la découvrir.

Il est difficile au début du livre de vraiment comprendre ce qu’il se passe et qui sont vraiment les personnages. Il nous faudra attendre quelques chapitres pour vraiment mettre en place tous les protagonistes et comprendre qui ils sont réellement. Comme dans le livre précédent, plusieurs périodes/siècles se côtoient les unes à la suite des autres. On peut ainsi suivre environ trois moments de l’histoire différents, découvrant progressivement la vie de Clara. Avant que je ne commence le roman, l’auteure m’a dit « tu adoreras détester Clara ». C’était une remarque assez étrange et je me suis demandée si je pourrais aimer un livre sur un personnage que je n’aimerais pas. Mais je comprends mieux maintenant. On ne déteste pas vraiment Clara, mais on déteste certaines de ces attitudes et certaines de ses actions. On la découvre : jeune fille égoïste, en quête de liberté, un oiseau enfermé dans une cage et qui bataille de toutes ses forces. Elle ne fait pas attention aux conséquences de ses actes et n’est intéressée que par ses propres intérêts. Elle pense avoir un cœur aussi dur que la pierre, et c’est vrai que c’est le cas, mais il existe aussi quelques exceptions. Clara va cependant évoluer tout au long de l’histoire, et on apprendra à vraiment la connaître. Bien sûr, sa nature restera la même, mais on comprendra un peu mieux ses choix et ses actions. On pourra d’ailleurs lui pardonner certaines quand on déterminera les causes, mais c’est vrai que peu de choses l’intéressent à part elle-même et c’est ce qui est le plus important pour elle. Sa vie n’a pas toujours été rose et même si on ne connait pas le début, on découvre les obstacles qu’elle a surmontés et les peines qu’elle a eues, le mal qu’elle a dû affronter. C’était vraiment fascinant de pouvoir la suivre au travers de l’histoire.

De loin, on pourra aussi croiser les personnages du premier roman, notamment Côme avec qui elle a une relation particulière. Mais on verra aussi notre jeune héroïne du premier tome sans vraiment l’approcher et bien sur Nebel en fin de roman. J’étais vraiment surprise de le revoir ici et c’était vraiment un grand plaisir d’avoir quelques pages à son sujet. Ça sera très rapide, mais cela nous permettra d’assembler petit à petit les pièces du puzzle qu’Anne Denier nous sème sans ses romans.

C’est toujours impressionnant de voir la façon dont l’auteure écrit ses romans, mélangeant les siècles et les années facilement, nous perdant et nous faisant comprendre les histoires de chacun. Je pense que c’est une manière de faire assez compliquée et je ne connais qu’un seul autre auteur qui a la même façon de fonctionner. Je dois dire que c’est vraiment une très belle idée et c’est un sentiment très différent que l’on a en fin de livre. Je suis d’ailleurs à présent très curieuse de découvrir ce qu’on nous aura concocté pour le troisième tome et je l’attends vraiment avec impatience.

Côté Face d’Anne Denier

Coté Face, Tome 1

Résumé :J’étais en retard et si ce n’avait pas été le cas, jamais je n’aurais pris ce tram et jamais je ne l’aurais rencontré. Lui. Celui qui allait détruire ma vie en réveillant une mémoire qui sommeillait en moi et dont j’ignorais l’existence.

Un autre côté de moi-même.

“Te séduire, t’emmener, te torturer, te violer et t’assassiner.”

J’avais une vie.

Avis : J’étais très curieuse au sujet de ce livre depuis sa sortie, il faut dire que j’avais lu de nombreux avis très positifs et Vanessa m’en avait fait l’éloge plusieurs fois. J’ai été vraiment très contente quand j’ai eu aussi l’occasion de me lancer dedans. Il faut dire que ce roman est mis en scène à Montpellier la ville ou je suis née. Alors vous pensez que je la connais bien et c’est la première fois que je peux vraiment reconnaître les lieux sans avoir à les imaginer. Rencontrer le nom des quartiers, les places, les restaurants, c’était vraiment très rigolo. J’avoue que c’était déjà un bon point pour moi dès le début.

C’est vrai que j’étais tout de même assez anxieuse de ne pas apprécier le tome autant que les autres. J’ai souvent le souci d’attendre trop d’un livre que tout le monde aime et d’être déçue au dernier moment. Mais j’ai finalement été complètement surprise par cette histoire. Notre héroïne est une jeune fille encore au lycée et qui un jour va retrouver une photo d’elle avec au dos une inscription pour un rendez-vous. Bien que curieuse elle ne s’y rendra pas, mais c’est à partir de ce moment que sa vie est chamboulée. Elle va rencontrer Nebel, ce garçon qui va l’obséder sans qu’elle ne sache pourquoi. J’ai été tout de suite intriguée par ce  personnage, on ne comprend pas ce qu’il veut, ni ce qu’il cherche de notre héroïne et il faudra pas mal de temps avant de comprendre de quel côté il est.
On se demande si notre héroïne ne devient pas folle tout au long de l’histoire, car il faut dire qu’entre tout il est difficile de vraiment suivre ce qu’il se passe. Mais petit à petit les choses se mettent en place bien qu’il reste une grande part d’ombre dans l’histoire. Je pense d’ailleurs que les autres tomes nous permettront de comprendre un peu plus tout ce qui nous manque. Le roman est aussi entrecoupé de scènes du passé. J’ai beaucoup apprécié suivre chacune d’entre elles, même s’il m’a fallu un peu de temps pour assembler le puzzle du récit. Et j’attendais à chaque fois avec impatience ce retour dans le passé. Il faut dire que l’histoire était vraiment intrigante, des plus complexes et sombre quand nous suivions ces passages. Je l’avoue par contre, je n’ai pas lu les poèmes qui étaient disséminés dans l’histoire ; comme après le premier, je n’ai pas vraiment compris ce que cela m’apportait, puis j’étais vraiment curieuse de passer au chapitre suivant.
Ce roman est donc une jolie découverte, nous présentant un genre que l’on rencontre très peu, fantastique et sombre. Il ne me reste à présent qu’à me lancer dans le deuxième tome.

Guest post avec Anne Denier et concours


Anne Denier est l’auteur de l’envoûtante saga Côté face. Les deux premiers tomes sont déjà parus : Côté faceet Noces de Lune. Côté face sera réédité très prochainement.

Saga Côté face
Présent
18 décembre
Montpellier
Je poussai la porte vitrée du hall de la gare, un vent piquant et humide me fouetta le visage quand je fis quelques pas dehors. Cinq mois après avoir passé cette même porte pour quitter la ville, je revenais.
Seule.
J’observais la rue, les colonnades de la gare, les pavages bleutés, les rails incrustés dans la chaussée et luisants sous la lueur des lampadaires, l’alignement des palmiers de la rue de Verdun, les frondaisons du square… Je fermai les yeux. Derrière moi, résonnaient les annonces et le grondement des trains ; devant le bruissement des arbres, les murmures de la circulation et le brouhaha des piétons.
J’inspirai profondément l’air froid.
L’odeur familière de la ville réveilla les souvenirs de mon enfance, de ma vie insouciante, de cette tranquille normalité que j’avais perdue.
Tintement.
Chuintement.
J’ouvris précipitamment les yeux. Tout proche, un tramway bleu à motif d’hirondelle blanche quittait son arrêt. Mon sang se figea, l’air devint épais, irrespirable. Mon cœur se serra.
Douleur.
Comme un coup de poignard en pleine poitrine, ouvrant des blessures à peine cicatrisées, le tram passa à quelques mètres de moi. C’était dans une rame comme celle-là que tout avait commencé, car j’étais en retard, car nos chemins s’étaient croisés, un matin.
Te séduire.
Nauséeuse, tremblante, je revécus un instant ce moment fugace, ce premier regard qui n’avait duré qu’une fraction de seconde.
Le tramway s’éloigna dans un murmure. J’avais su dès mon départ de Hambourg que revenir dans cette ville serait difficile, mais je n’avais pas compris à quel point. Une goutte d’eau s’écrasa sur ma joue. Je levai les yeux vers le ciel.
La nuit.
Instinctivement, je posai la main sur mon épaule.
La peur.
Les souvenirs de cette nuit d’avril remontèrent, la course dans les ruelles, la pluie battante, l’éclat de la lame d’acier qui s’élève.
T’emmener
Le goût du sang.
Te torturer
Je sursautai et revins brutalement au présent. Je ne pouvais pas rester planter là, pas si proche de la fin du voyage. Je me dirigeai vers l’arrêt de tram.
Rentrer chez moi.
Malgré tout.
Te violer
Oublier.
Je montai sur le quai, achetai un ticket à l’automate et m’assis sur le banc, raide, prête à bondir à tout instant. J’observai les gens qui allaient et venaient. Comment réagirais-je si on me reconnaissait ? Si je reconnaissais quelqu’un ?
Le tramway arriva, s’arrêta. Mon regard passa d’une fenêtre à l’autre, tandis que je me dirigeais vers la porte la plus proche et appuyais sur le bouton d’ouverture. Mon cœur me faisait mal, ma respiration était laborieuse. Je déglutis difficilement.
Hors de question de reculer !
J’allai m’asseoir à l’avant de la rame, dos à la vitre, et observai chaque voyageur. Huit hommes, cinq femmes, certains les yeux rivés à l’écran de leur téléphone, d’autres plongés dans le paysage, une jeune fille lisait un épais roman, un retraité somnolait. Pas un seul n’avait fait attention à moi. Pourquoi l’aurait-il fait ?
Un arrêt passa.
Une vieille dame descendit, trois adolescents braillards montèrent. Leur visage avaient quelque chose de familier qui me mit mal à l’aise. Ils restèrent debout, gesticulant, riant, s’amusant à se lancer je ne sais quoi. Leur jouet vint s’écraser contre le panneau d’affichage juste à côté de moi.
Mon regard ne suivit pas l’objet jusqu’au sol, une image fixée sur la paroi l’avait arrêté avant.
Oh mon Dieu !
Ma photo.
AVIS DE RECHERCHE
Mon nom.
Disparue le 9 août à Montpellier
18 ans, 1,72m, cheveux noirs, yeux marron, peau mate.
Si vous possédez la moindre information, contactez la Police de Montpellier :
Un numéro de téléphone.
Mon sang s’était cristallisé dans mes veines, j’oubliai de respirer. Je m’étais transformée en statue de sel, foudroyée par un retour à la réalité brutal.
Et t’assassiner.
Incapable de réagir, je vis l’adolescent s’approcher, ramasser son jouet et le lancer à ses amis en criant. Il ne m’adressa pas un regard. Ni à moi, ni à la photo placardée là.
Le visage de ma mère, puis de mon père m’apparurent, la culpabilité m’écrasa. Je suffoquai. En partant ce matin d’août, pas une minute je n’avais pensé à eux, ni aux conséquences, j’avais juste pensé à moi.  Je m’étais enfuie, j’avais couru après une chimère.
Avaient-ils la moindre idée de l’inutilité de cette affiche ?
J’avais passé cinq mois entre Berlin, Prague et Hambourg, avec des personnes d’une autre époque, au cœur d’une vengeance vieille d’un siècle, dans la vie d’une autre, il y a longtemps.
Un arrêt me fit revenir à la réalité.
Deux hommes descendirent, l’adolescente qui lisait, excédée par le vacarme du groupe de jeunes, changea de place et vint s’asseoir à à peine un mètre de moi, juste devant le panneau d’affichage. Elle ne me jeta pas un regard, ne prêta aucune attention à l’avis de recherche.
Pardon papa et maman ! La fille prodigue revenait, j’étais redevenue moi-même et rentrais à la maison.
L’adolescente replongea dans son livre. La couverture représentait une femme ailée.
Un ange ?
Un téléphone sonna. Le demoiselle posa son ouvrage à cheval sur sa cuisse et tira son portable de sa veste. Elle pianota un instant avant de reprendre sa lecture.
Nouvel arrêt.
Le groupe d’ados descendit, ainsi que deux hommes. Un couple et une jeune femme montèrent.
Le calme revint. Je jetai un œil par la fenêtre. Des pères Noël pendaient aux façades, des guirlandes lumineuses zébraient la rue… Des gens allaient et venaient, des voitures circulaient. Nous ralentîmes, la voie formait un coude à cet endroit là. Nous passâmes devant une boulangerie puis un coiffeur. Je me levai en apercevant le portail bleu du N°28.
Rien n’avait changé, absolument rien.
Je m’approchai de la porte juste avant que le tram s’arrête. La fille au livre me rejoint et nous sortîmes ensemble avant de prendre un chemin différent. Je descendis la rue, traversai, m’engageai dans une autre. Inconsciemment, je ralentis le pas jusqu’à atteindre la complète immobilité devant le parking du cabinet médical de mon père, pétrifiée face à la maison où j’avais grandi.
De la lumière perçait par la fenêtre de la cuisine, je voyais des ombres mouvantes derrière les rideaux, je reconnus la silhouette de Maman.
J’hésitai.
En quittant Hambourg, j’avais décidé de leur raconter toute la vérité, toute l’histoire depuis la rencontre dans le tram : les cauchemars, pourquoi on avait voulu me tuer, qui était l’homme de l’ascenseur…
Tout
Même s’ils devaient me faire interner ensuite, rien ne pouvait être pire que ce que j’avais déjà vécu.
Mais, pour commencer, je devais avancer et sonner à la porte. Qu’allai-je leur dire ? Coucou, c’est moi ?
Je pris une grande inspiration, serrai les dents et les poings. J’avais trop fait souffert ma famille pour m’enfuir à nouveau, pour les faire attendre d’avantage.
Mes pieds de plomb, les jambes raides, les ongles enfoncés dans mes paumes, en apnée, je traversai la maigre distance qui me séparait de la porte décorée d’une couronne de Noël. Lever la main, sonner, me demanda un effort surhumain.
Le chien de mon frère aboya, ma mère lui ordonna sèchement de se taire. Sa voix me fit monter les larmes aux yeux. Je me mordis la lèvre, baissai le regard pour me donner le courage de ne pas m’enfuir. J’avais si honte.
La clef tourna dans la serrure.
Mon cœur manqua un battement.
La porte s’ouvrit.
« Bon… »
Maman ne put terminer son mot. Je me forçai à lever les yeux, à la regarder en face. Elle était pâle, émaciée, pétrifiée par la surprise.
Le silence dura une seconde encore, elle avait du mal à réaliser que j’étais là, devant elle. Soudain elle poussa un cri strident, se jeta sur moi, m’attrapa et me serra contre elle à me briser les os.
— Ma chérie ! Oh mon dieu, tu es là, tu es vraiment là !
Elle pleurait et criait à la fois.
— Où étais-tu ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Ça, c’était une longue histoire.
Tome 1 : Côté face
Tome 2 : Noces de lune
Tome 3 : Petite Rose
Tome 4 : Chanson d’enfant

Site web de l’auteur : http://coteface.e-monsite.com

Vous pouvez également suivre toute l’actualité de la saga en rejoignant la page Facebook qui lui est consacrée ici


Merci à Anne Denier pour ce guest post. Vous pouvez gagner ce magnifique bracelet et cette superbe broche accompagnés de leur jolie boite ainsi que des marques pages. Le concours est ouvert à la France Métropolitaine uniquement et se termine le 1er Octobre.

Sorry the giveaway is only for the ones who live in France as it’s too fragile to send it internationally.

 

a Rafflecopter giveaway

List for all the giveaways 

Liste de tous les concours