Après de Stephen King

Résumé : Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.
Obsédant et émouvant, ce nouveau roman de Stephen King nous parle d’innocence perdue et des combats qu’il faut mener pour résister au mal.

L’auteur se met à hauteur de petit bonhomme avec une aisance bluffante, pour chroniquer un apprentissage. Sabrina Champenois, Libération.

Stephen King au top de sa forme. Clementin Goldszal, Elle.

Une écriture toujours élégante. Dense et accrocheur. Michel Valentin, Le Parisien.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marina Boraso.

Avis : J’ai beau avoir vu plein d’adaptations des romans de Stephen King à la télé ou au cinéma, jamais il ne m’est venu à l’esprit de lire un de ses livres. Probablement parce que la plupart du temps, j’étais assez satisfaite de ces adaptations cinématographiques, si bien que du coup je ne ressentais pas vraiment le besoin de les lire. Il était donc grand temps que je rectifie cette erreur. Et comme première lecture pour débuter dans le vaste univers du maître de l’épouvante, je suis tombée sur ce roman assez court, Après. Je me suis dit qu’il pourrait être un bon point de départ.

Dans ce livre, on suit Jamie Conklin, le jeune narrateur de cette histoire. Et comme c’est souvent le cas avec les histoires de Stephen King, Jamie n’est pas un enfant comme les autres en ce sens qu’il possède un don bien étrange : il voit et entend les morts avant qu’ils ne disparaissent.

Dès les premiers chapitres, Jamie nous raconte, non sans une note d’humour, sa jeunesse. Ainsi le premier tiers du livre passe en revue son enfance, son adolescence, les rapports qu’il entretient avec sa mère et Liz (la policière), ainsi que sa capacité à voir les morts. Le personnage principal de cette histoire étant très jeune, le ton est léger et assez agréable à lire malgré les gros mots fréquemment utilisés. Il faut dire que Stephen King se met tour à tour dans la peau d’un petit garçon devenu adolescent puis jeune adulte, le tout en adoptant un style d’écriture à la première personne, en phase avec son narrateur et ses différents âges.

Cela lui permet également d’aborder avec un peu plus de légèreté des sujets importants, des évènements assez graves survenus dans les années 2000, notamment la crise des subprimes et la Grande Récession de 2008.

Au début c’était assez intéressant et ce petit garçon est drôle et très attachant. Cependant, au bout d’une centaine de pages, on commence tout de même à trouver le temps long. Honnêtement il ne se passe pas grand-chose alors que cette histoire est supposée (et c’est Jamie lui-même qui l’affirme) être une histoire d’épouvante. Or le roman comporte moins de 350 pages et on finit donc immanquablement par se demander quand est-ce qu’on aura droit à un peu d’action. Finalement, les choses sérieuses ne commencent vraiment qu’à partir du chapitre 20, soit page 122.

En ce qui me concerne, la magie n’a pas vraiment opéré, je n’ai que moyennement accroché. Pas assez d’épouvante à mon goût sans doute. Je m’attendais à lire quelque chose qui me donne un peu de frissons mais ça n’a pas été du tout le cas ici. Qui plus est j’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la mystérieuse “lumière morte” mais le roman ne nous apporte aucune réponse à ce sujet. En revanche j’ai été surprise par la révélation qui nous est balancée en fin de livre et qui concerne le narrateur, j’avoue que je ne m’y attendais pas.

En conclusion, si vous voulez plonger dans l’univers fascinant et anxiogène de Stephen King, si vous êtes à la recherche d’une bonne histoire d’horreur, ou de sensations fortes, alors, ce livre n’est pas le meilleur des choix. Cependant c’était une lecture assez divertissante qui m’a permis de faire passer le temps.

 

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