Later by Stephen King

Synopsis : The son of a struggling single mother, Jamie Conklin just wants an ordinary childhood. But Jamie is no ordinary child. Born with an unnatural ability his mom urges him to keep secret, Jamie can see what no one else can see and learn what no one else can learn. But the cost of using this ability is higher than Jamie can imagine – as he discovers when an NYPD detective draws him into the pursuit of a killer who has threatened to strike from beyond the grave.

Review : I may have watched plenty of adaptations of Stephen King’s novels on TV or in the cinema, but it never occurred to me to read one of his books. Probably because most of the time, I was quite satisfied with these film adaptations, so I didn’t really feel the need to read them. So it was high time for me to correct this mistake. And as a first read to enter the vast universe of the master of horror, I stumbled upon this relatively short novel, ‘Later’ and I thought it could be a good starting point.

In this book, we follow Jamie Conklin, the young narrator of this story. And as is often the case with Stephen King’s stories, Jamie is not an ordinary child in the sense that he has a rather strange gift : he sees and hears the dead before they disappear.

From the first chapters, Jamie tells us, not without a touch of humor, about his childhood. Thus, the first third of the book reviews his childhood, adolescence, the relationships he has with his mother and Liz (the female cop), as well as his ability to see the dead. The main character of this story being very young, the tone is light and quite enjoyable to read despite the frequent use of strong language. Actually the author takes turns putting himself in the shoes of a little boy who becomes a teenager and then a young adult, all while adopting a first-person writing style in tune with his narrator and his different ages.

This also allows him to approach with a bit more lightness important and quite serious events that occurred in the 2000s, notably the subprime crisis and the Great Recession of 2008.

At first, it was quite interesting and this little boy is funny and very endearing. However, after about a hundred pages, it starts to feel a bit long. It’s dragging. Honestly, not much happens even though this story is supposed to be a horror story (as Jamie himself claims). The novel is less than 350 pages long (French edition), so inevitably, you begin to wonder when you’ll get some action. In the end, things don’t really get serious until Chapter 20.

As for me, the magic didn’t work and I didn’t really get hooked by this book. Perhaps not enough horror for my taste. I expected to read something that would give me a bit of a chill, but that was not the case here. Moreover, I would have liked to know more about the mysterious ‘dead light,’ but the novel does not provide any answers on this matter. On the other hand, I was surprised by the revelation thrown at us at the end of the book concerning the narrator; I admit I didn’t see that coming.

In conclusion, if you want to immerse yourself into Stephen King’s fascinating and anxiety-inducing universe, if you are looking for a good horror story or a thrill ride, then this book is not the best choice. However, it was a fairly entertaining read that helped pass the time.

Après de Stephen King

Résumé : Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.
Obsédant et émouvant, ce nouveau roman de Stephen King nous parle d’innocence perdue et des combats qu’il faut mener pour résister au mal.

L’auteur se met à hauteur de petit bonhomme avec une aisance bluffante, pour chroniquer un apprentissage. Sabrina Champenois, Libération.

Stephen King au top de sa forme. Clementin Goldszal, Elle.

Une écriture toujours élégante. Dense et accrocheur. Michel Valentin, Le Parisien.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marina Boraso.

Avis : J’ai beau avoir vu plein d’adaptations des romans de Stephen King à la télé ou au cinéma, jamais il ne m’est venu à l’esprit de lire un de ses livres. Probablement parce que la plupart du temps, j’étais assez satisfaite de ces adaptations cinématographiques, si bien que du coup je ne ressentais pas vraiment le besoin de les lire. Il était donc grand temps que je rectifie cette erreur. Et comme première lecture pour débuter dans le vaste univers du maître de l’épouvante, je suis tombée sur ce roman assez court, Après. Je me suis dit qu’il pourrait être un bon point de départ.

Dans ce livre, on suit Jamie Conklin, le jeune narrateur de cette histoire. Et comme c’est souvent le cas avec les histoires de Stephen King, Jamie n’est pas un enfant comme les autres en ce sens qu’il possède un don bien étrange : il voit et entend les morts avant qu’ils ne disparaissent.

Dès les premiers chapitres, Jamie nous raconte, non sans une note d’humour, sa jeunesse. Ainsi le premier tiers du livre passe en revue son enfance, son adolescence, les rapports qu’il entretient avec sa mère et Liz (la policière), ainsi que sa capacité à voir les morts. Le personnage principal de cette histoire étant très jeune, le ton est léger et assez agréable à lire malgré les gros mots fréquemment utilisés. Il faut dire que Stephen King se met tour à tour dans la peau d’un petit garçon devenu adolescent puis jeune adulte, le tout en adoptant un style d’écriture à la première personne, en phase avec son narrateur et ses différents âges.

Cela lui permet également d’aborder avec un peu plus de légèreté des sujets importants, des évènements assez graves survenus dans les années 2000, notamment la crise des subprimes et la Grande Récession de 2008.

Au début c’était assez intéressant et ce petit garçon est drôle et très attachant. Cependant, au bout d’une centaine de pages, on commence tout de même à trouver le temps long. Honnêtement il ne se passe pas grand-chose alors que cette histoire est supposée (et c’est Jamie lui-même qui l’affirme) être une histoire d’épouvante. Or le roman comporte moins de 350 pages et on finit donc immanquablement par se demander quand est-ce qu’on aura droit à un peu d’action. Finalement, les choses sérieuses ne commencent vraiment qu’à partir du chapitre 20, soit page 122.

En ce qui me concerne, la magie n’a pas vraiment opéré, je n’ai que moyennement accroché. Pas assez d’épouvante à mon goût sans doute. Je m’attendais à lire quelque chose qui me donne un peu de frissons mais ça n’a pas été du tout le cas ici. Qui plus est j’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la mystérieuse “lumière morte” mais le roman ne nous apporte aucune réponse à ce sujet. En revanche j’ai été surprise par la révélation qui nous est balancée en fin de livre et qui concerne le narrateur, j’avoue que je ne m’y attendais pas.

En conclusion, si vous voulez plonger dans l’univers fascinant et anxiogène de Stephen King, si vous êtes à la recherche d’une bonne histoire d’horreur, ou de sensations fortes, alors, ce livre n’est pas le meilleur des choix. Cependant c’était une lecture assez divertissante qui m’a permis de faire passer le temps.

 

La Saignée de Cédric Sire

Résumé : « Est-ce que tu aimes ? » clame le site sous la photo d’un cadavre mutilé. Sur le Dark Web, il existe des espaces interdits où les voyeurs de la pire espèce assouvissent leurs pulsions.
Estel Rochand a été écartée de la police après une terrible bavure qui a causé la mort d’une innocente. Sa vie est en miettes, son couple à la dérive. Cette ancienne championne de boxe se fraie un chemin dans l’existence comme elle l’a toujours fait : à coups de poing. Prise dans un engrenage infernal, Estel a de plus en plus de mal à contrôler ses accès de violence. Quentin Falconnier, policier spécialisé en cybercriminalité, enquête sur un site du Dark Web qui propose des vidéos de torture et de mise à mort en direct. Qui se cache derrière cette « red room » appelée « La Saignée » ? Le jeune homme se lance corps et âme dans cette nouvelle croisade : découvrir l’identité du coupable derrière le masque du bourreau, et l’arrêter. Une plongée dans un monde où chacun doit affronter ses démons. Un polar ultra noir qui percute et vous laisse KO. Télé 7 Jours. PRIX MEDITERRANEE POLAR 2022. PRIX DES PETITS MOTS DES LIBRAIRES 2022. 

Avis : La Saignée est le dernier thriller en date de Cédric Sire. C’est aussi le 2e roman que je lis de cet auteur (après l’excellent Avec tes yeux, lu il y a quelques années et que j’avais bien apprécié 😁). Qu’en est-il de celui-ci ? Eh bien je dois dire qu’encore une fois j’ai beaucoup aimé. En effet, La Saignée se révèle être excellent thriller qui m’a tenu en haleine de bout en bout.

Lu en à peine quelques jours, j’ai été complètement happée par le récit. Une fois commencé, je n’ai tout simplement pas pu décrocher de ce livre, tellement j’étais absorbée par sa lecture.

Il faut dire que le style d’écriture y est aussi pour quelque-chose : à la fois agréable, concis et percutant, on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer ! Les chapitres quant à eux sont très courts, les pages se dévorent à un rythme effréné alors que ce roman comporte tout de même un total de 672 pages !

Et les personnages dans tout ça ? Tout au long du livre, nous faisons la connaissance de plusieurs protagonistes et antagonistes : on y trouve des personnalités de toutes sortes. Certaines sympathiques (c’est le cas du lieutenant Bellefonds), d’autres au contraire se révèlent particulièrement antipathiques et détestables au plus haut point. On retrouve aussi des personnages sans le moindre scrupule, manipulateurs, toxiques voire carrément effrayants. Parmi tout ce beau monde, on croise également des anti fans hystériques, une hackeuse de génie… bref des personnages variés et tous aussi intéressants les uns que les autres.

La Saignée est aussi un roman qui met en lumière des personnes efficaces et consciencieuses dans leur travail par opposition à d’autres qui elles tombent dans la facilité, ou qui font une fixette, allant même jusqu’à perdre la raison.

Il y a aussi beaucoup d’infos sur le Dark Web et le rôle des ICC (Investigateurs en Cybercriminalité) et tout un jargon informatique qui est employé. Tout était vraiment détaillé, ce qui montre bien tout le travail de recherche que l’auteur dû effectuer en amont pour agrémenter son récit. J’avoue par moments avoir été un peu perdue face à cette mine d’informations mais j’ai aussi appris pas mal de choses.

L’intrigue est bien ficelée. Dans les derniers chapitres, une véritable course contre la montre se met en place afin d’arrêter le coupable. Le sujet abordé est lourd et les crimes commis sont d’une violence et d’une barbarie inouïes. Qui plus est l’auteur parvient avec succès à semer le doute dans l’esprit du lecteur grâce notamment à des flashbacks qui viennent brouiller les pistes et ce jusqu’au twist, pour enfin nous offrir une fin digne de ce nom et plutôt satisfaisante car malgré toute l’horreur de la situation, on finit par voir la lumière au bout du tunnel.

Conclusion : C’est un thriller certes très sombre et extrêmement violent mais aussi terriblement addictif. J’ai passé un très bon moment en le lisant et je n’ai pas vu le temps passer. Il y a beaucoup d’action : les scènes de bagarres sont nombreuses, les coups partent un peu dans tous les sens. On n’a à peine le temps de souffler que c’est déjà reparti ! Un vrai cocktail explosif.

The Only Child by Seo Mi-ae

The Only Child, Book 1

Synopsis : An eerie and absorbing novel following a criminal psychologist who has discovered shocking and possibly dangerous connections between a serial killer and her stepdaughter

Criminal psychologist Seonkyeong receives an unexpected call one day. Yi Byeongdo, a serial killer whose gruesome murders shook the world, wants to be interviewed. Yi Byeongdo, who has refused to speak to anyone until now, asks specifically for her. Seonkyeong agrees out of curiosity.

That same day Hayeong, her husband’s eleven-year-old daughter from a previous marriage, shows up at their door after her grandparents, with whom she lived after her mother passed away, die in a sudden fire. Seonkyeong wants her to feel at home, but is gradually unnerved as the young girl says very little and acts strangely.

At work and at home, Seonkyeong starts to unravel the pasts of the two new arrivals in her life and begins to see startling similarities. Hayeong looks at her the same way Yi Byeongdo does when he recounts the abuse he experienced as a child; Hayeong’s serene expression masks a temper that she can’t control. Plus, the story she tells about her grandparents’ death, and her mother’s before that, deeply troubles Seonkyeong. So much so that Yi Byeongdo picks up on it and starts giving her advice.

Written with exquisite precision and persistent creepiness, The Only Child is psychological suspense at its very best.

Review : This is the first Korean thriller book I read. And for a first time, I found it was a pretty good book. So I rated it 4 out of 5.

Why 4 ? Well, firstly because even though I liked it, it was predictable. There were clues at every page that were making us guess the ending. So I wasn’t surprised by the outcome.

Secondly the female protagonist was quite disappointing. She often mentions Clarisse Starling from The Silence of the Lambs but she is far from being like her. She totally lacked common sense and made stupid decisions. In short, typical of the protagonists you see in some dark thrillers or horror stories/movies. But she was not the only one. It was the same for the serial killer in jail. He was not as impressive as Hannibal Lecter ! But aside that, it was interesting. I liked the smart police officer and his colleague but unfortunately we don’t get to see them often, only in the first chapter and towards the end.

In this book, distinctions are made between people with antisocial personality disorder. Everything is clear and easy to understand. There are many references to the movie The Silence of the Lambs of course but also to Yoo Young Chul (ie. The infamous South Korean serial killer, the one from the Netflix documentary The Raincoat Killer : Chasing a Predator in Korea).

About the writing style : I really apreciated the fluidness of this book. I don’t know if it’s because I’m a K-drama addict (especially crime dramas and thrillers and somehow got used to it) but everything seemed familiar to me and the author’s writing is clear and pretty simple. It was an easy read and I enjoyed it mainly for that.

What about the ending ? Predictable like I said earlier but satisfying. I know this book does have a sequel but i don’t feel the urge to read it right away. That said, I will try to read it as soon as I can. 😁

In conclusion: This is a very good introduction to the world of K-thrillers. And I’ll probably read more books like this in the future.

Bonne nuit maman de Seo Mi-ae

The Only Child, Tome 1

Résumé : Seon-gyeong, criminologue et professeure à l’université, est sollicitée par un détenu en attente de jugement. Cet homme, un serial-killer qui a assassiné treize femmes, veut lui parler – à elle seule. Seon-gyeong va devoir faire preuve de la plus grande prudence face à ce tueur hors norme, intelligent et manipulateur. Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux sa fille née d’un précédent mariage. Une enfant de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects, d’ailleurs…

Avis : Ce livre est le premier thriller coréen que j’ai lu. Et pour une première, j’ai trouvé que c’était un assez bon livre. Je l’ai donc noté 4 sur 5.

Pourquoi 4 ? Eh bien premièrement parce que même si j’ai aimé ce roman, il était prévisible. Tout au long des pages, il y avait des indices qui nous faisaient deviner la fin. Je n’ai donc pas été surprise par le dénouement. Deuxièmement, la protagoniste féminine était assez décevante. Elle mentionne souvent Clarisse Starling, l’un des personnages principaux du film Le Silence des Agneaux mais elle est loin de lui ressembler. Elle manque totalement de bon sens et prend des décisions stupides. En bref, typique des protagonistes que l’on trouve dans certains thrillers sombres ou histoires/films d’horreur. Mais elle n’est pas la seule, je peux dire la même chose du serial killer en prison. Il n’est pas aussi impressionnant qu’ Hannibal Lecter ! À part ça, c’était intéressant. J’ai bien aimé le policier intelligent et son collègue mais malheureusement on ne les voit pas souvent, seulement dans le premier chapitre et vers la fin.

Dans ce livre, des distinctions sont faites entre les personnes souffrant de troubles de la personnalité antisociale. Tout est clair et facile à comprendre. Il y a beaucoup de références au film Le Silence des Agneaux bien sûr mais aussi à Yoo Young Chul (c’est-à-dire le tristement célèbre tueur en série sud coréen, celui du documentaire Netflix The Raincoat Killer : Chasing a Predator in Korea).

A propos du style d’écriture : J’ai vraiment apprécié la fluidité de ce livre. Je ne sais pas si c’est parce que je suis une K-drama addict (notamment les dramas policiers et les thrillers et que d’une certaine manière je m’y suis habituée au style sud-coréen) mais tout m’a semblé familier et l’écriture de l’auteure est bien fluide, claire et assez simple. C’était une lecture facile et je l’ai appréciée principalement pour cela.

Qu’en est-il de la fin ? Prévisible comme je l’ai dit plus haut mais satisfaisante. Je sais que ce livre a une suite mais je ne ressens pas le besoin de la lire tout de suite. Cela dit, j’essaierai de la lire dès que possible. 😀

En conclusion : C’est une très bonne entrée en matière dans l’univers des polars sud-coréens/K-thrillers. Et je lirai très probablement d’autres livres de ce genre dans le futur.

Holidays – Vacances

Hey guys,

We will be on vacation until middle August so happy holidays everyone and see you soon! 😉

_ _ _

Coucou tout le monde,

Le blog est en vacances jusqu’à la mi-août, alors nous vous souhaitons à tous de passer de très bonnes vacances et nous vous disons à très bientôt ! 😉

Captive in the Dark by C.J. Roberts

The Dark Duet, Book 1

Synopsis: Caleb is a man with a singular interest in revenge. Kidnapped as a young boy and sold into slavery by a power-hungry mobster, he has thought of nothing but vengeance. For twelve years he has immersed himself in the world of pleasure slaves searching for the one man he holds ultimately responsible. Finally, the architect of his suffering has emerged with a new identity, but not a new nature. If Caleb is to get close enough to strike, he must become the very thing he abhors and kidnap a beautiful girl to train her to be all that he once was.

Eighteen-year-old Olivia Ruiz has just woken up in a strange place. Blindfolded and bound, there is only a calm male voice to welcome her. His name is Caleb, though he demands to be called Master. Olivia is young, beautiful, naïve and willful to a fault. She has a dark sensuality that cannot be hidden or denied, though she tries to accomplish both. Although she is frightened by the strong, sadistic, and arrogant man who holds her prisoner, what keeps Olivia awake in the dark is her unwelcome attraction to him.

WARNING: This book contains very disturbing situations, dubious consent, strong language, and graphic violence.

Review: I do not usually read this kind of books that deals with very sensitive topics such as mistreatment of women, sexual slavery etc. That is really not my cup of tea so I was feeling apprehensive before starting this novel. But I confess that my curiosity was still stronger than the rest and after reading so many positive reviews about this book, I thought, “Why not? Let’s try, we’ll see!”

It is sure that Captive in the Dark remains to me a pretty intense reading as it is the first “dark romance” novel I read so I was a little bit surprised because I was not used to this kind of books. Indeed the atmosphere is very dark and oppressive. In this is a novel we have two point of view. For Livvie (the captive) the author uses the first person point of view and for Caleb (the abductor) the third person. The passages to Livvie’s perspective are quite disturbing and almost unbearable. Livvie will indeed be a victim of particularly abject violence and this starting from the beginning of the book.

This book is a suffocating story behind closed doors. The balance of power is created between the persecutor and his victim. Despite all she endures, Livvie is a young woman very strong mentally. She even manages sometimes to rebel and to stand up to Caleb. Then, little by little, her feelings become quite confused, everything becomes blurred in her head. Therefore, a special and disturbing relationship starts between these two characters. It was quite strange but at the same time, the author describes here very well the Stockholm syndrome.

As for Caleb, he is a very complex character, tortured and obsessed with revenge. He is also very unpredictable: sometimes he is cruel and ruthless, sometimes he is affectionate and concerned about the well-being of his captive. At first we hate him because of the evil things he does to Livvie and despite everything, C.J. Roberts manages to make us change our minds about this character. The reader even ends up to feel sympathy for this man certainly attractive but very dangerous. Although they were predictable, the revelations about him are atrocious. We finally understand his actions, his ultimate goal and his thirst for revenge.

In the end, even if the hardness of some scenes disturbed me a little, I must say that I devoured this novel. Once again, I will say it was an intense reading, something that may leave traces. But it was a good read. I was curious to know what would happen to Livvie: if she would avoid the terrible fate that Caleb had reserved for her. What I liked the most in this book is that it is well written. Even the harshest scenes are well written. There are many descriptions and details but without falling into vulgarity. The author’s writing is fluid and addictive throughout the book. Captive in the Dark ends on a cliffhanger that left me a bit dissatisfied but the excerpt taken from book 2 in the last pages announces a very interesting sequel plenty of twists that I will read with pleasure.

4mon pseudo