Un pape pour l’apocalypse de Jean-Luc Marcastel

Résumé : À Aurillac, le capitaine Malo Sinclair s’ennuie…
Il faut dire que Malo, jeune as prometteur de la police criminelle du quai des Orfèvres, avait tout pour monter vite et haut dans la hiérarchie… s’il n’avait eu la malheureuse idée de démolir le portrait d’un suspect, fils d’un ministre. Pour le protéger autant que pour le punir, son chef a décidé de le mettre « au vert ». Et pour ce faire, quoi de mieux qu’Aurillac, préfecture du Cantal, où l’on compte plus de vaches que d’habitants ?
Après deux ans, Malo est à la limite de la dépression.
C’est alors qu’on l’appelle pour une affaire de vol sur le chantier de fouille de l’abbaye Saint-Géraud récemment mise à jour. Une tête mécanique, incroyable vestige, presqu’une légende urbaine, a disparu. Enfin une affaire qui sort de l’ordinaire ! Mais, quand les cadavres pleuvent, Malo ne peut se dire qu’une chose : il n’en demandait pas tant…
Un polar ésotérique autour du personnage de Gerbert d’Aurillac, le sulfureux Pape de l’an Mil.

Avis : J’avais déjà pu découvrir Jean-Luc Marcastel avec un autre de ses romans et c’est vrai que j’étais curieuse de me plonger dans ce nouveau thriller.

L’idée de départ, mélangeant thriller et histoire semblait vraiment passionnante ! Nous découvrons ainsi le capitaine Malo Sainclair, exilé dans la campagne après un raté dans sa carrière. Sa vie est monotone jusqu’à ce qu’un site archéologique découvre un objet qui pourrait bien changer l’histoire. Cependant, celui-ci est très vite volé et Malo va suivre un tueur qui est prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Dans une traque qui lui fera faire le tour de l’Europe, notre enquêteur, va montrer à quel point il peut être déterminé. Accompagné d’une très belle professeure, mais aussi d’Albert, un personnage que l’on ne peut qu’apprécier, nos trois compères vont se retrouver dans une histoire qui va complètement les dépasser.

J’avoue que j’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l’histoire. J’ai eu du mal à m’y intéresser réellement jusqu’à un certain point. Pourtant, dès que le récit commence à bouger et que notre héros s’envole pour Londres, j’ai trouvé que l’action était plus présente, de même que la tension qui va rester jusqu’à la fin du roman. J’avoue que j’étais d’ailleurs assez surprise par quelques retournements de situation.

Dans tous les cas j’ai passé un bon moment avec ce roman, même si j’ai préféré la seconde partie.

 

17 thoughts on “Un pape pour l’apocalypse de Jean-Luc Marcastel

  1. Un polar ésotérique, pourquoi pas ?
    C’est bien que tu aies continué même si le début est un peu lent à se mettre en place (c’est un peu dommage d’ailleurs pour un polar). Au final, ça a l’air d’être une bonne surprise. Je me le note.

  2. Rhaaa j’ai toujours pas trouvé le temps de me lancer dedans, il faut vraiment que je me bouge le c… J’espère que j’accrocherai, malgré le début lent. J’aimais beaucoup ce genre de romans à une époque, mais ça fait un bout de temps que je n’en ai pas lu. Et comme j’ai récemment découvert l’auteur avec les Tellucidar, que j’ai adorés, j’avais envie de lire autre chose de lui.

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