Le Baron mis à nu & Le Vicomte mis à nu de Sally MacKenzie

Noblesse Oblige, Tome 5 & 6

Résumé : Si l’habit ne fait pas le baron…

Grace Belmont est surnommée « l’Amazone du Devon » et ce n’est pas pour rien : elle dépasse d’une tête tous ses soupirants. Tous, sauf un. Le baron Dawson. Et les formes généreuses de Grace, loin d’effrayer ce dernier, l’enchantent.
Mais elle est promise à un autre…
… il ne fait pas le vicomte non plus !
Jane Parker-Roth a renoncé à trouver un époux. C’est alors qu’un individu s’introduit dans la demeure de son hôte. Mais qu’observe donc le vicomte de Motton sur cette statue inconvenante ? Jane s’invite dans l’enquête de ce charmant intrus, et bientôt dans son coeur…

Avis :

Le Baron mis à nu

Quelle joie de retrouver encore une compile de deux romans de Sally MacKenzie. Cette série est toujours très agréable à lire et permet d’avoir une lecture légère et sans prise de tête quand on en a besoin. Ce roman se passe en même temps que « le Duc mis à nu », et c’était très drôle de voir les personnages principaux devenir secondaires dans celui-ci. Certains lieux se croisent, de même que certains événements, nous permettant de nous remettre en tête les autres histoires par la même occasion.

On découvre alors Kate et sa nièce Grace à Londres au cours d’un bal. Grace est promise à un homme qu’elle n’aime pas mais cela ne la dérange pas vraiment… ou du moins jusqu’à ce qu’elle rencontre le Baron Dawson. Dès qu’il l’a voit, le baron sait que cette femme serait parfaite pour être sa femme et il est déterminé à lui faire accepter une demande en mariage. Pourtant tout cela semble beaucoup plus difficile à mettre en application face à cette jeune femme obstinée. Ce n’est pas faute de voir que la jeune femme est intéressée elle aussi, mais d’autres complications familiales entre en jeu-là aussi. En parallèle à cette histoire, on suit aussi Kate et l’oncle du Baron : Alex. Ces deux personnes ont un passé commun, et alors qu’il a essayé des années plutôt de se marier avec elle, son frère lui a refusé sa main. Mais maintenant qu’ils sont plus âgés, les possibilités sont différentes ou c’est en tout cas ce que pense Alex. Mais bien sûr, c’est sans compter sur la détermination de la dame.

J’ai beaucoup aimé suivre cette histoire et les deux couples mis en scène. La romance entre Alex et Kate est évidente, mais alors qu’ils se sont attendus toute leur vie, des remparts se posent toujours entre eux. Pourtant Alex est déterminé à faire de Kate sa femme et espère ne plus avoir à attendre. Il est direct et franc mais aussi assez susceptible. Kate quant à elle essaie de s’imposer dans ses choix mais ce n’est pas vraiment sa nature et c’était assez drôle de voir leurs échanges à tous les deux. Malgré son âge, elle est très innocente et très peu sûre d’elle, ce qui la met dans des situations assez amusantes. Ils se complètent parfaitement l’un et l’autre pour cela. Pour ce qui est de Grace et du Baron je dois dire qu’ils se ressemblent tous les deux beaucoup. Ils sont tous les deux déterminés et n’ont qu’à faire des choses à ne pas faire en société. Pourtant j’ai beaucoup aimé voir que Grace malgré son attrait pour l’homme gardait toujours en tête que ce n’était pas lui qu’elle allait épouser. J’étais curieuse en tout cas de voir ce que Kate et Grace allaient faire en fin d’histoire et c’est vrai que je suis contente du dénouement et de la manière dont tout s’est déroulé. C’était encore une fois une bonne histoire même si je lis toujours tout dans le désordre.

Le Vicomte mis à nu

Après avoir lu le baron mis à nu, me voilà dans le Vicomte mis à nu. J’avoue que j’ai tout de suite été intriguée quand j’ai vu que celui-ci mettait en scène Edmund que l’on découvre en tant que personnage secondaire dans le premier et Lady Jane Parker-Roth, la sœur de John, personnage dont on a entendu aussi beaucoup parler. De plus, nous avons aussi une fois encore Winifred, la tante du Vicomte avec son singe et son perroquet qui provoquent toujours des situations complètement loufoques pour notre plus grand plaisir.

Lady Jane Parker-Roth a maintenant 24 ans et n’est toujours pas mariée, pourtant aucun homme ne l’intéresse vraiment à part Edmund, hélas, lui ne semble même pas la remarquer. Cependant, quand un soir, elle le découvre chez elle, cherchant un dessin, elle tombe à la fois sous son charme et s’impose dans sa mission. Il semblerait en effet, que des morceaux de dessins soient dissimulés dans la verge de statuettes hors du commun. Et alors que ces dessins peuvent les mettre gravement en danger, Jane est déterminée à aider Edmund à découvrir le fin mot de l’histoire qu’il soit d’accord ou non. Et il faut dire qu’il est rarement d’accord. Et alors que l’intrigue s’épaissit, nos héros devront affronter de nombreux dangers pour découvrir la vérité. Mais en plus de cela, voilà que les tantes du vicomte ont décidé de venir lui rendre visite pour l’obliger à trouver une femme. Et je dois dire qu’il serait malvenu de se mettre à dos ces dames si terrifiantes avec leurs nombreux animaux.

C’était très agréable d’avoir une héroïne telle que Lady Jane Parker-Roth. Elle est très différente de celles qu’on a l’habitude de voir, et bien qu’elle soit toujours célibataire, elle connait plus de choses qu’aucune jeune fille. C’était assez drôle de voir qu’elle n’hésitait pas à assumer ses envies et ne cherchait pas à suivre le sens des convenances. J’ai adoré voir les situations dans lesquelles elle arrivait à se mettre sans se rendre compte, certaines d’ailleurs très choquantes pour l’époque. Et assez étonnamment, elle ne cherche pas vraiment à se marier avec qui que ce soit, mais elle apprécie beaucoup Edmund et apprécierait beaucoup le connaître un peu plus. Pour ce qui est de ce dernier, je pense pouvoir dire qu’il est parfois assez frustrant de voir qu’il veut empêcher Jane de faire quoi que ce soit. Mais c’est toujours très drôle de voir la façon dont elle le manipule pour arriver à ses fins. Ils sont vraiment très mignons tous les deux et leur relation évolue petit à petit au cours du roman. J’étais assez impatiente de voir leur enquête progresser afin de découvrir le coupable. Et je dois dire que j’ai été totalement surprise quand j’ai découvert son identité car bien sûr je m’étais posé plusieurs fois la question sans parvenir à le suspecter.

C’était un nouveau très bon roman, plein d’humour comme à chaque fois et j’étais contente de pouvoir découvrir ces deux titres qui se lisent avec légèreté et facilité.

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mellianefini

Noblesse Oblige : Le Duc mis à nu + Le Marquis mis à nu de Sally MacKenzie

Le Duc Mis à Nu (Noblesse Oblige, 1)

Résumé : La chance ne sourit décidément pas à Miss Sarah Hamilton, fraîchement débarquée de Philadelphie. Son père lui a fait promettre sur son lit de mort de se rendre en Angleterre chez son oncle, le comte de Westbrooke, mais des marins maladroits ont fait tomber sa malle dans le port de Liverpool. Démunie et un peu perdue, Sarah se voit réserver un accueil pour le moins étrange dans l’auberge où elle compte passer la nuit. A son réveil : stupeur ! Un homme nu partage son lit ! La voici compromise, et mêlée aux dangereuses affaires de famille du très séduisant duc d’Alvord.

Avis : J’ai lu de nombreux livres de Sally Mackenzie, le dernier de cette série et ceux sortis de sa deuxième série et je les ai tous vraiment adoré. Aussi quand Milady s’est vu sortir une nouvelle version de la série combinant le premier et le deuxième tome, j’ai pensé que c’était l’opportunité de me mettre à la série à partir du début.

Le début de l’histoire m’a fait tout de suite penser à Lord Jack à tout prix, je l’avoue qui se passe de la même manière. Une fille dans un lit, un homme qui dort à côté d’elle et au matin, il décide que le mieux à faire est de l’épouser quand bien sûr la jeune femme n’est pas du tout d’accord. Mais la comparaison s’arrête là. En effet, Sarah vient de rentrer des Amériques pour retrouver son oncle, mais elle ne s’attend pas à découvrir que celui-ci est mort, laissant derrière lui un fils célibataire. Il lui est donc tout bonnement impossible de rester vivre avec lui. C’est alors qu’entre en jeu James, l’homme avec qui elle a été compromise et qui est bien déterminé à l’épouser coûte que coûte. Et alors qu’elle vit sous son toit avec deux chaperons, Sarah va voir sa détermination faiblir au vu des avances de l’homme qui ne rêve que d’elle. Il faut dire que tout le monde est bien déterminé à la voir finir avec ce duc. Pourtant sa réputation de débauché est loin de rassurer la demoiselle qui a bien des réserves.

J’ai beaucoup aimé ce roman, l’histoire entre ces deux personnages est vraiment mignonne. Bon il est vrai que certains points sont un peu plus difficiles à croire par rapport à d’autres mais j’ai pris un grand plaisir à suivre ce petit couple. Leur romance ne sera pas facile, et de nombreux obstacles se mettront sur leur chemin, notamment le cousin de James. Il est vrai que je ne m’attendais pas à avoir un tel vilain dans l’histoire, mais Sally a parfaitement réussi à écrire un homme de la pire espèce. Et j’étais vraiment curieuse de voir ce qui allait bien pouvoir se passer. Il faut dire que chacun de ses romans sont légers et très faciles à lire, ce qui nous permet de lire chacune des histoires avec une grande rapidité.

Je trouve vraiment que Sally MacKenzie a beaucoup de talent en romance historique et je me lance dès à présent dans la suite de la série. On retrouve un joli mélange d’humour, de romance et de complots. Je vous recommande vraiment de commencer ses livres, surtout qu’il n’y a aucun souci à commencer avec n’importe lequel.

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Le Marquis mis à Nu (Noblesse Oblige, 2)

Résumé : À la mort de son frère, Charles Draysmith devient le marquis de Knightsdale et, avec ce titre, hérite de la garde de ses jeunes nièces désormais orphelines. Incapable de s’en occuper seul et soucieux de fuir les assiduités des coureuses de dot, il propose un marché fort pratique à Emma Peterson, la gouvernante des demoiselles. Pour toute réponse, cette dernière lui lance un chien en porcelaine à la tête… Le nouveau marquis devra davantage user de sentiments que de raison s’il veut convaincre la belle rebelle de l’épouser.

Avis : Et voilà le deuxième tome des aventures de la série Noblesse Oblige. J’aime toujours pour ce genre de romance historique bien que je me rende compte que ma préférence va pour la série la Duchesse des Cœurs que j’apprécie aussi beaucoup.

Nous redécouvrons ici Charles, ce personnage que nous avions rencontré dans le premier tome. Son frère vient de mourir dans un accident et lui qui ne voulait pas de titres, se retrouve maintenant Marquis. Et bien sûr, il lui faut à présent trouver une femme. Chose qui ne lui plait pas du tout. Mais quand il rentre dans sa nouvelle demeure et qu’il découvre que son amie d’enfance s’occupe des deux filles de son frère, il se dit qu’il serait parfait de se marier avec elle et le lui fait savoir. Emma est amoureuse de Charles depuis qu’elle a 6 ans, et reste d’ailleurs toujours célibataire après 26 ans, ce qui est souvent un âge avancé pour cette époque. Dire qu’elle est choquée quand le marquis lui propose de l’épouser après 5 minutes serait un euphémisme. Et même si Emma l’aime beaucoup, elle refuse catégoriquement de se marier sans amour, même si devenir la mère des deux jeunes filles qu’elle garde ne serait pas si terrible. Mais non il lui faut plus et malgré ses envies et les demandes incessantes de Charles, notre héroïne est bien décidée à tenir bon et ne pas succomber, ou alors juste un peu.

L’histoire entre les deux est assez mignonne et le fait que Charles ne comprenne pas ce qu’Emma désire réellement est assez frustrant. Mais tout le monde va les aider à réaliser cette évidence, que ce soient les deux petites filles, la tante de Charles, Lady Beatrice ou encore tous les amis de Charles que nous avions rencontrés dans le premier tome. On a d’ailleurs la chance de voir Sarah qui est maintenant enceinte de James. Je dois aussi ajouter que j’ai adoré les enfants Isabelle et Claire, de même que Lady Beatrice, elles ont un grand nombre d’idées de toutes sortes. Beatrice elle a un franc parler rafraichissant et n’hésite pas à dire ce qu’elle a en tête même si cela est souvent assez indécent. Et je l’ai vraiment adoré pour ça ! Bien sûr, il n’y a pas que ça et un individu mystérieux apparait et on se demande tout au long du livre ce qu’il cherche à obtenir. Pourtant nous ne le saurons qu’en fin de volume.

Un nouveau joli roman que j’ai pris plaisir à découvrir.

4

mellianefini

Interview ~ Sally MacKenzie (+traduction) ~ Concours-Giveaway

We’re happy today to have on the blog Sally MacKenzie, the author of the Naked Nobility series and the Duchess of Love series. The seven books of the Naked Nobility are already available and the second book of the Duchess of Love series : Surprising Lord Jack is released on March 5th. You can read our review here. Thanks to Sally for this amazing interview.

Nous sommes heureuses d’accueillir aujourd’hui Sally MacKenzie l’auteure de la série Noblesse Oblige et Duchess of Love deux séries publiées par Milady en Français. Les 7 tomes de Noblesse Oblige sont disponibles dans le commerce et le premier tome de Duchess of Love : Lord Ned à tout prix sort le 19 Avril 2013. Le deuxième tome Lord Jack a Tout Prix sortira en Juin 2013. Merci à Sally pour cette jolie interview.


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Hello! Thank you so much for coming on our blog today ! Can you introduce yourself in a few words?
Hello–or should I say bonjour? I’m afraid that and “merci,” “non,” and “oui” are about the extent of my schoolgirl French. I was born in our capital, Washington, D.C., and have lived almost all my life in its suburbs. Very boring! I was in France once–in Paris and Chartres–the summer I graduated from high school which was, er, a few years ago. I have a husband, four sons, and two daughters-in-law.
When did you first realize you wanted to be a writer?
When I was in fifth grade–so maybe 10 or 11 years old–we had to write a story for class. I’d never before taken such an interest in a school assignment! And when I read the story to the class, everyone laughed in the right places. I was hooked.
How many books do you intend to write for the Duchess of Love series?
I planned the Duchess of Love series to be a trilogy–three books–plus a prequel novella. I’m finishing up the third book now, and then I have to come up with an idea for a new series. I don’t think it will involve the Duchess of Love, but we’ll see where the muse takes me. 
Was it difficult to write the first book? How long did it take? 
If you mean Bedding Lord Ned, the first Duchess of Love book, it was harder than I expected. I think each book get harder to write, because I want to try to make each book better. I don’t remember exactly how long it took to write, but I’ve decided that I’m happiest if I have a year to write a book. It’s not just the writing that takes time, it’s the promotion and production. And I need time to recover and let the creative well refill.
If you mean the very first book I ever wrote–well, I wrote my first manuscript many, many years ago–on a typewriter! I’m not sure I’d be published today if the personal computer hadn’t been invented, since I’m a terrible typist and very big on revising.
When our oldest son was getting ready to go off to college, I decided I should try again to write for publication. I’m not sure how long it took me to write The Naked Duke. Probably several years. I was still very busy with our four boys, so I’d write in spurts. In some ways, it was easier to write the Duke than my other books. Yes, I didn’t know if it would ever be published, but then again, I didn’t have a deadline or any expectations. I could write what I wanted when I wanted, and I wasn’t at all concerned about what people would think. Now, as I say, I want to make each book better. I know my readers are looking forward to a good story, and I don’t want to disappoint them.
Is the Naked Nobility series totally finished or do you think you’ll come back to it one day?
I’m not sure. There are still a few characters whose stories I’d like to write, but I think I should pursue other projects for now. But maybe someday… One never knows.
How did you end up writing romance books? Is there any other genre that appeal to you?
Well, I’m a hugefan of happy endings.
When my sons were young, I tried writing picture book texts–I read a lot of picture books with four little boys! I sent manuscripts out to publishers, and I got a number of “good” rejections–no’s, but with invitations to send something else. I even had a few close calls where I had direct contact with an editor. But nothing ever sold. And then I got busy with carpooling and organizing scouts and sports and other activities for my kids.
Growing up, I read a lot of Georgette Heyer, who many consider the “mother” of Regency-set romances. I loved her books: they were so witty and smart. Some of her vocabulary even crept into mine; when I was dating my husband many years ago, I’d sometime throw him with a Regency-ism. And when I was raising our sons, I read other Regency-set stories. So when I was getting back to writing, writing a Regency-set book seemed like a good idea.
Is there a character more difficult than the others to write?
No, I don’t think so. All my characters give me fits!
Who is your favorite character in the series?
That’s like asking who is my favorite son! I love them all, with all their charm and all their warts. I will admit, though, that I’ve had some fun with the Duchess of Love.
Did you need to do a lot of researches for your books?
Yes and no. I think I have a pretty good feel for the Regency–or at least how it’s portrayed in romances–and I don’t build my stories around historical events or figures. But I do a lot of research as I write, looking for those perfect details. I use the Oxford English Dictionary constantly to see if a word I want to use is appropriate for the period. I have research books on Regency London, country houses, fashions, ornamental objects, botany, period slang, even underwear! And of course I use the internet, too.
Why did you choose this period for your novels?
The Regency–technically from 1811 to 1820–is a period of great change. I set my books in the latter part of this time, after the Napoleonic Wars (Is that what you call them in France?) from 1816 to 1820 or 1821. I can come up with a bunch of sensible reasons for writing in this period, but the truth is I chose it because I loved Geogette Heyer’s books. I write mostly about the “happy” side of the Regency–the balls, the house parties, the nobility. It’s a fun world to escape to, if you don’t think about the rudimentary plumbing and questionable sanitation and lack of good medical care.
How do you find your titles? Did you imagine them all when you started the series or do you brainstorm each time?
I have to say I lucked into my Naked titles. The first book in the series, The Naked Duke, was the book I wrote when getting back to writing after raising my sons. A friend told me my working title for the book wasn’t very exciting, so I gave the problem some thought. They say sex and power sells. So, the hero was a duke–there’s power–and he happened to be naked when he met the heroine. Voila! The Naked Duke.
When I sold the manuscript, the editor liked the title, so we kept it. But my contract was for two books, which meant I had to come up with a new idea and a new title. I sent my editor a few suggestions, but nothing appealed to her. And then I thought…well, the books are connected, why not keep the pattern: The Naked… ? There was only one problem. I’d decided to write about the duke’s two friends, both of which were earls. So I had to give one a “promotion” and The Naked Marquis was born!
The Naked series wasn’t planned in advance, but grew book by book. By the time I ran out of noble titles, it was time to move on to a new series.
I came up with the titles for the Duchess of Love series when I proposed the concept to my editor. Initially they were Bedding Lord Ned, Surprising Lord Jack, and Loving the Duke. I had planned to have the duchess be a widow, but when I let her husband live–such power we authors have!–I had to change the last book’s title, because the oldest son hadn’t yet inherited. So that book became Loving Lord Ash–at least for now. The cover’s not done, so it could change.
Do you write full time? If no, do you hope to eventually do so?
I do write full time, but that’s not because I quit my job. My job quit me. My husband has always worked crazy hours, so we decided it made sense for me to stay home with the babies. I also wrote while the boys napped, but when I entered the carpool years and took over running many of their sport and school activities, writing got put on the backburner. Now that they are all independent and out of the house, I can make writing my priority.
Do you have a favorite author? Or a favorite book?
No, I don’t really think I do have a favorite book or author. I know too many authors now as friends, and, sadly, I don’t have much time to read for pleasure. Plus writing has made me read books differently. I still enjoy Georgette Heyer’s books when I have the chance to reread them.
Have you already other plans for future series? Or is it top secret?
Not yet! Once I finish revising Loving Lord Ash I’ll put on my thinking cap and come up with something. I can only hold one thing in my head at a time. Maybe I used up all my juggling skills keeping those four boys and their activities straight.
Your books are released in France, do you see yourself meeting your French fans one day?
I would love to come to France someday. I’ve even given it a little bit of thought after I met someone from my French publisher. I’m not sure when it will happen, though.

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Bonjour! Merci beaucoup de faire parti de notre blog aujourd’hui ! Pouvez-vous vous présenter en quelques mots? 
Hello – ou dois-je dire Bonjour? J’ai bien peur que “merci,” “non,” et “oui” soient les seuls mots qui restent de mes cours de Français. Je suis née dans notre capitale, Washington, D.C., et j’ai vécu presque toute ma vie dans sa banlieue. Très ennuyant ! Je suis venue en France il y a longtemps – à Paris et Chartres – l’été où j’ai eu mon diplôme, il  y a quelques années. J’ai un mari et quatre fils et deux belles filles.
Quand avez-vous réalisé que vous vouliez devenir un auteur ?
Quand j’étais en 5ème année – alors peut-être vers 10 ou 11 ans – nous devions écrire une histoire pour la classe. Je n’avais jamais eu auparavant d’intérêt pour le travail scolaire ! Et quand j’ai lu l’histoire devant la classe, tout le monde a ri aux bons endroits. J’ai été stupéfaite.
Combien de livres pensez-vous écrire pour la série Duchess of Love ?
J’ai prévu de faire de la série Duchess of Love une trilogie – trois livres – plus un préquel sous forme de nouvelle. Je suis en train de finir le troisième tome en ce moment, et ensuite il faudra que je trouve d’autres idées pour une nouvelle série. Je ne pense pas que cela comprendra Duchess of Love, mais nous verrons où ma muse me mène.
A-t-il été difficile d’écrire le premier tome? Combien de temps cela a-t-il pris ?
Si vous voulez dire Lord Ned à tout prix, le premier tome de la série Duchess of Love, c’était plus difficile que prévu. Je pense que chaque livre est plus difficile à écrire, comme je veux qu’ils soient meilleurs. Je ne me rappelle pas exactement combien de temps ça m’a pris, mais j’ai décidé que je suis contente quand j’ai un an pour écrire un livre. Ce n’est pas seulement le temps que l’écriture prend, c’est aussi la promotion et la production. Et j’ai besoin de temps pour récupérer et laisser la créativité revenir.
Si vous voulez dire le tout premier livre que j’ai écrit – hé bien, j’ai écrit mon premier manuscrit, il y a de nombreuses, nombreuses années – sur une machine à écrire ! Je ne suis pas sûre que j’aurais été publiée de nos jours si l’ordinateur n’avait pas été inventé, comme je suis une mauvaise typographe et que je passe beaucoup de temps pour les révisions.

Au moment où notre fils aîné s’apprêtait à partir au collège, j’ai décidé qu’il était temps d’essayer d’écrire pour être publiée. Je ne sais plus combien de temps j’ai mis à écrire Le Duc mis à Nu. Sûrement quelques années. J’étais toujours très occupée par nos quatre garçons, alors j’écrivais pendant des pauses. Dans un sens, il a été plus facile d’écrire les Duc que mes autres livres. Oui, je ne savais pas si ça serait jamais publié, mais encore, je n’avais aucune deadlines ou d’attentes. Je pouvais écrire ce que je voulais quand je le voulais et je n’étais pas concernée par ce que les gens pouvaient penser. Maintenant, comme je le disais, je veux faire de chaque livre le meilleur. Je sais que mes lecteurs attendent une bonne histoire et je ne veux pas les décevoir.

La série Noblesse Oblige est-elle totalement finie ou pensez vous y revenir un jour?
Je ne suis pas sûre. Il y a toujours quelques personnages pour qui j’aimerais écrire une histoire, mais je pense que je devrais poursuivre d’autres projets maintenant. Mais peut-être un jour… qui sait ?
Comment en êtes-vous venue à écrire de la romance ? Y-a-t-il un autre genre qui vous plaise ?
Hé bien, je suis une grande fan des fins heureuses.

Quand mes enfants étaient plus jeunes, j’ai essayé de faire des livres d’images – j’ai lu beaucoup de livres comme ça avec quatre petits garçons ! J’ai envoyé des manuscrits aux éditeurs, et j’ai eu un grand nombre de rejets « positifs »  – avec la proposition d’envoyer quelque chose d’autre. J’ai même eu quelques appels avec un éditeur. Mais rien n’a jamais marché. Puis j’ai été occupée avec le covoiturage, les scouts et sports et autres activités pour mes enfants.

En grandissant, j’ai lu beaucoup de romans de Georgette Heyer, que beaucoup considèrent comme la « mère » des romances historiques. J’adore ses livres : ils sont intelligents et pleins d’esprit. Un peu de son vocabulaire a influencé le mien ; quand je sortais avec mon mari il y a plusieurs années, je parlais parfois à sa manière. Et quand j’ai élevé nos enfants, j’ai lu d’autres histoires historiques. Alors quand je suis revenue à l’écriture, écrire de l’historique semblait être une bonne idée.
Y-a-t-il un personnage plus difficile à écrire que les autres ?
Non, je ne pense pas. Tous mes personnages me posent des soucis.

Qui est votre personnage préféré dans la série ?
C’est comme me demander qui est mon fils préféré ! Je les aime tous, avec leur charme et tous leurs défauts. Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de plaisir avec ceux de Duchess of Love.

Avez-vous besoin de faire beaucoup de recherches pour vos livres ?
Oui et non. Je pense que j’ai un bon feeling avec l’historique – où en tout cas comment c’est mis en scène en romance – et je ne construis pas mes histoires autour d’événements historiques ou figures. Mais je fais beaucoup de recherches pendant que j’écris, cherchant le détail parfait. J’utilise constamment le Oxford English Dictionary pour voir si un mot que je veux utiliser est approprié à la période. J’ai recherché des livres sur le Londres historique, les maisons, la mode, les objets d’ornement, la botanique, et même les sous vêtements ! Et bien sûr, j’utilise aussi internet.

Pourquoi avoir choisi cette période pour vos livres ?
La Régence – techniquement allant de 1811 à 1820 – est une période de grand changement. J’ai choisi de placer mes livres un peu plus tard, après les guerres de Napoléon (si c’est le terme qu’on utilise en France) de 1816 à 1820 ou 1821. Je peux donner plusieurs raisons pour avoir choisi cette période, mais la vérité c’est que je l’ai choisie parce que j’adore les livres de Georgette Heyer. J’écris surtout le côté « heureux » de la Régence – les bals, les fêtes, la noblesse. C’est un monde très intéressant pour s’échapper, si vous ne pensez pas à la plomberie rudimentaire, l’assainissement douteux et le manque de soins médicaux de qualité.

Comment trouvez-vous vos titres ? Les connaissiez-vous avant d’avoir commencé la série ou vous-prenez vous la tête à chaque fois ?
Je dois dire que j’ai eu de la chance avec mes titres de Nu. Le premier livre de la série Le duc mis à nu, a été le livre que j’ai écrit en revenant à l’écriture après avoir élevé mes enfants. Un ami m’a dit que mes titres n’étaient pas excitants, alors j’y ai réfléchi. Ils disent que le sexe et le pouvoir font vendre. Alors, le héros est un duc – il y a du pouvoir – et il se trouve qu’il est nu quand il rencontre l’héroïne. Voilà ! Le dus mis à nu.
Quand j’ai vendu le manuscrit, l’éditeur a aimé le titre, alors nous l’avons gardé. Mais mon contrat était pour  deux livres, ce qui voulait dire avoir une nouvelle idée et un nouveau titre. J’ai envoyé quelques suggestions à mon éditeur, mais rien ne lui plaisait. Ensuite j’ai pensé… bien, les livres sont connectés, alors pourquoi ne pas garder la même accroche : The nu… ? Il y avait un seul problème. J’avais décidé d’écrire au sujet de deux amis du duc qui étaient comtes. Alors j’ai dû lui donner une « promotion » et Le marquis mis à nu est né.

La série Nu, n’était pas prévue par avance, mais a grandi de livre en livre. Avec le temps je n’avais plus de titres, il était donc temps de changer de série.
J’ai trouvé les titres de la série Duchess of Love quand j’ai proposé le concept à mon éditeur. Initialement, il y avait Lord Ned à tout prix, Lord Jack a Tout Prix, et Loving the Duke. J’avais prévu d’avoir une duchesse qui soit veuve, mais ensuite j’ai laissé son mari vivre – nous auteurs avons un tel pouvoir ! J’ai donc dû changer le titre du dernier livre, comme le fils le plus âgé n’avait pas encore hérité. C’est alors devenu Loving Lord Ash—ou en tout cas pour le moment. La couverture n’est pas finie alors ça peut encore changer.

Écrivez-vous à temps complet ? Si ce n’est pas le cas, aimeriez-vous ?
J’écris à temps complet, mais ce n’est pas parce que j’ai quitté mon travail. Le travail m’a quitté. Mon mari a toujours travaillé de nombreuses heures, alors nous avons décidé qu’il était logique que je reste à la maison avec les bébés. J’ai aussi écrit pendant la sieste des garçons, mais quand je suis entrée dans la période de covoiturage et que j’ai passé du temps à les amener au sport ou autres activités, l’écriture a été mise en arrière plan. Maintenant ils sont tous indépendants et loin de la maison, alors je peux faire de l’écriture ma priorité.

Avez-vous un auteur préféré ? Ou un livre ?
Non, je ne crois pas avoir un livre ou un auteur préféré. Je connais trop d’auteurs maintenant qui sont des amis, et malheureusement, je n’ai plus vraiment le temps de lire pour le plaisir. De plus l’écriture m’a fait lire de manière différente. J’aime toujours les livres de Georgette Heyer quand j’ai l’occasion de les relire.

Avez-vous d’autres plans pour de futures séries ? Ou est-ce top secret ?
Pas encore ! Une fois que j’aurais fini de m’occuper de Loving Lord Ash, j’y réfléchirai et je trouverai quelque chose. Je ne peux penser qu’à une seule chose à la fois. Peut-être que j’ai utilisé toutes mes ressources avec ces quatre garçons et leurs activités.

Vos livres sont sortis en France, vous voyez-vous rencontrer vos fans Français un jour ?
J’aimerais beaucoup venir en France un jour. J’y ai même pensé un peu plus après avoir rencontré quelqu’un de mon édition française. Je ne suis pas sûre que ça arrivera cependant.
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Merci à Sally, vous avez la chance de gagner un tome du Roi mis à nu dédicacé en Anglais ou en Français. Le concours est international! Vous pouvez trouver l’explication pour l’utilisation de rafflecopter ici. Pour ceux qui n’ont pas twitter vous pouvez aussi partager sur facebook à la place en mettant le lien.

Thanks to Sally, you can win a signed copy of the Naked King in English or French. The giveaway is international! 

Le roi mis à nu de Sally MacKenzie

Noblesse Oblige, Tome 7

Résumé : Ni l’un ni l’autre n’avaient envie de se marier. Seulement voilà, après une nuit d’excès, le fougueux baiser qu’échangent Anne et Stephen sous les yeux de la pire commère de Londres vient alimenter les rumeurs. Il va devoir l’épouser pour éviter un nouveau scandale, et elle sera contrainte d’accepter pour préserver la réputation de sa sœur qui convoite un bon parti. Ayant fait une croix sur le mariage il y a bien longtemps, Anne tente en vain de se défaire de son séducteur. La jolie rousse et le libertin patenté ne finiront-ils pas par prendre goût à cette union ?


Avis : Avant de commencer mon avis je remercie chaleureusement Alison Trebes et Lupanita qui m’avaient conseillé la série parce que j’ai vraiment eu un gros coup de cœur pour ce tome. Bon d’accord, ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés de voir que j’ai commencé avec le dernier roman de la série. Mais il faut dire que cela ne m’a pas posé de soucis bien que je me demande si le couple de Damian a été mis en scène dans un des romans précédents.

Lady Anne est une jeune femme qui vit dans la honte d’un événement passé que personne ne connait. Elle est donc devenue une « vieille fille » et n’est jamais vraiment rentrée dans la société, préférant vivre à la campagne et élever ses frères et sœurs. Mais voilà qu’elle se rend à Londres pour sa sœur qui est en âge de se trouver un mari et il faut dire qu’elle ne s’attendait pas à ce que son voyage tourne de cette manière. Alors qu’elle promène son chien toute seule dans le parc à côté de chez elle, elle rencontre Stephen Parker-Roth, un homme réputé pour faire tomber toute les femmes, quelque peu éméché après une soirée bien arrosée. Mais voilà, après quelques péripéties, il la ramène chez elle, l’embrasse pour que finalement le chien de la jeune femme les fasse tomber tous les deux en pleine rue, les mettant dans une situation assez compromettante. L’histoire aurait pu en rester là si la plus grande commère de la ville ne les avait pas vus. Stephen a la solution parfaite, et annonce à la curieuse qu’il est fiancé avec Anne. Vous vous doutez que c’est une grande nouvelle pour tous. Malgré leur attrait, la jeune femme sait qu’elle ne peut rien espérer de cette proposition, surtout quand son passé la rattrape plus vite que prévu.


J’ai vraiment adoré ce tome, je suis tombée sous le charme de nos deux personnages. Ils ont une grande attirance l’un pour l’autre mais font tout pour se découvrir afin de comprendre qui ils sont vraiment. Malgré les apparences et les avis de chacun, Stephen n’est pas le grand coureur de jupon que tout le monde croit et il a plus de respect que ce qu’il présente. Il va tout faire pour protéger et aider Anne, bien qu’au début il n’apprécie que sa compagnie. Mais ce n’est pas tout, il est très curieux de connaître sa fiancée et est déterminé à apprendre d’elle tout ce qu’il y a à savoir, bien que ce ne soit pas vraiment de son avis. Notre lady porte un lourd secret depuis sa jeunesse et s’est exilée de la bonne société londonienne, elle ne croit pas un seul instant que Stephen ait quelques sentiments pour elle, mais commencera petit à petit à vraiment s’imaginer en tant que future femme. Malheureusement rien n’est simple et son secret remonte de plus en plus à la surface. 

Leurs deux personnalités sont fascinantes à découvrir et on comprend leur agissement tout au long de l’histoire. L’intrigue et l’histoire sont aussi très intéressante et j’ai eu du mal à décrocher, voulant en apprendre plus et toujours plus. Sally Mackenzie a écrit un joli petit bijou et je vous conseille ce roman. Maintenant je me demande si les autres sont tous aussi bons parce que c’est définitivement le cas pour celui-ci !