The Green Muse de Jessie Prichard Hunter (VO)

Edouard Mas, Tome 1

Résumé (traduction personnelle) : Pendant la Belle Époque, Paris, la morgue est l’endroit pour voir et être vu …

“Ce matin, j’ai été appelé pour photographier des morts.” Ainsi commence l’histoire d’Edouard Mas, l’assistant d’un photographe avec l’âme d’un détective. Le travail d’Edouard est de prendre des photos de cadavres avant qu’ils ne soient transportés en charrette vers la Morgue de Paris. Si les corps ne sont pas identifiés, ils seront mis sous verre pour que toute la ville puisse les voir, dans un affichage morbide de perdu et retrouvé.

Edouard commence à tomber sur de plus en plus corps dénudés de leur identification et placés dans des poses méthodiques, et il sait qu’il a affaire à ceux qui souillent l’art – l’art de la mort. La morgue – leur musée.

L’enquête d’Edouard l’amène dans les salles stériles de La Salpêtrière aux soirées opulentes, enfumées de la haute société, mais il doit faire tout en son pouvoir pour arrêter les artistes de la mort, avant qu’ils s’en prennent à quelqu’un qu’il aime …

Dans la prose exquise-si vive que vous pouvez presque sentir le goût de l’absinthe et entendre les jupes bruissement des showgirls du Moulin Rouge – Hunter raconte une histoire inoubliable d’assassinat et de luxure dans la Ville Lumière.

Avis : J’ai été assez vite attirée par ce roman mettant en scène une période en France que je trouve fascinante. Puis une histoire en France par un auteur étranger est toujours intéressante à voir.

Nous suivons alternativement trois points de vue différents. D’ailleurs, on ne comprend pas vraiment au départ quand les personnages se retrouveront et que les histoires se lieront. Oh oui parce qu’il faut dire que rien ne présageait qu’un photographe de scènes de crime, qu’une jeune fille de bonne famille et un étudiant se croisent un jour dans leur vie.

C’est ainsi que l’on suit Augustine, une jeune fille amoureuse d’un homme marié qui ne l’aime pas et qui à cause de ses agissements étranges au sein de sa famille, se retrouve dans une institution, La Salpêtrière, où on pense qu’elle est hystérique. Elle-même ne sait pas vraiment si elle est folle comme tout le monde lui dit ou si elle n’a juste pas eu le comportement adéquat par rapport à sa relation à sens unique. Augustine est une jeune fille assez touchante, qui découvre les sentiments et ce que cela induit, bien qu’elle ne sachant pas vraiment quoi en faire. C’est une personne assez discrète, manipulable et innocente que l’on découvre au fil des chapitres sous forme de journaux intimes qu’elle écrit pour raconter tout ce qu’il se passe dans sa vie.

Le deuxième personnage que l’on suit est Edouard. C’est un photographe, un dessinateur qui arrive à reprendre l’âme de ses sujets pour en faire de véritables œuvres. Il est appelé sur de nombreuses scènes de crime mais les dernières auxquelles il assiste sont étranges et la police ne semble pas intéressée par ce qu’il a à dire. Edouard est alors décidé à comprendre ce qu’il se passe et qui est responsable de tout cela. Mais cela pourrait être bien plus compliqué que prévu, et des personnes proches de lui pourraient se retrouver en danger.

Notre troisième héros n’est autre que Charles. Cet homme, étudiant, est fasciné par la mort. Il se rend avec ses amis à la morgue chaque semaine pour découvrir la mort, l’art qui en découle pour lui. Un personnage assez étrange qui rencontre à cet endroit une jeune femme malsaine, V, et qui lui ouvre un monde de mort. V est une personne manipulatrice, malade, sombre et qui joue avec la mort. Elle va projeter Charles dans un monde de meurtres dont il ne pourra sortir. Il faut dire que la belle est très douée pour avoir ce qu’elle désire et Charles est prêt à tout pour elle.

C’était un roman très étrange. J’ai eu un peu de mal au départ à rentrer vraiment dans l’histoire et je ne suis pas sûre que j’y sois parvenue complètement. Mais une chose est sûre, l’auteure nous présente quelque chose de très différent de ce que l’on peut trouver et j’étais curieuse de voir comment le tout allait se lier. C’était intéressant aussi de voir ce que ces personnages différents allait faire par la suite. On reste un peu perdu au cours des chapitres qui se présentent sous différentes formes comme je le disais, avec des lettres, des journaux, mais aussi des chapitres réalisés comme à notre habitude. C’était une intéressante découverte même si j’ai un peu de mal à expliquer exactement ce que mon ressenti est.

3-5 

mellianefini

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