Blessure Magique d’Ilona Andrews

Kate Daniels, Tome 4

Résumé : Kate Daniels va avoir du boulot pour rétablir l’ordre au sein des communautés surnaturelles. Un étrange personnage vêtu d une cape s’amuse à répandre une espèce de peste magique et virulente qui rend les Changeformes fous. Alors que ce personnage, surnommé le Mary d’Acier, sème la panique un peu partout en ville, Kate découvre que celui qui se cache derrière tout ça a un lien avec sa propre famille…

Avis : Kate Daniels est une série que j’aime d’un amour profond, vraiment très profond, et plus les tomes avancent, plus je l’aime… Les raisons en sont multiples, et plutôt que de rédiger une chronique détaillée avec plein de jolis mots, je me suis dit que pour une fois, aller à l’essentiel serait peut-être plus efficace pour vous convaincre de la découvrir.

Fait n°1 : Ce tome déborde d’action, le rythme du récit ne retombe jamais, les évènements s’enchaînent dans une course folle.

Fait n°2 : Il y a Curran.

Fait n°3 : On retrouve Saiman et il est hilarant parfois (bien malgré lui d’ailleurs). J’adore la variété de personnages que nous proposent les auteurs.

Fait n°4 : Il y a Curran. Quoi ? Je l’ai déjà dit ? Mais il y a un détail que devez savoir, il apparaît tout nu. Mais vraiment tout nu. Dans son plus simple appareil. (Long soupir)

Fait n°5 : On en découvre davantage sur Kate, et c’est vraiment bien vu de la part des auteurs.

Fait n°6 : La famille, parfois, c’est pourri. Mais vraiment pourri. Ce ne sont pas les personnages qui nous diront le contraire.

Fait n°7 : Curran apparaît tout nu. Non, je ne radote pas, je proteste. Il apparaît tout nu plusieurs fois. Ben oui, qui dit « tome plein d’action » dit « transformations pour Curran » et qui dit « transformations » dit Curran tout nu. (Long soupir x2)

Fait n°8 : Kate est particulièrement attachante dans ce tome. Je l’apprécie de plus en plus.

Fait n°8 : Pas de jacuzzy mais un lit dans ce tome. Et lit + Curran = ? (Pause et expression outrée de ma part) A quoi avez-vous pensé ? (Froncement de sourcils.) Un lit, c’est fait pour dormir ! Vous avez vraiment les idées mal placées !

Fait n°9 : Beaucoup de tendresse dans ces pages. De l’humour aussi. Des personnages qui se dévoilent.

Fait n°10 : Curran est…. pfiou… Je trouve qu’on devrait lui ériger une statue. Ou faire des marque-pages pour l’avoir sous la main si besoin. Torse nu hein, son jogging est accepté. Dans ce tome il prend toute son ampleur, et je ne parle pas que de ses muscles. Les personnages sont fouillés, on comprend mieux leurs motivations et quelque chose se débloque. Une vraie réussite.

Fait n°11 : Ahhhhh, il me faut le 5 ! Là, maintenant, tout de suite !

Fait N°12 : Si vous n’avez pas encore découvert la série « Kate Daniels », vous attendez quoi ?

Celine

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Au cœur du Loch de Marine Gautier

La légende d’Iseabail & Keir, Tome 1

Résumé : L’Écosse, ses îles et ses histoires.

Dans un pays encore marqué par les rébellions jacobites, Andrew, ancien Highlander, tente d’élever seul ses deux filles : Iseabail et Moira. Au travail de la terre se succèdent les escapades secrètes au bord des Lochs. La famille s’y retrouve autour d’un air de cornemuse, savourant les contes de leur lande.

Sous la surface ondulent les mythes.

Cependant, l’apparition d’un être de légende bouleverse l’une des sorties de la famille McAndie. Craignant pour la vie de sa jeune sœur, Iseabail s’élance vers l’esprit aquatique et se fait engloutir avec lui au fond des eaux sombres.

Un sacrifice peut-il changer tout un destin ?

Avis : L’Ecosse me fascine, c’est un fait indéniable, et cette fascination n’a rien à voir avec la façon dont Jamie d’Outlander porte le kilt. Du moins pas uniquement.

Depuis toujours, je suis friande de mythes et légendes, et s’il est une terre qui en regorge, c’est bien l’Ecosse. Marine Gautier construit son roman autour de la légende de l’Each Uisge dont j’ignorais tout, et je me suis plongée avec plaisir dans cette histoire.

Iseabail et Moira sont comme l’eau et le feu, mais l’amour qu’elles portent à leur père Andrew est émouvant. Il est leur roc, celui qui maintient les traditions, jusqu’au jour où l’univers de la famille est ébranlé : Iseabail commet l’irréparable en touchant l’une des créatures les plus maudites que les terres écossaises aient porté, l’Each Uisge.

Ce roman est assez court, alors je ne vais pas en dévoiler davantage, cela risquerait de vous gâcher le plaisir de la découverte. Sachez juste que l’auteure vous emmènera visiter les profondeurs de Loch et parcourir les sentiers écossais dans une quête qui n’est autre que celle de la liberté. Elle se réapproprie les légendes écossaises et les fait vivre, vibrer dans ses mots.

En lisant les dernières pages, un regret a affleuré toutefois, le type de regret qui n’arrive que quand la plume de l’auteur présente des qualités indéniables. Elle est élégante, précise, et certaines descriptions de l’intérieur du Loch sont superbes. Mais j’aurais vraiment apprécié qu’elle s’attarde davantage sur certains pans du récit qui ont été un peu trop survolés à mon goût. Cela ne m’empêchera pas de suivre avec attention les prochains romans de l’auteure, sa plume et son imagination m’ont appâtée, j’en veux d’autres maintenant !

Céline

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Magic Strikes by Ilona Andrews

Kate Daniels, Book 3

Synopsis: When magic strikes and Atlanta goes to pieces, it’s a job for Kate Daniels…

Drafted to work for the Order of Knights of Merciful Aid, mercenary Kate Daniels has more paranormal problems these days than she knows what to do with. And in Atlanta, where magic comes and goes like the tide, that’s saying a lot.

But when Kate’s werewolf friend Derek is discovered nearly dead, she must confront her greatest challenge yet. As her investigation leads her to the Midnight Games—an invitation-only, no-holds-barred, ultimate preternatural fighting tournament—she and Curran, the Lord of the Beasts, uncover a dark plot that may forever alter the face of Atlanta’s shapeshifting community…

Review: Needless to say how much I love this series (and Curran) and how happy I was to find Kate (and Curran!) in this volume 3.

Kate’s life of is definitely not easy: between her job, her origins, and her annoying tendency to plunge into trouble, her nights are short. It’s not because she has to take down a banshee from a lamp post that she will say the opposite. Especially when she comes across a crime scene where the Pack, or rather some members of the Pack, make her understand that she is not welcome.

Yes, the trouble and Kate, it’s “one” … And really “one” when she realizes that Curran (*long sigh* from a groupie … in case you did not understand) is not aware of that. There, it is no longer troubles that point the tip of their nose, but a disaster that could shave the city of Atlanta.

In this volume, all the ingredients that made the success of previous volumes are present: a dark and original universe, a great heroine, some endearing characters (between Dereck, Raphael – a creative that one!), Andrea, Julie. ..), action (the game scenario is really good), humor, and … Currannnnnnnn!

(Livre-vie, breathe ….)

I resume. So all the ingredients are there, but the authors managed to breathe a little more into their story. Kate’s personal story. This volume is much more intimate. We understand her better and better. Her motivations, her self-denial, her hesitations, her doubts and her fears too. It’s a complex character that had only been sketched in the previous volumes and who really takes shape here. I loved her.

And then there is Curran. And a scene in a jaccuzzy.
Curran + jaccuzzy = I let you imagine.
Well not too much! (*long sigh* x2)

We also have his well-distributed repartees. A little note with a menu at the end of the book … Anyway … Curran …

Ahhhhhhhh! Waiting for Volume 4 is cruel!

Céline

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Attaque magique d’Ilona Andrews

Kate Daniels, Tome 3

Résumé : La magie frappe et Atlanta menace de s’écrouler c’est un boulot pour Kate Daniels. Engagée par l’Ordre des Chevaliers de l’Aide : Miséricordieuse, Kate a tant de problèmes paranormaux à régler ces derniers temps qu’elle ne sait plus où donner de la tête. Pourtant lorsque Derek, son ami loup-garou, est retrouvé presque mort, elle est confrontée à son défi le plus crucial : trouver l’auteur du crime : et déjouer un sombre complot qui implique la communauté des Changeformes… Voilà qui n’arrange pas son planning !

Avis : Inutile de vous dire combien j’aime cette série (et Curran) et combien j’étais contente de retrouver Kate (et Curran !) dans ce tome 3.

La vie de Kate n’est décidément pas de tout repos : entre son boulot, ses origines, et sa fâcheuse tendance à plonger à pieds joints dans les ennuis, ses nuits sont courtes. Ce n’est pas parce qu’elle doit faire descendre une banshee d’un lampadaire qu’elle dira le contraire. Surtout quand elle tombe sur une scène de crime où la Meute, ou plutôt certains membres de la Meute, lui font comprendre qu’elle n’est pas la bienvenue.

Eh oui, les ennuis et Kate, ça fait « un »… Et vraiment « un » quand elle se rend compte que Curran (long soupir de groupie… au cas où vous ne l’auriez pas compris) n’est pas au courant. Là ce ne sont plus les ennuis qui pointent le bout de leur nez, mais une catastrophe qui pourrait raser la ville d’Atlanta.

Dans ce tome, tous les ingrédients qui ont fait le succès des tomes précédents sont présents : un univers sombre et original, une héroïne géniale, des personnages secondaires attachants (entre Dereck, Raphaël – un créatif celui-là !–, Andrea, Julie…), de l’action (le scénario des jeux est vraiment bien trouvé), de l’humour, et… Currannnnnnnn !

(Livre-vie, respire….)

Je reprends. Donc tous les ingrédients sont réunis, mais les auteurs ont réussi à insuffler à leur récit un petit quelque-chose en plus. L’histoire personnelle de Kate. Ce tome est beaucoup plus intimiste. On la comprend mieux, la cerne mieux. Ses motivations, son abnégation, ses hésitations, ses doutes et ses peurs aussi. C’est un personnage complexe qui n’avait été qu’ébauché dans les tomes précédents et qui prend vraiment corps ici. Je l’ai adorée.

Et puis, il y a Curran. Et une scène dans un jaccuzzy.

Curran + jaccuzzy = je vous laisse imaginer.

Enfin pas trop quand même ! (long soupir x2)

Il y a aussi ses réparties bien senties. Une petite note avec un menu à la fin du livre… Bref… Curran…

Ahhhhhhhh ! Attendre le tome 4 est cruel !

Céline

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C’est toi le chat de Laura Trompette

Résumé : Un chat abandonné.
Un chef cuisinier veuf et père.
Une enfant singulière.
Une femme sous emprise.
Lorsque quatre vies tourmentées entrent en collision, n est-ce pas un signe du destin ? À six mains et huit pattes, seront-ils plus forts ?
Chahutés mais jamais vaincus, nos héros prouvent que rien n est immuable tant que l on est vivant.

Avis : Ce n’est pas un secret, je suis plutôt Team Chat. Six félins à la maison vs Un chien, le constat est évident. Un autre constat évident quand on vit avec tant de poilus, c’est que mes chats n’habitent pas chez nous, nous habitons tous chez eux. Chien inclus.

C’est aussi ce que pense Harold, le poilu de ce roman. Les bipèdes qui l’entourent lui doivent bien leur dévotion, après tout, c’est un chat de gouttière de race. Et particulièrement beau en plus ! Alors pourquoi se retrouve-t-il seul, sans sa famille de bipèdes, dans cette gare ? Que s’est-il passé ? La réponse résonne malheureusement comme une mauvaise chanson à ses oreilles : abandon. Ils ont osé lui faire ça !

C’est ainsi que commence ce roman qui donne tantôt la parole à Harold, tantôt à sa famille d’adoption. Parce qu’Harold, grâce à un véto sympa (oui, oui, ça arrive), trouve rapidement une nouvelle famille : celle de Paul, un veuf éploré et sa fille Louise qui est une sorte d’extraterrestre dans cette famille de monstres que sont les enfants. Pas si mal finalement ces bipèdes. Sont sympas eux aussi. Et puis surtout, Louise a besoin de lui…

C’est un roman bien différent des romans de Laura Trompette que j’avais lus, et c’est tant mieux. Derrière les pensées d’Harold, sa façon bien féline de voir la vie, nous sont décrits le quotidien de Paul et Louise, leurs difficultés, le poids de l’absence, les obstacles pour continuer à vivre et la différence. J’ai vraiment apprécié cette histoire qui est avant tout une histoire de vie, l’histoire de reconstructions, de comment surmonter ses peines, ses traumatismes, de comment continuer à avancer alors qu’on est cabossés. Les différentes situations, de la rencontre avec Luna aux problèmes de Louise sont décrites avec beaucoup de sensibilité et d’humanité. Paul, Louise ou encore Luna ne sont pas des héros, ce sont des êtres humains comme vous et moi. Et puis il y a Harold, et Iris, et Chanel, et ensuite Marley ou Léon… Une troupe de félins qui donnent un peu de légèreté à ce roman aux thématiques plutôt graves.

J’ai adoré !

Celine

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It by Stephen King

Synopsis: To the children, the town was their whole world. To the adults, knowing better, Derry, Maine was just their home town: familiar, well-ordered for the most part. A good place to live.

It was the children who saw – and felt – what made Derry so horribly different. In the storm drains, in the sewers, IT lurked, taking on the shape of every nightmare, each one’s deepest dread. Sometimes IT reached up, seizing, tearing, killing . . .

The adults, knowing better, knew nothing.

Time passed and the children grew up, moved away. The horror of IT was deep-buried, wrapped in forgetfulness. Until they were called back, once more to confront IT as IT stirred and coiled in the sullen depths of their memories, reaching up again to make their past nightmares a terrible present reality.

Review: I never really liked clowns. When I was a child, they made most of my classmates laugh, but not me. I never found them funny. I think I know why now.
And then, never again will I look at a sewer plate in the same way. Never. I even think that the next time my footsteps cross one of them, I will change of sidewalk. Just in case.

That’s the effect “It” …

Stephen King has a gift, the one of arousing fear from situations that, with others, borders on ridicule. A voice coming out of a sewer plate? Balloons in a tunnel? Let me laugh! Sorry … Let me slam my teeth, and not because I’m cold …

We find the small town of Derry in which Bill lives, Bill who lost his brother inexplicably. He is not the only one who has suffered such facts: disappearance, drowning … Derry seems to be affected by an evil on which no one can put a face. The years pass, 27 to be precise, and It returns, It on which one can not put name or face, except the one of horror.

If I tell you that I am squeamish, you will understand that “It” It had the same effect on me as the best horror movies. I gathered all my cats to sleep with me at night so they can protect me, and I even picked up a stuffed toy, in case one of them had the brilliant idea of ​​deserting. And yet, “It”, it’s not just the story of horror. It is also one of daily life, questions, portraits that the author weaves and which are a true reflection of the Derry society. But it only takes a few pages to change everything, and the author’s pen, much more elaborate than in my memories, has succeeded in making me switch every time.

Needless to turn around the pot: did I like it? Yes !
Shall I read a Stephen King novel again? Yes !
Will I see the movie at the theater? Uh, joker! Remember, I’m squeamish.
Will I be able again cross a sewer plate? Not sure !

Celine

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Ça de Stephen King

Résumé : Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…
Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.
Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Sac d’os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes.

Avis : Je n’ai jamais beaucoup aimé les clowns. Lorsque j’étais enfant, ils faisaient rire la plupart de mes camarades, mais pas moi. Je ne les ai jamais trouvés drôles. Je crois que je sais pourquoi maintenant.

Et puis, jamais plus je ne regarderai une bouche d’égout de la même façon. Jamais. Je crois même que la prochaine fois que mes pas croiseront l’une d’entre elles, je vais changer de trottoir. Sait-on jamais.

C’est ça, l’effet « Ça »…

Stephen King a un don, celui de susciter la peur à partir de situations qui, chez d’autres, frôleraient le ridicule. Une voix qui sort d’une bouche d’égout ? Des ballons dans un tunnel ? Laissez-moi rire ! Pardon… Laissez-moi claquer des dents, et pas parce que j’ai froid…

L’on retrouve la petite ville de Derry dans lequel habite Bill, qui vient de perdre son frère de façon inexplicable. Il n’est pas le seul à avoir subi des faits de ce genre : disparition, noyade… Derry semble atteinte par un mal sur lequel personne ne met de visage. Les années passent, 27 pour être précise, et Ça revient, Ça sur lequel on ne peut pas mettre de nom ni de visage, sauf ceux de l’horreur.

Si je vous dis que je suis une chochotte, vous comprendrez que « Ça » a eu sur moi le même effet que le meilleur des films d’horreur. J’ai réuni tous mes chats pour dormir avec moi la nuit et me protéger, et j’ai même repris une peluche, au cas où l’un d’entre eux n’ait eu la brillante idée de déserter. Et pourtant, « Ça », ce n’est pas uniquement le récit de l’horreur. C’est aussi celui du quotidien, des questions, de ces portraits que l’auteur tisse et qui sont un véritable reflet de la société de Derry. Mais il suffit de quelques pages pour que tout bascule, et la plume de l’auteur, bien plus élaborée que dans mes souvenirs, a réussi à me faire basculer à chaque fois.

Inutile de tourner autour du pot : ai-je aimé ? Oui !

Lirai-je de nouveau un Stephen King ? Oui !

Irai-je voir le film au cinéma ? Euh, joker ! Rappelez-vous, je suis une chochotte.

Serai-je de nouveau capable de fouler une bouche d’égout ? Pas sûre !

Celine

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