Guest post avec Anne Denier et concours


Anne Denier est l’auteur de l’envoûtante saga Côté face. Les deux premiers tomes sont déjà parus : Côté faceet Noces de Lune. Côté face sera réédité très prochainement.

Saga Côté face
Présent
18 décembre
Montpellier
Je poussai la porte vitrée du hall de la gare, un vent piquant et humide me fouetta le visage quand je fis quelques pas dehors. Cinq mois après avoir passé cette même porte pour quitter la ville, je revenais.
Seule.
J’observais la rue, les colonnades de la gare, les pavages bleutés, les rails incrustés dans la chaussée et luisants sous la lueur des lampadaires, l’alignement des palmiers de la rue de Verdun, les frondaisons du square… Je fermai les yeux. Derrière moi, résonnaient les annonces et le grondement des trains ; devant le bruissement des arbres, les murmures de la circulation et le brouhaha des piétons.
J’inspirai profondément l’air froid.
L’odeur familière de la ville réveilla les souvenirs de mon enfance, de ma vie insouciante, de cette tranquille normalité que j’avais perdue.
Tintement.
Chuintement.
J’ouvris précipitamment les yeux. Tout proche, un tramway bleu à motif d’hirondelle blanche quittait son arrêt. Mon sang se figea, l’air devint épais, irrespirable. Mon cœur se serra.
Douleur.
Comme un coup de poignard en pleine poitrine, ouvrant des blessures à peine cicatrisées, le tram passa à quelques mètres de moi. C’était dans une rame comme celle-là que tout avait commencé, car j’étais en retard, car nos chemins s’étaient croisés, un matin.
Te séduire.
Nauséeuse, tremblante, je revécus un instant ce moment fugace, ce premier regard qui n’avait duré qu’une fraction de seconde.
Le tramway s’éloigna dans un murmure. J’avais su dès mon départ de Hambourg que revenir dans cette ville serait difficile, mais je n’avais pas compris à quel point. Une goutte d’eau s’écrasa sur ma joue. Je levai les yeux vers le ciel.
La nuit.
Instinctivement, je posai la main sur mon épaule.
La peur.
Les souvenirs de cette nuit d’avril remontèrent, la course dans les ruelles, la pluie battante, l’éclat de la lame d’acier qui s’élève.
T’emmener
Le goût du sang.
Te torturer
Je sursautai et revins brutalement au présent. Je ne pouvais pas rester planter là, pas si proche de la fin du voyage. Je me dirigeai vers l’arrêt de tram.
Rentrer chez moi.
Malgré tout.
Te violer
Oublier.
Je montai sur le quai, achetai un ticket à l’automate et m’assis sur le banc, raide, prête à bondir à tout instant. J’observai les gens qui allaient et venaient. Comment réagirais-je si on me reconnaissait ? Si je reconnaissais quelqu’un ?
Le tramway arriva, s’arrêta. Mon regard passa d’une fenêtre à l’autre, tandis que je me dirigeais vers la porte la plus proche et appuyais sur le bouton d’ouverture. Mon cœur me faisait mal, ma respiration était laborieuse. Je déglutis difficilement.
Hors de question de reculer !
J’allai m’asseoir à l’avant de la rame, dos à la vitre, et observai chaque voyageur. Huit hommes, cinq femmes, certains les yeux rivés à l’écran de leur téléphone, d’autres plongés dans le paysage, une jeune fille lisait un épais roman, un retraité somnolait. Pas un seul n’avait fait attention à moi. Pourquoi l’aurait-il fait ?
Un arrêt passa.
Une vieille dame descendit, trois adolescents braillards montèrent. Leur visage avaient quelque chose de familier qui me mit mal à l’aise. Ils restèrent debout, gesticulant, riant, s’amusant à se lancer je ne sais quoi. Leur jouet vint s’écraser contre le panneau d’affichage juste à côté de moi.
Mon regard ne suivit pas l’objet jusqu’au sol, une image fixée sur la paroi l’avait arrêté avant.
Oh mon Dieu !
Ma photo.
AVIS DE RECHERCHE
Mon nom.
Disparue le 9 août à Montpellier
18 ans, 1,72m, cheveux noirs, yeux marron, peau mate.
Si vous possédez la moindre information, contactez la Police de Montpellier :
Un numéro de téléphone.
Mon sang s’était cristallisé dans mes veines, j’oubliai de respirer. Je m’étais transformée en statue de sel, foudroyée par un retour à la réalité brutal.
Et t’assassiner.
Incapable de réagir, je vis l’adolescent s’approcher, ramasser son jouet et le lancer à ses amis en criant. Il ne m’adressa pas un regard. Ni à moi, ni à la photo placardée là.
Le visage de ma mère, puis de mon père m’apparurent, la culpabilité m’écrasa. Je suffoquai. En partant ce matin d’août, pas une minute je n’avais pensé à eux, ni aux conséquences, j’avais juste pensé à moi.  Je m’étais enfuie, j’avais couru après une chimère.
Avaient-ils la moindre idée de l’inutilité de cette affiche ?
J’avais passé cinq mois entre Berlin, Prague et Hambourg, avec des personnes d’une autre époque, au cœur d’une vengeance vieille d’un siècle, dans la vie d’une autre, il y a longtemps.
Un arrêt me fit revenir à la réalité.
Deux hommes descendirent, l’adolescente qui lisait, excédée par le vacarme du groupe de jeunes, changea de place et vint s’asseoir à à peine un mètre de moi, juste devant le panneau d’affichage. Elle ne me jeta pas un regard, ne prêta aucune attention à l’avis de recherche.
Pardon papa et maman ! La fille prodigue revenait, j’étais redevenue moi-même et rentrais à la maison.
L’adolescente replongea dans son livre. La couverture représentait une femme ailée.
Un ange ?
Un téléphone sonna. Le demoiselle posa son ouvrage à cheval sur sa cuisse et tira son portable de sa veste. Elle pianota un instant avant de reprendre sa lecture.
Nouvel arrêt.
Le groupe d’ados descendit, ainsi que deux hommes. Un couple et une jeune femme montèrent.
Le calme revint. Je jetai un œil par la fenêtre. Des pères Noël pendaient aux façades, des guirlandes lumineuses zébraient la rue… Des gens allaient et venaient, des voitures circulaient. Nous ralentîmes, la voie formait un coude à cet endroit là. Nous passâmes devant une boulangerie puis un coiffeur. Je me levai en apercevant le portail bleu du N°28.
Rien n’avait changé, absolument rien.
Je m’approchai de la porte juste avant que le tram s’arrête. La fille au livre me rejoint et nous sortîmes ensemble avant de prendre un chemin différent. Je descendis la rue, traversai, m’engageai dans une autre. Inconsciemment, je ralentis le pas jusqu’à atteindre la complète immobilité devant le parking du cabinet médical de mon père, pétrifiée face à la maison où j’avais grandi.
De la lumière perçait par la fenêtre de la cuisine, je voyais des ombres mouvantes derrière les rideaux, je reconnus la silhouette de Maman.
J’hésitai.
En quittant Hambourg, j’avais décidé de leur raconter toute la vérité, toute l’histoire depuis la rencontre dans le tram : les cauchemars, pourquoi on avait voulu me tuer, qui était l’homme de l’ascenseur…
Tout
Même s’ils devaient me faire interner ensuite, rien ne pouvait être pire que ce que j’avais déjà vécu.
Mais, pour commencer, je devais avancer et sonner à la porte. Qu’allai-je leur dire ? Coucou, c’est moi ?
Je pris une grande inspiration, serrai les dents et les poings. J’avais trop fait souffert ma famille pour m’enfuir à nouveau, pour les faire attendre d’avantage.
Mes pieds de plomb, les jambes raides, les ongles enfoncés dans mes paumes, en apnée, je traversai la maigre distance qui me séparait de la porte décorée d’une couronne de Noël. Lever la main, sonner, me demanda un effort surhumain.
Le chien de mon frère aboya, ma mère lui ordonna sèchement de se taire. Sa voix me fit monter les larmes aux yeux. Je me mordis la lèvre, baissai le regard pour me donner le courage de ne pas m’enfuir. J’avais si honte.
La clef tourna dans la serrure.
Mon cœur manqua un battement.
La porte s’ouvrit.
« Bon… »
Maman ne put terminer son mot. Je me forçai à lever les yeux, à la regarder en face. Elle était pâle, émaciée, pétrifiée par la surprise.
Le silence dura une seconde encore, elle avait du mal à réaliser que j’étais là, devant elle. Soudain elle poussa un cri strident, se jeta sur moi, m’attrapa et me serra contre elle à me briser les os.
— Ma chérie ! Oh mon dieu, tu es là, tu es vraiment là !
Elle pleurait et criait à la fois.
— Où étais-tu ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Ça, c’était une longue histoire.
Tome 1 : Côté face
Tome 2 : Noces de lune
Tome 3 : Petite Rose
Tome 4 : Chanson d’enfant

Site web de l’auteur : http://coteface.e-monsite.com

Vous pouvez également suivre toute l’actualité de la saga en rejoignant la page Facebook qui lui est consacrée ici


Merci à Anne Denier pour ce guest post. Vous pouvez gagner ce magnifique bracelet et cette superbe broche accompagnés de leur jolie boite ainsi que des marques pages. Le concours est ouvert à la France Métropolitaine uniquement et se termine le 1er Octobre.

Sorry the giveaway is only for the ones who live in France as it’s too fragile to send it internationally.

 

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List for all the giveaways 

Liste de tous les concours 

   

Secret Service – Maison de Ayakashi #3 de Cocoa Fujiwara

Résumé : À présent que Ririchiyo sait que c’est avec son Secret Service et non avec Kagerô Shôkiin, le fiancé que lui a choisi sa famille, qu’elle a correspondu pendant des années, elle a trouvé une certaine sérénité. Non seulement elle n’épousera pas le pervers Kagerô, mais sa relation avec Miketsukami n’en est que plus forte et plus belle. Lorsque le Service Secret de Watanuki, Zange Natsume, leur suggère d’enterrer une “capsule temporelle” contenant des lettres à l’attention de la prochaine incarnation de leurs proches, Ririchiyo choisit d’écrire une lettre d’amour à Miketsukami. Malheureusement, elle se trompe et enterre la mauvaise lettre et lui donne la lettre d’amour. Ne sachant comment réagir et se sentant très vulnérable, Ririchiyo s’enfuit. Mais Miketsukami la retrouve et tous deux s’avouent leurs sentiments. 

Avis : C’est le grand retour de la couleur jaune !! Lol 
Dans ce troisième volet les choses n’évoluent pas beaucoup exception faite de la relation entre Ririchiyo et son secret service Sôshi Miketsukami. J’apprécie toujours autant la série mais le manque d’éléments en ce qui concerne le monde des yôkai commence à devenir un peu lassant. Secret Service – Maison de Ayakashi est censé être un manga fantastique. Or on a l’impression que le fait que les résidents soient des descendants de yôkai n’est qu’un élément secondaire de l’histoire. Comme dans le tome précédent, ce troisième opus se concentre plus sur les personnages et les rapports qu’ils entretiennent entre eux que sur leur nature yôkai, ce qui est un peu dommage car on aurait aimé voir un peu plus de fantastique. Qui plus est, dans ce tome il n’y a pas beaucoup d’action, aucune attaque de yôkai au sang pur… bref, rien de spécial si ce n’est des jeunes qui passent du temps ensemble et qui s’amusent. 
Malgré tout, je continue à être fan de la série et je suis très attachée aux personnages. On a donc ici une Ririchiyo qui poursuit ses efforts et qui parvient enfin à tisser des liens avec les autres. Elle participe volontiers aux petites activités de groupe comme la création d’une capsule temporelle, ou encore les bains communs qu’elle prend avec Nobara et Karuta, etc… Elle change et petit à petit on constate qu’elle est de moins en moins repliée sur elle même. 
En ce qui concerne sa relation avec Sôshi on peut dire que dans ce tome elle fait un sacré bond en avant. En effet les deux personnages se sont enfin décidés à s’avouer leurs sentiments. Ils forment désormais un couple, bien que la relation maîtresse/serviteur perdure toujours. C’était mignon de les voir ensemble et si complices tous les deux même si ce n’est pas toujours évident pour Ririchiyo de comprendre Sôshi, qui lui reste toujours aussi renfermé. Cependant une ombre plane sur cette relation : Zange, le secret service de Watanuki, qui possède l’incroyable habileté de voir l’avenir mais qui ne sait pas toujours quelle interprétation en tirer, a eu une vision assez étrange concernant Ririchiyo et on ne peut que s’interroger sur ce qu’il a vu.
Au final, nous avons là un tome où l’action est quasi absente mais néanmoins très intéressant et assez riche au niveau des sentiments. Le graphisme est toujours aussi agréable à regarder et on passe un très bon moment de lecture. Je suis curieuse de voir ce que nous réserve le tome 4 !
Titre : Secret Service – Maison de Ayakashi
Titre VO : 妖狐X僕SS (Youko x Boku SS)
Auteur : FUJIWARA Cocoa
Type : Shônen
Genre: Comédie – Fantastique
Collection : Shônen – Kurokawa
Prix : 6,80 € 
Nombre de volume(s) : 3 (En cours)
Nombre de volume(s) vo : 7 (En cours)

Secret Service – Maison de Ayakashi #2 de Cocoa Fujiwara

Résumé : Avec l’aide de Karuta Roromiya et Banri Watanuki, deux autres résidents de la Maison de Ayakashi, Ririchiyo semble avoir trouvé un certain équilibre. Si elle était au départ très hésitante à garder son secret service auprès d’elle, elle a fini par trouver sa présence rassurante. Mais la distance respectueuse qu’il maintient entre eux pèse de plus en plus à la jeune fille, qui aimerait avoir une relation aussi amicale et détendue que les autres avec leur secret service. Malheureusement, une intrusion peu agréable va perturber ses projets de rapprochement: Kagerô Shôkiin, l’horrible pensionnaire de la chambre n°2 fait son apparition, et révèle rapidement qu’il connaît de nombreux secrets sur Ririchiyo mais aussi sur Sôshi et son trouble passé.

Avis : Quel plaisir cela a été de retrouver les résidents de la maison de Ayakashi ! Surtout que nous avons là un deuxième tome riche en révélations où on apprend pas mal de choses sur nos personnages principaux.
Ririchiyo a enfin décidé d’aller vers les autres ! Elle se rapproche donc des autres résidents de la maison de Ayakashi, en particulier Banri Watanaki et Karuta Roromiya, qui sont également ses camarades de classe. Progressivement, elle se lie d’amitié avec eux. J’aime toujours autant Ririchiyo ! Bon elle est encore un peu revêche mais on voit bien qu’elle fait des efforts. C’est aussi l’occasion de faire plus ample connaissance avec Roromiya, cette jeune fille mystérieuse et étrange mais tellement adorable. On la voit d’ailleurs pour la première fois sous sa forme yôkai et je dois dire que c’était assez impressionnant, voire même assez flippant, surtout que c’est en complète contradiction avec son apparence humaine qui est toute douce et inoffensive.
Quant à Sôshi, le secret service de Ririchiyo, il se montre toujours aussi serviable et dévoué, ce qui n’est pas toujours du goût de la jeune fille qui petit à petit prend conscience des sentiments qu’elle éprouve pour lui. Très vite, elle réalise qu’il y a un énorme fossé entre eux alors que les autres secrets services entretiennent des relations beaucoup plus amicales avec leur protégé. Cela a été très intéressant de voir comment évolue cette relation « maître/serviteur ». J’ai beaucoup aimé aussi le petit retour en arrière qui nous révèle une partie du passé de Sôshi et qui répond à certaines questions qu’on s’était posées en lisant le tome 1. Qui plus est, on finit par savoir enfin à quelle catégorie de yôkai Ririchiyo appartient.
Il faut noter également l’apparition d’un nouveau personnage dans l’histoire : il s’agit de Kagerô. Ainsi donc on connaît désormais l’identité du résident de l’appartement numéro 2, celui dont Roromiya est chargée de la protection. C’est un personnage insupportable, lourd et qui n’arrête pas de saouler son entourage. Pour ce qui est de Sorinozuka, Nobara ou encore Zange, ils sont toujours présents bien que plus effacés.
L’humour reste très présent dans ce tome et le graphisme est toujours aussi sympa. La couverture quant à elle, à mon avis, est plus belle que celle du tome 1 : d’abord parce que je trouve que les personnages sont plus beaux sous leur apparence yôkai ensuite parce que j’ai une légère préférence pour le rose fluo plutôt que le jaune ! LOL
Un premier volume donc davantage centré sur les différents personnages et les rapports qu’ils entretiennent entre eux que sur l’univers yôkai en lui-même. Néanmoins c’était très captivant de les suivre ! J’espère tout de même que par la suite, le côté fantastique reprendra ses droits ! Il me tarde de lire le tome 3.
Titre : Secret Service – Maison de Ayakashi
Titre VO : 妖狐X僕SS (Youko x Boku SS)
Auteur : FUJIWARA Cocoa
Type : Shônen
Genre: Comédie – Fantastique
Collection : Shônen – Kurokawa
Prix : 6,80 € 
Nombre de volume(s) : 3 (En cours)
Nombre de volume(s) vo : 7 (En cours)

Troubles Songes de Stéphane Soutoul

Résumé : Dans le labyrinthe des songes, suivre le fil d’Ariane amène à découvrir des histoires aux atours trompeurs. Des univers altérés qui voguent sur les genres de la fantaisie urbaine, du gothisme et de la poésie. Ils occultent le réel de notre monde pour laisser place à l’imaginaire. Croyez-vous aux fantômes des amours de jadis, aux démons et aux vampires ? Quelles superstitions éveillent à vos sens sorcières malfaisantes, pulsions sanguinaires et justiciers d’outre-tombe ? À moins que les pouvoirs secrets d’une jeune flûtiste ou de Déesses nordiques ne suscitent en vous une irrésistible attraction ? Ces perspectives, écartelées entre innocence et perversion, sont le reflet des treize récits de Troubles Songes. Treize nouvelles pour vous convier sur les sentiers de mystérieux paysages… L’itinéraire d’un voyage à la lisière du fantastique et de l’immoral.

Avis : J’ai découvert l’univers de Stéphane Soutoul avec son magnifique Cycle des âmes déchues (Le Mal en la demeure et Le Sacrifice des damnés) que j’ai beaucoup aimé. Je connaissais moins ses nouvelles et c’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis plongée dans la lecture de Troubles Songes. Et encore une fois le charme a opéré. Ah quel plaisir de retrouver la plume de cet auteur de talent ! Ce recueil de nouvelles est absolument sublime. Il est composé de 13 nouvelles, 13 contes fantastiques ayant pour thème les songes ou plus précisément la frontière parfois très tenue entre rêve et réalité. Des nouvelles assez sombres mais aussi dans certains cas porteuses d’espoir. 
La première nouvelle, Là où perdurent les âmes est une histoire où il est question de vampirisme mais surtout d’une jeune femme confrontée à un terrible dilemme. Que doit-elle faire ? Entre les deux maux, lequel sera le moindre ? J’ai beaucoup aimé Solstice ce personnage si troublant qui n’est que douceur et bonté… Une magnifique histoire. 
S’ensuit ensuite Un sourire sur tes lèvres, une histoire d’amour très sombre entre deux êtres qui n’auraient jamais dû s’aimer. Vous n’en sortirez pas indemnes. 
Dans l’Ombre et la lumière, on entre dans le domaine de la fantaisie urbaine. On suit donc ici un personnage extrêmement brutal, violent et immoral dans son enquête à propos d’un trafic de rubis. Une nouvelle très intéressante avec pour personnage principal un antihéros qui finit par s’interroger sur lui-même et sur ce qu’est réellement le bien et le mal. 
Puis vient Lune d’améthyste, cœur de chair qui m’a beaucoup fait penser au film The Crow de par ses similitudes. Une belle histoire d’amour mais aussi un touchant hommage d’une sœur à son frère a qui elle doit tout. L’une des mes préférées. 
Dans la cinquième nouvelle, Le gardien de Bifröst, on change de registre car ici l’auteur s’inspire de la mythologie nordique pour nous conter une histoire fascinante, celle de Heimdall, le gardien du Pont Bifröst qui a dû consentir à beaucoup de sacrifices pour se consacrer pleinement à la surveillance de ce pont. J’adore la mythologie nordique et cela a été très intéressant de voir la façon dont l’auteur s’est approprié ces mythes. 
La nouvelle suivante, Dégénérescence, pourrait être le début d’une bonne série de fantaisie urbaine. J’ai accroché avec l’héroïne mais je suis un peu restée sur ma faim. J’aurais bien aimé qu’il y ait une suite. 
Les larmes d’Héphaïstos est une nouvelle assez déroutante où le lecteur croit dans un premier temps, que l’action se déroule dans un cadre dystopique mais en réalité, Stéphane Soutoul nous plonge plutôt dans un univers fantasy où la magie est omniprésente. L’histoire a lieu dans une petite ville entièrement contrôlée et gouvernée par une femme masquée qui tire son pouvoir d’un objet magique très puissant. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle où tyrannie, cruauté, magie, amour et égoïsme occupent une place centrale. Une autre de mes nouvelles préférées. 
La huitième nouvelle, Jack, nous plonge dans le Londres Victorien que j’affectionne tant. Ici l’auteur nous conte sa version très originale de l’histoire de Jack l’Éventreur, le tueur de Whitechapel. Une nouvelle très sombre mais que j’ai beaucoup apprécié également. 
Innocence meurtrie, en revanche est la nouvelle où j’ai le moins accroché. On se retrouve donc dans un pensionnat à l’architecture très angoissante. Une école qui dispense à ses étudiantes un enseignement assez singulier, celui de la sorcellerie et la magie noire. 
Puis vient ensuite Rêves sur mesure, encore une de mes préférées ! C’est l’histoire d’un inventeur inconsolable suite au décès de sa femme et qui verra sa création détournée à des fins beaucoup moins nobles que ce qu’il prévoyait au départ. 
Vœux assassins est une nouvelle assez effrayante qui m’a aussi beaucoup plu, l’histoire d’une fillette qui reçoit un cadeau pas comme les autres. Tel Aladin et sa lampe magique, elle se retrouve face à un génie qui lui propose de réaliser trois de ses vœux, sauf qu’ici on est bien loin du célèbre conte des Mille et Une Nuits car il ne s’agit ni plus ni moins que d’un horrible ultimatum déguisé. 
L’avant dernière nouvelle, Le dernier périple d’un guerrier, raconte l’histoire d’un soldat américain lors du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944. Cette nouvelle mêle récit héroïque et mythologie nordique. On retrouve Heimdall, le gardien du Pont Bifröst (nouvelle n°5) mais ici c’est une Walkyrie qui est mise en avant. 
Enfin, le recueil se termine avec Quelques notes de magie où l’on suit une adolescente qui est constamment harcelée par son professeur et qui va faire la connaissance d’une jeune flûtiste et de son père, deux personnages mystérieux mais qui pourraient bien changer sa vie à jamais. J’ai été touchée par le récit de cette adolescente brisée. Une histoire triste et très émouvante mais aussi teintée d’une certaine fraîcheur grâce à la musique qui est omniprésente. 
Pour finir je dirais que j’ai été littéralement conquise par les 13 nouvelles de ce recueil. Un magnifique voyage au travers d’histoires fascinantes, empreintes d’une certaine mélancolie qui ne laisse personne de marbre. Stéphane Soutoul a réussi à me transporter une nouvelle fois dans son petit monde bien à lui. Troubles Songes est donc un très beau livre que je recommande chaudement.

Secret Service – Maison de Ayakashi #1 de Cocoa Fujiwara

Résumé : Ririchiyo Shirakiin a un gros défaut : elle ne peut pas ouvrir la bouche sans dire des choses désagréables aux gens. Sous ses airs revêches, la jeune lycéenne a pourtant un cœur en or, mais après des années passées à n’exister qu’à travers son statut d’héritière d’une riche famille, elle s’est construit une carapace qui l’étouffe. Bien décidée à changer de vie, Ririchiyo vient d’emménager dans la « Maison de Ayakashi », une résidence réservée aux descendants de créatures surnaturelles et d’humains. Avec ses étranges voisins, la jeune fille n’est pas au bout de ses surprises? Surtout lorsqu’elle découvre que son mystérieux garde du corps a le pouvoir de se transformer en renard démoniaque !

Avis : Ce shônen m’avait été chaudement recommandé il y a quelque temps par une amie et du coup j’étais impatiente de découvrir cette histoire. Et j’ai vraiment bien fait de l’écouter car j’ai beaucoup aimé.
 Ririchiyo Shirakiin est la nouvelle pensionnaire de la Maison Ayakashi, une résidence très luxueuse et uniquement réservée à l’élite de la société, avec secret service intégré. Les « secret service » sont en fait des gardes du corps. Pas mal de ragots circulent à propos de cette pension. Certains disent que c’est une maison de fous, d’autres prétendent que c’est une maison de monstres. Très vite, Ririchiyo va se rendre compte que les rumeurs ne sont pas très loin de la vérité.
J’ai tout de suite accroché avec Ririchiyo que j’ai trouvée très attachante. Ririchiyo est une jeune lycéenne au caractère bien trempé. Elle a la fâcheuse habitude de se montrer désagréable et méprisante avec les autres. Et pourtant, au fond, elle n’est pas une méchante fille. Maltraitée par ses camarades lorsqu’elle était petite, elle s’est créé une sorte de carapace pour faire croire que les moqueries et les insultes ne l’atteignaient pas. Qui plus est, elle n’a toujours vécu qu’à travers son statut d’héritière d’une riche famille et a souffert du fait que les gens étaient plus intéressés par son nom de famille que par elle même. Tout cela l’a conduite à quitter la maison familiale pour aller s’installer dans la Maison Ayakashi. 
A peine arrivée dans son nouvel appartement, Ririchiyo fait la connaissance de Sôshi Miketsukami, le garde du corps (ou secret service) chargé de sa protection. Ce dernier, nettement plus âgé qu’elle, a tout du serviteur dévoué corps et âme. Il est constamment aux petits soins de sa « maîtresse », en fait il la vénère carrément ! C’est aussi un personnage très mystérieux car il faut l’avouer, on ne sait pas grand-chose sur lui si ce n’est qu’il est plutôt du genre collant et très envahissant, ce qui a tendance à taper sur les nerfs de l’adolescente. D’ailleurs, au début, cette dernière ne souhaite qu’une chose : se débarrasser de lui. Mais Sôshi, en plus de son côté très serviable, sait aussi parfois se montrer perfide et très persuasif ! Par la suite, ces deux personnages finissent par se rapprocher et bien qu’il ne soit pas vraiment question de romance ici, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur l’évolution de leur relation dans les prochains tomes. D’autres personnages hauts en couleurs font également leur apparition dans ce premier tome, notamment : Sorinozuka, dont la nature yôkai ne cesse de me faire rire, et Nobara Yukinokôji, son garde du corps, une femme assez perverse mais très gentille. Il y a aussi Banri Watanuki, Zange Natsume et Karuta Roromiya.
Ce manga est une agréable surprise. J’ai tout de suite plongé dans l’univers de Cocoa Fujiwara. Le monde des Yôkai est vraiment très captivant et cela a été très intéressant de découvrir quelques unes de ces créatures surnaturelles issues du folklore japonais. D’ailleurs heureusement qu’il y a un petit lexique en fin d’ouvrage qui explique un peu de quoi sont capables ces créatures car sinon j’aurais été perdue. L’humour est omniprésent mais il y a aussi beaucoup de mystère. Plusieurs questions se posent et ce tome n’apporte pas de réponses, notamment sur Ririchiyo et Sôshi. Ce dernier prétend la connaître depuis toujours mais on ne sait pas comment, pas plus qu’on ne connaît la nature yôkai de Ririchiyu. On a beau l’avoir vue se transformer, on ne sait toujours pas ce qu’elle est vraiment ! Et quant à Karuta Roromiya c’est la « secret service » la plus effacée mais aussi la plus mystérieuse car on ignore l’identité de celui ou celle qu’elle est chargée de protéger. Au final, ce premier volume ne fait que poser le décor et présenter les différents personnages. J’ai vraiment hâte de recevoir les deux autres pour en savoir plus.
En ce qui concerne le graphisme, il est très réussi, Ririchiyu, Sôshi et Nobara, sont très beaux lorsqu’ils se transforment. Sorinozuka et Watanuki sont quant à eux hilarants. Le jaune est loin d’être ma couleur préférée mais je dois reconnaître que la couverture est assez sympa. Bref, c’était une belle découverte et il me tarde de lire la suite.

Titre : Secret Service – Maison de Ayakashi
Titre VO : 妖狐X僕SS (Youko x Boku SS)
Auteur : FUJIWARA Cocoa
Type : Shônen
Genre: Comédie – Fantastique
Collection : Shônen – Kurokawa
Prix : 6,80 €
Nombre de volume(s) : 3 (En cours)
Nombre de volume(s) vo : 7 (En cours)

Dying Echo by Judy Clemens

A Grim Reaper Mystery, Book 4

Synopsis: It’s been years since Casey Maldonado visited her hometown, and the only reason she’s returning now is to get her brother Ricky out of jail, where he sits after being arrested for the brutal murder of Alicia McManus, his girlfriend of several months.  Casey believes in her brother’s innocence, but proving that to the cops is a different thing altogether, especially since she has her own murder warrant to worry about.  Perhaps even more frightening than the law is Casey’s confrontation with her personal demons – the home she shared with her late husband and son, the resentment of her mother, and even the presence of Eric (Embrace the Grim Reaper), who wants to be more than just a friend. 

As Casey and her ever-present companion Death investigate Alicia’s murder, it becomes clear she was not who she claimed to be, from her name to her non-existent past.  Instead of a solid history, she left only questions when she died.  Where did she come from?  What secrets did she know?  And, most importantly, who were the three people she spoke of when Death carried her away? 

Casey must sort the truth from the elaborate fiction of Alicia’s life in order to clear Ricky’s name, but as she reveals the woman’s secrets Casey begins to see just how alike their lives appear.  Is Casey destined to an existence as empty and dark as Alicia’s, or can she overcome the tragedy of her past and move forward into a life worth living? 

review: I confess I was immediately intrigued by the synopsis as soon as I read it. It’s always interesting I think to have Death presented as a real character in a story. I only saw that in the Kalayna Price books and I was very curious to know how it would be this time with this new protagonist. Plus, I love to follow a great investigation and this one is really perfect!
I didn’t know this series or this author before and I was sure that this one was the first in the saga… Well I was wrong, but I think I’m getting used to that. It finally wasn’t a problem at all and it was easy to get into the story. It’s also why I’m now curious about the other novels. I wonder what we can learn and if one features the meeting between Casey and Eric.
In this book, Casey comes back at home to prove the innocence of her brother who is accused of murdering his girlfriend. But I have to say that this event had turned his life upside down and he doesn’t even want to defend himself. However, our heroine is determined to not give up and to know the answers to her questions. With the help of Death, she will discover little by little the truth about this young woman: Alicia that nobody really knew about. With Death who can tell her what she needs, it’s finally not so difficult. The only problem? She can’t even talk to the Police as she is afraid they think she is crazy. And when Eric comes and wants to help her, she can’t send him back at home. A story that will turn upside down our heroine physically and emotionally. It’s true I didn’t expect the complexity of the plot and Judy Clemens had a lot of wonderful ideas about it. This investigation was fascinating and we can really know the last word at the end of the book. We can only be sad about the events, if only one person would have said something… their life would have been totally different.
What can I say about the characters? Casey is a woman hunted by the memory of the dead and it’s this same thing that will prevent her to have a real life, far from her ghosts. The presence of Death doesn’t help to surpass her trauma. I however really enjoyed his nature; he is at the forefront of technology, alwayshelping Casey as he can, giving advice about what she should do. It was nice to meet him.
But I think I also really liked Eric. This young man never gets upset and I was impressed by hisdetermination to stay with Casey, especially given the treatment sheinflicts. But heremains stoic throughout the book, trying to understand and make her accept that they could have a relationship. It was always interesting to follow them both, to see how they interacted together. A real pleasure!
This fourth volume was very pleasant to discover, I am curious to knowmore about the adventures of Casey and to see what will happen to her relationship, whether with Eric or even Death.

Dying Echo de Judy Clemens (VO)

A Grim Reaper Mystery, Tome 4

Résumé (traduction personnelle) : Cela fait des années que Casey Madonado n’est pas revenue chez elle, et la seule raison pour qu’elle le fasse maintenant c’est pour faire sortir son frère Ricky de prison qui a été arrêté pour le meurtre brutal d’Alicia McManus, sa petite amie depuis quelques mois. Casey est persuadée de l’innocence de son frère, mais le prouver aux policiers est une autre affaire, surtout quand elle a ses propres problèmes à régler. Peut-être encore plus effrayant que la loi, Casey doit affronter ses propres démons – la maison qu’elle a partagée avec son ancien mari et son fils, le ressentiment de sa mère, et même la présence d’Eric (Embrace the Grim Reaper), qui voudrait bien être plus qu’un ami.

Comme Casey et son compagnon de toujours, La Mort, enquêtent sur le meurtre d’Alicia, il devient clair qu’elle n’est pas ce qu’elle disait être, de par son nom jusqu’à son passé inexistant. Au lieu d’une histoire solide, elle a laissé de nombreuses questions derrière elle. D’où vient-elle ? Quels secrets connaissait-elle ? Et plus important, qui étaient les trois personnes à qui elle a parlé alors que La Mort l’emportait ?

Casey se doit de retrouver la vérité de cette fiction qu’est la vie d’Alicia afin d’innocenter Ricky, mais alors qu’elle révèle ses secrets, Casey commence à découvrir que leur vies sont assez semblables. Casey est-elle destinée à une existence aussi vide et sombre que celle d’Alicia, ou pourra-t-elle surpasser la tragédie de son propre passé et vivre une vie qui vaut le coup.

Avis : J’avoue avoir été tout de suite très intriguée par le résumé dès que je l’ai lu. C’est toujours intéressant je pense d’avoir La Mort présentée en tant qu’un réel personnage. Je n’avais vu cela que dans les livres de Kalayna Price et j’avoue que j’étais curieuse de voir ce que donnerait ce nouveau protagoniste. De plus, je suis toujours avide de trouver une nouvelle bonne enquête à suivre, et celle-ci était vraiment parfaite !
Je n’ai lu aucun livre de cette auteure auparavant et j’étais persuadée que celui-ci était le premier tome de la série… bon j’avais tort, je sais ça devient une habitude. Mais je n’ai vraiment eu aucun souci à me mettre dans l’histoire. C’est aussi une des raisons qui attise ma curiosité par rapport aux livres précédents. Je me demande vraiment ce qu’on peut apprendre et si un d’eux met en scène la rencontre entre Casey et Eric.
Dans ce roman, Casey rentre chez elle afin de prouver l’innocence de son frère qui est accusé du meurtre de sa petite amie. Mais il faut dire que l’évènement l’a totalement dévasté et il ne cherche même pas à  se défendre. Cependant, notre héroïne est bien déterminée à ne pas le laisser tomber et à trouver les réponses à ses questions. Avec l’aide de La Mort, elle découvrira petit à petit la vérité quand à cette jeune femme Alicia, que personne ne connaissait vraiment. Je dois dire qu’avec La Mort qui la rencarde sur de nombreux points, les réponses viennent plus facilement. Le seul problème ? Elle ne peut pas en parler à la police de peur qu’on ne la prenne pour une folle. Et quand Eric se présente sur le pas de sa porte bien décidé à l’aider, elle ne peut le renvoyer chez lui. Une histoire qui bouleversera notre héroïne physiquement et émotionnellement. C’est vrai que je ne m’attendais pas du tout à la complexité du récit. Judy Clemens a eu des idées extraordinaires quant à l’intrigue de l’histoire. C’était une enquête fascinante à suivre dont on ne comprend les aboutissements qu’à la fin du tome et on ne peut qu’être triste de la façon dont les évènements se sont passés. Si seulement une personne avait parlé à un moment donné… leur vie aurait pu être totalement changée.
Que dire des personnages ? Casey est une jeune femme hantée par le souvenir des disparus, proches à son cœur et c’est cela même qui l’empêche d’avoir une vie vraiment à elle, loin de ses fantômes. Il faut dire que la présence de La Mort n’aide pas vraiment non plus à surpasser ce traumatisme. J’ai vraiment apprécié le tableau que l’on dépeint de lui, il est à la pointe de la technologie, toujours à aider Casey comme il peut, lui donnant des conseils sur ce qu’elle devrait faire. C’était agréable de le découvrir.
Mais je crois que j’ai eu un gros coup de cœur pour Eric. Ce jeune homme ne se laisse pas perturber au moindre problème et j’ai été impressionnée par sa détermination à vouloir rester auprès de Casey, surtout vu le traitement qu’elle lui inflige. Mais il reste stoïque tout au long du livre, essayant de la comprendre et de lui faire accepter qu’il puisse se passer quelque chose entre eux. C’était toujours intéressant de les suivre tous les deux, de voir comment ils interagissaient ensemble.  Un vrai plaisir !
Ce quatrième tome était donc très agréable à découvrir et je suis curieuse de connaître plus de choses au sujet des aventures de Casey et de voir ce qu’il adviendra de sa relation, que ce soit avec Eric ou même avec La Mort.