Côté Face d’Anne Denier

Coté Face, Tome 1

Résumé :J’étais en retard et si ce n’avait pas été le cas, jamais je n’aurais pris ce tram et jamais je ne l’aurais rencontré. Lui. Celui qui allait détruire ma vie en réveillant une mémoire qui sommeillait en moi et dont j’ignorais l’existence.

Un autre côté de moi-même.

“Te séduire, t’emmener, te torturer, te violer et t’assassiner.”

J’avais une vie.

Avis : J’étais très curieuse au sujet de ce livre depuis sa sortie, il faut dire que j’avais lu de nombreux avis très positifs et Vanessa m’en avait fait l’éloge plusieurs fois. J’ai été vraiment très contente quand j’ai eu aussi l’occasion de me lancer dedans. Il faut dire que ce roman est mis en scène à Montpellier la ville ou je suis née. Alors vous pensez que je la connais bien et c’est la première fois que je peux vraiment reconnaître les lieux sans avoir à les imaginer. Rencontrer le nom des quartiers, les places, les restaurants, c’était vraiment très rigolo. J’avoue que c’était déjà un bon point pour moi dès le début.

C’est vrai que j’étais tout de même assez anxieuse de ne pas apprécier le tome autant que les autres. J’ai souvent le souci d’attendre trop d’un livre que tout le monde aime et d’être déçue au dernier moment. Mais j’ai finalement été complètement surprise par cette histoire. Notre héroïne est une jeune fille encore au lycée et qui un jour va retrouver une photo d’elle avec au dos une inscription pour un rendez-vous. Bien que curieuse elle ne s’y rendra pas, mais c’est à partir de ce moment que sa vie est chamboulée. Elle va rencontrer Nebel, ce garçon qui va l’obséder sans qu’elle ne sache pourquoi. J’ai été tout de suite intriguée par ce  personnage, on ne comprend pas ce qu’il veut, ni ce qu’il cherche de notre héroïne et il faudra pas mal de temps avant de comprendre de quel côté il est.
On se demande si notre héroïne ne devient pas folle tout au long de l’histoire, car il faut dire qu’entre tout il est difficile de vraiment suivre ce qu’il se passe. Mais petit à petit les choses se mettent en place bien qu’il reste une grande part d’ombre dans l’histoire. Je pense d’ailleurs que les autres tomes nous permettront de comprendre un peu plus tout ce qui nous manque. Le roman est aussi entrecoupé de scènes du passé. J’ai beaucoup apprécié suivre chacune d’entre elles, même s’il m’a fallu un peu de temps pour assembler le puzzle du récit. Et j’attendais à chaque fois avec impatience ce retour dans le passé. Il faut dire que l’histoire était vraiment intrigante, des plus complexes et sombre quand nous suivions ces passages. Je l’avoue par contre, je n’ai pas lu les poèmes qui étaient disséminés dans l’histoire ; comme après le premier, je n’ai pas vraiment compris ce que cela m’apportait, puis j’étais vraiment curieuse de passer au chapitre suivant.
Ce roman est donc une jolie découverte, nous présentant un genre que l’on rencontre très peu, fantastique et sombre. Il ne me reste à présent qu’à me lancer dans le deuxième tome.

Anamorphose : Invictus Tenebrae de Nathy


Résumé : Que l’on soit vampire ou humain, le passé d’un être laisse des marques indélébiles.

Dante se souvenait de tout.

La violence de l’attaque de Lucrezia. La panique ressentie quand les canines avaient effleuré sa peau et déchiré sa gorge. La douleur épouvantable qui fut la sienne ; le feu parcourant ses veines tandis qu’elle s’abreuvait de son sang. Les soubresauts de son corps refusant la perte de son fluide vital. Son envie de crier, alors qu’aucun son ne pouvait franchir ses lèvres. Des larmes qui coulaient sur son visage pendant qu’elle se délectait de sa vie. Son rire dément, ses humiliations, ses tortures.

Esclave, tel était son nom.

Bien des siècles plus tard, une jeune humaine, Camille, aussi torturée que lui, croisera son chemin. Seront-ils capables d’échapper à leur obscur destin ?


Avis : Ce livre figurait dans ma PAL depuis un bon moment déjà. Je m’étais promis de le lire assez rapidement mais malheureusement, de nouveaux livres s’ajoutaient encore et encore, repoussant ainsi ma lecture chaque fois un peu plus. Ce n’est que récemment que j’ai enfin pu plonger dedans et je dois dire que là encore, comme souvent lorsqu’on a affaire à un roman de très bonne qualité, j’ai regretté de ne pas l’avoir lu plus tôt. En effet Anamorphose est pour moi une véritable claque du début jusqu’à la fin. Le roman de Nathy a réussi à me toucher d’une manière que je n’aurais jamais imaginée possible.

Lorsqu’on tient Anamorphose entre les mains, la première chose qui frappe est sans conteste sa couverture. J’ai tout de suite été intriguée par cette couverture représentant le héros, Dante, enchainé, nous donnant ainsi un aperçu de ce qui nous attend dans ce livre. Réalisée par Nathy elle-même (qui est aussi illustratrice), elle ne laisse pas indifférent. Elle reflète parfaitement l’univers du roman, un univers particulièrement sombre et violent.

On suit donc l’histoire de Dante, ce vampire Vénitien transformé au XVe siècle contre son gré. Issu d’une des familles les plus riches de l’époque, Dante avait tout du parfait gentilhomme si ce n’est sa faiblesse envers les femmes. Insouciant et volage, le jeune homme était réputé pour mener une vie de débauche. Un jour, il croise la route de Lucrezia. Cette dernière succombe à son tour à son charme. Mais Dante ignorait totalement à qui il avait affaire. Jamais il n’aurait dû l’approcher et encore moins l’humilier devant tout le monde. Une terrible erreur que Lucrezia lui a fait payer très cher. Aujourd’hui, malgré les siècles qui se sont écoulés, Dante est toujours rongé par son passé. Meurtri et traumatisé par tout ce qu’il a vécu, il est devenu un auteur à succès de romans bit-lit et possède sa propre maison d’édition, mais il tient à garder son anonymat. Il vit reclus, loin des siens et des humains… du moins jusqu’à l’arrivée de Camille, la nouvelle graphiste qu’il a embauchée.

En ce qui concerne les deux personnages principaux, je dois dire que je les ai adorés. Jamais je n’ai vu des personnages si émouvants et si torturés. On ressent leur souffrance et c’est sans nul doute ce qui fait la force de ce roman. Dante m’a énormément touchée tout au long du livre. Progressivement, son passé nous est révélé, un passé horrible, empreint de douleur et de violence. Bon au début au vu de son comportement, on aurait pu se dire que c’était bien fait pour lui, qu’il l’avait bien cherché mais lorsque l’on découvre tout ce que sa tortionnaire lui a fait endurer, on ne peut s’empêcher de s’attendrir et d’éprouver de la peine pour lui. Car personne ne mérite le sort qu’on lui a fait subir. L’auteur nous fait tout revivre, rien ne nous est épargné. On a envie de le réconforter, de le guérir de toutes ses blessures. On aimerait que toute sa souffrance disparaisse pour qu’il puisse enfin goûter au bonheur qui se refuse à lui. Du côté de Camille, ce n’est guère mieux. Solitaire et d’une timidité maladive, elle fait tout pour passer inaperçue, pour ne pas attirer les regards masculins suite aux mauvaises expériences qu’elle a vécu par le passé. Sa rencontre avec Dante, son employeur, est plutôt tumultueuse. Elle le trouve désagréable, froid et imbu de sa personne mais très vite elle apprendra à mieux le connaître. C’est une jeune femme fragile qui vit depuis plusieurs années repliée sur elle-même et lorsqu’elle se décide enfin à sortir de sa coquille, voilà que le sort s’acharne de nouveau sur elle. Ces deux êtres brisés vont finir par se rendre compte qu’ils ont plus de points communs qu’ils ne veulent bien l’admettre. Leur romance est vraiment très belle. Ils essaient de remonter la pente ensemble, de panser leurs blessures mais ce n’est pas évident car leur relation s’annonce compliquée et ils seront obligés de se remettre en question. J’ai beaucoup aimé l’alternance des points de vue qui rend ces deux personnages encore plus attachants à nos yeux.

J’avoue que j’ai été surprise par la violence de certaines scènes. Certains passages sont difficiles, à la limite du soutenable. Ce livre s’adresse donc plutôt à un public averti. On assiste avec horreur au calvaire de ces deux personnages et l’on peut se demander comment ils ont fait pour ne pas sombrer dans la folie. J’ai adoré l’univers de Nathy. Les vampires qu’elle a créés m’ont fait penser à ceux d’Anne Rice. Dans Anamorphose, on est bien loin des histoires de Stephenie Meyer. Ici les vampires peuvent se montrer particulièrement cruels et violents mais ils sont aussi capables d’éprouver des sentiments puissants. Parmi eux, on fait la connaissance de Cathal, le chevalier-vampire, aussi intimidant qu’intriguant, Morgan, Edern, Maella, Arawn, Khlada, etc. De nombreuses informations sur la société vampirique nous sont dévoilées, la plupart du temps sous la forme de notes de bas de pages. Bon j’avoue que sur le moment j’ai été un peu perdue par toutes ces infos données au fur et à mesure au fil des pages mais une fois ma lecture achevée, tout s’est parfaitement mis en place et maintenant je n’ai qu’une envie, en savoir plus sur cette société qui vit dans l’ombre, à l’insu des humains. Les scènes au présent se déroulent essentiellement à Clermont-Ferrand mais on se retrouve aussi très souvent embarqués à Venise à travers les souvenirs de Dante.

Vous l’aurez compris, ce livre est un véritable coup de cœur ! Nathy nous livre là un très bon premier roman. Un seul petit bémol toutefois, les quelques coquilles présentes dans l’ouvrage qui au vu de son potentiel, aurait mérité une correction plus approfondie. 

The Earl and the Fairy #1 d’Ayuko, d’après une œuvre de Mizue Tani


The Earl and the Fairy, Tome 1

Résumé : Lydia Carlton est une doctoresse des fées vivant dans l’Angleterre victorienne. Elle tient son métier de sa capacité unique à voir et communiquer avec les êtres féeriques. En faisant un voyage en direction de Londres, elle fait la rencontre du séduisant Edgar J. C. Ashenberg. Apprenant que ce dernier est à la recherche d’un trésor qui s’avère être une épée légendaire, Lydia se décide, un peu sous la contrainte, à le suivre dans son long voyage. Leur périple va vite se transformer en une fabuleuse aventure. Mais une question taraude Lydia. Pourquoi Edgar veut-il retrouver cette épée et quel usage veut-il en faire ?


Avis : The Earl and the Fairy est à l’origine une série de romans écrits par Mizue Tani. Suite au succès de cette série, elle a par la suite été adaptée en manga et en animé. Ayant vu l’animé récemment, j’étais impatiente de découvrir la version manga parue chez Glénat depuis peu et au final, je n’ai pas du tout été déçue. Ce premier volume est très réussi.

L’histoire se déroule en Angleterre, au XIXe siècle. Lydia est l’une des rares personnes à pouvoir voir les fées. De ce don, elle en a fait son métier : « docteur en féerie ». Un jour, alors qu’elle se rend à Londres afin de voir son père, elle fait la connaissance d’Edgar Ashenberg dans des circonstances, il faut bien le dire, plus que troublantes. Le jeune homme prétend non seulement être un comte mais aussi un descendant du Chevalier bleu, seigneur du pays des fées. Il lui avoue qu’il est à la recherche d’une épée légendaire et aurait besoin de ses services en tant que docteur en féerie afin de la retrouver. Lydia accepte de l’aider mais reste assez suspicieuse. En effet, quels sombres secrets cache le mystérieux et très séduisant Edgar Ashenberg ?

J’ai beaucoup aimé ce premier volume qui est assez différent des mangas que l’on lit habituellement. En effet le fait que l’histoire ait lieu en Angleterre et non pas au Japon et qui plus est en pleine période victorienne constitue pour moi une véritable nouveauté. On est bien loin des amourettes entre lycéens et cela fait énormément de bien.

L’histoire est bien rythmée malgré une intrigue qui tarde à se mettre en place. Au début, tout comme l’héroïne, on ne sait pas vraiment dans quoi on est embarqué et on se pose plein de questions : Que cache Edgar Ashenberg et pourquoi tient-il tant à s’emparer de cette fameuse épée ? Qui sont vraiment Ermine et Raven, qui l’accompagnent partout où il va et qui font davantage penser à des gardes du corps plutôt qu’à des serviteurs ? Plus intriguant encore, pourquoi le dénommé Huxley en a après eux ? Ceci dit les réponses nous sont apportées au fur et à mesure que l’on progresse dans la lecture. 

Pour ce qui est des personnages, j’ai bien accroché avec Lydia qui apporte beaucoup de fraicheur à cette histoire. C’est une jeune fille qui a beaucoup de caractère mais sa naïveté et son innocence sont susceptibles de lui jouer des mauvais tours. Heureusement pour elle, elle peut compter sur Nico, le chat (qui en fait n’est pas un chat ordinaire mais un chat fée doté de la parole) pour la mettre en garde. J’ai adoré ce petit personnage, il est vraiment trop mimi. Bien sûr il y a le mystérieux Edgar au passé plus que troublant. On s’interroge sur ces véritables motivations, que va-t-il faire une fois qu’il sera en possession de l’épée, va-t-il s’en servir à des fins nobles ou au contraire à des fins plus viles ?


Il y a de légères différences comparé à l’animé, par exemple, je ne m’attendais pas du tout à voir Ermine aussi tôt dans le manga alors que dans l’animé, on ne la voit que vers la fin mais sinon, à part cela, on peut dire que dans l’ensemble c’est à peu près pareil. J’espère cependant que la version manga sera plus étoffée que la version animé car j’avoue qu’avec l’animé je suis un peu resté sur ma faim.

En ce qui concerne le graphisme, il est sublime. Le trait de la mangaka Ayuko est très fin et délicat, c’est un véritable plaisir pour les yeux, au point que cela m’a donné envie de découvrir ses deux autres œuvres, Souvenirs de demain et Proche horizon, également publiés chez Glénat. Bref, j’ai beaucoup aimé ce premier volume de The Earl and the Fairy, je suis une grande fan de cette saga et j’attends donc avec impatience le prochain opus.

Titre : The Earl and the Fairy
Titre VO : 伯爵と妖精 (Hakushaku to Yôsei)
Auteur : AYUKO (dessin) TANI Mizue (scénario)
Type : Shôjo
Genre : Romance, Fantastique
Collection : Glénat – Shojo
Prix : 6.90 €
Nombre des volume(s) : 1 (En cours) 
Nombre de volume(s) vo : 4 (Terminé) 

Breaking the Devil’s Heart by H.A. Goodman

Logic of Demons, Book 2

Synopsis: When Stewart and Layla recruit a demon to spy on the Devil, their decision takes them on whirlwind ride through the afterlife. Journey alongside this young couple in H. A. Goodman’s new novel, Breaking the Devil’s Heart, and join forces with a teenage Angel outcast to bankrupt Satan’s underground Company and save Heaven from civil war. H. A. Goodman’s Breaking the Devil’s Heart is a rollercoaster afterlife experience that tests a young couple’s love, their grasp on reality, and the essence of human nature. What happens when Stewart and Layla tour Hell’s Marketing Department and Stock Exchange? What happens when their relationship is tested by Satan? This book is unlike anything you’ve ever read, or ever thought the afterlife might be like. Breaking the Devil’s Heart is an enlightening look into an alternate world, a new afterlife, and a profound journey inside the human conscience.

Review: This book seemed very unique with such a cover and summary, and I was curious to see how it really was. I was afraid it might be a little too philosophical for me and to not understand what would happen in the story. So yes, this book is really original, I don’t think I can make any comparisons with other novels I’ve read before, but it was a great pleasure to discover the H.A. Goodman ideas. Indeed, the book makes us think about many points, what is right or wrong, and a lot of things according to that. It also shows the cruelty of people, the things they can do when they’re selfish or when they don’t realize the impact of their acts on others. It’s pretty amazing.

The author wrote about many famous wars we know about, showing us what people had been able to do, destroying lives in such a short time with only a bad choice. This book really makes us think about the aspects of the world while following the story of a couple very different from others, Layla and Stewart. They are both observers, who refused to become angels to fight the company of Satan. Stewart is indeed also very determined to find a solution and everything is good for him, even the torture of demons if it means he can have the answers he wants. But this change in tactics makes us wonder about what he could do or not in order to destroy Satan. To know if what he does is really different from what the demons do. Layla will follow him in his ideas although she sometimes doesn’t agree with him. But we will understand with them the problems of society and the mankind. Sometimes humans make their own choices and the demons only start them.

There were also some nice surprises throughout the novel and I must say I was totally surprised by the twists that happen at the end of the book for our little couple. I did not expect that at all. It’s also touching to follow both of them, to see their love for each other. It’s so strong that they always manage to overcome the doubts they have.

All this to say that I enjoyed this novel and I recommend it if you are looking for something different. The book is interesting and we try to understand throughout the chapters how our heroes will manage to succeed in their quest. And I must say it was quite impressive. I haven’t had the opportunity to read the first book but as this book shows us something very different, there really is not a problem to start with this one.

Breaking the Devil’s Heart de H.A. Goodman (VO)

Logic of Demons, Tome 2

Résumé (traduction personnelle) : Quand Stewart et Layla recrutent un démon pour espionner le diable, leur décision les amènera dans l’au-delà. Suivez la journée de ce jeune couple dans le nouveau roman de H.A Goodman, Breaking the Devil’s Heart, et joignez les forces avec l’ado Angel exilé de la compagnie souterraine de Satan et sauvez le paradis d’une guerre civile. Breaking the Devil’s Heart de H. A. Goodman est un aperçu de l’expérience de l’après vie que teste l’amour d’un jeune couple, leur emprise sur la réalité, et l’essence de la nature humaine. Que se passe-t-il quand Stewart et Layla visitent le département marketing et la bourse de l’Enfer ? Que se passe-t-il quand leur relation est testée par Satan ? The livre est différent de tout ce que vous avez pu lire, ou de ce que vous auriez pensé de l’après vie. Breaking the Devil’s Heart pose un regard sur un monde alternatif, une nouvelle après vie, et un voyage à l’intérieur de la conscience humaine.

Avis :  Ce livre semblait vraiment unique de par sa couverture et son résumé et j’étais curieuse de voir ce qu’il en était. J’avais peur que ça soit un peu trop philosophique pour moi et que je ne parvienne donc pas à comprendre tout ce qu’il se passait. Alors oui, ce livre est vraiment original, je ne crois pas pouvoir faire de comparaison avec d’autres romans que j’ai pu lire, mais c’était un grand plaisir de découvrir les idées de H.A. Goodman. En effet, le livre nous fait réfléchir sur de nombreux points, ce qui est bien ou mal, et les perspectives de chacun par rapport à ces deux aspects. On aborde aussi la cruauté des gens, de ce qu’ils peuvent faire de façon égoïste ou sans même vraiment se rendre compte et des conséquences sur les autres. C’est assez incroyable.
L’auteur nous narre certaines des plus grandes guerres que l’on connait, nous montrant ce que les gens ont été capables de faire, des vies détruites en si peu de temps avec ne serait-ce que d’un mauvais choix. Ce livre nous fait vraiment réfléchir sur les aspects du monde tout en suivant l’histoire d’un couple très différent des autres Layla et Stewart. Ils sont tous les deux observateurs, ayant refusé de devenir des anges pour pouvoir combattre la Compagnie de Satan. Stewart est d’ailleurs très déterminé à trouver une solution et tout y passe, voir même la torture de démons pour enfin avoir des réponses. Mais ce changement de tactique nous fait poser quelques questions quant à ce qu’il devrait avoir le droit de faire ou de ne pas faire. De savoir si ce qu’il fait peut vraiment le différencier des actes d’un démon. Layla le suivra dans ses idées bien qu’elle soit parfois récalcitrante. On comprendra à travers eux les travers de la société et du genre humain. Que parfois les humains font eux même les choix et que les démons n’amorcent que les problèmes.
Il y a eu de jolies surprises tout au long du roman et je dois dire que je suis totalement surprise par les retournements de situation qui se passent à la fin du livre pour notre petit couple, je ne m’y attendais pas du tout. Il est touchant de les suivre tous les deux de voir que leur amour l’un pour l’autre est tellement fort qu’ils arrivent toujours à vaincre les doutes qu’ils ont.
Tout cela pour dire que j’ai beaucoup apprécié ce roman et je vous le conseille si vous cherchez quelque chose de différent. Le livre est prenant et on essaie de comprendre tout au long des chapitres comment nos héros vont s’en sortir. Et il faut dire que c’était assez impressionnant. Je n’ai pas eu l’occasion de lire le premier tome mais étant donné que ce livre nous présente quelque chose de très différent, il n’est vraiment pas problématique de commencer par celui-ci.

Les cendres de l’oubli de Carina Rozenfeld

Phænix – Tome 1

Résumé : Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l’oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s’unir dans un amour pur et éternel…

Depuis l’origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L’ être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s’aimer pour reformer l’oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d’éloigner les menaces qui pèsent sur l’humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l’oubli de leurs vies antérieures les empêche d’être réunis… Aujourd hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d’université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu’à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours… Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle même. S’ouvriront alors les portes d’une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.


 Avis : Il est des romans qui marquent les esprits, qui nous bouleversent à un point tel que même plusieurs jours après la lecture, on y repense encore. Les Cendres de l’oubli est de ceux-là. 
Suite à un héritage, Anaïa et ses parents ont quitté Paris pour aller s’installer dans le Sud de la France, là où elle passait tous ses étés lorsqu’elle était enfant. Là-bas, une nouvelle vie commence pour elle. Le jour de sa rentrée universitaire, elle retrouve Garance, sa meilleure amie de vacances. Puis elle fait la connaissance de deux garçons au comportement assez étrange… 
Je n’avais encore jamais lu de roman jeune adulte ayant pour thème le phénix (sauf qu’ici on écrira Phænix mais là-dessus je ne peux vraiment pas vous en dire plus), cet oiseau légendaire qui a la capacité de renaître de ses cendres après s’être consumé, alors du coup j’étais très curieuse de découvrir cette histoire et au final j’en ressors toute retournée. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman qui m’avait autant captivée, fascinée, envoûtée, oui envoûtée c’est le mot, c’est ce que je ressens quand je repense à la façon dont je tournais les pages, sans plus pouvoir m’arrêter. Une telle frénésie ne s’était pas emparée de moi depuis un bon moment alors forcément lorsqu’un livre vous met dans un tel état, ce n’est que du bonheur. 
Il y a tellement de choses que j’ai apprécié dans ce roman… à commencer par les personnages. L’héroïne est une jeune fille attachante, une musicienne de talent qui tout à coup voit sa vie chamboulée suite à ce déménagement : entre ses rêves étranges, les grains de beauté qui apparaissent mystérieusement et ces deux garçons au comportement ô combien déstabilisant, Anaïa ne sait plus trop où elle en est. D’ailleurs, ces derniers ne font rien pour qu’elle puisse y voir plus clair, bien au contraire. Eidan est un jeune homme tourmenté, un beau brun au regard ténébreux qui ne semble plus avoir goût pour grand chose si ce n’est la musique. Son attitude est tellement étrange au point qu’Anaïa en est effrayée. Enry quant lui, il est tout l’opposé d’Eidan, toujours souriant et avenant mais tout aussi mystérieux. J’ai aussi beaucoup aimé les personnages secondaires, notamment Garance et Juliette qui sont des jeunes filles vraiment charmantes. 
S’il y a une chose qu’il faut retenir de cette histoire c’est qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Et cette idée est assez présente tout le long du roman. En effet, il sera très difficile pour Anaïa de démêler le vrai du faux. On la sent complètement perdue, dépassée par les événements. On pourrait même penser qu’elle est assez longue à la détente mais d’un autre côté tout ce qui lui arrive est tellement incroyable ! Cela a été très frustrant de la voir commettre des erreurs, faire des mauvais choix alors que pour nous lecteur, cela semblait si évident. Par moments on a tout de même envie de la secouer un peu. 
En plus de l’histoire à proprement parler, il y a également le cadre dans lequel elle se déroule qui laisse rêveur. Les descriptions sont belles, minutieuses et n’alourdissent aucunement le récit. On n’a aucun mal à s’imaginer à la place de l’héroïne dans le Sud de la France, « au milieu des oliviers et de la lavande ». Et que dire des cours de théâtre et de la musique ? Tous ces éléments contribuent à la création de cette ambiance si particulière et enivrante que l’on retrouve tout au long de la lecture. La musique est omniprésente. Le roman comporte de nombreuses références musicales ainsi que des paroles de chansons. Cela a été très agréable de retrouver tous ces morceaux, certains que je connaissais très bien, d’autres pas du tout. Les échanges sur Facebook juste avant le début d’un nouveau chapitre étaient également très plaisants à suivre. Cela a été intéressant de voir à quel point ces outils de communication modernes sont devenus indispensables pour les jeunes. J’ai adoré ces petites conversations via Facebook entre Anaïa et ses amis. 
En conclusion ce livre a été une magnifique découverte, voire un coup de cœur, j’ai été complètement séduite par la plume de Carina Rozenfeld. Cela va être une véritable torture d’attendre 2013 pour avoir le tome 2.

Guest Post avec Nathy

Nathy est l’auteur du cycle Invictus Tenebrae, qui regroupe toutes ses histoires vampiriques. Le premier tome de ce cycle s’intitule Anamorphose et il est sorti en Janvier 2012 chez Rebelle Editions. Merci à elle pour ce superbe guest post.
——————- 
Bonjour et merci de votre invitation.

Anamorphose est le premier roman édité de l’ensemble des chroniques vampiriques rassemblées sous le nom d’Invictus Tenebrae. Cette histoire est un oneshot, il n’y aura pas de suite à proprement parler, mais d’autres livres qui permettront de suivre les aventures d’autres vampires.

Si je devais qualifier Anamorphose je dirais que c’est une romance fantastique sombre, bien qu’il y ait une héroïne humaine et des vampires ce n’est pas de la bit-lit. Par bien des aspects, on peut même affirmer qu’une bonne partie est tragique.
Le récit est entièrement vu par les deux protagonistes, on se retrouve donc tour à tour soit dans la peau du vampire : Dante, soit dans celle de la femme : Camille. J’ai choisi ce type de narration, car je voulais que le lecteur puisse se retrouver à la place des deux personnages principaux et vivre avec eux toutes leurs aventures et émotions.

Dante est un vampire né à Venise à la fin de l’époque médiévale et au début de la Renaissance italienne dans une famille de la noblesse. Jeune homme aux mœurs légères, il a la malheureuse idée de séduire la mauvaise personne et deviendra malgré lui l’esclave d’une vampire cruelle pendant des décennies. Être meurtri et violent, il finit par se replier sur lui-même et vit loin des siens et des humains. À notre époque, Dante est devenu un auteur de Bit-Lit mondialement célèbre, mais si secret que personne n’a jamais vu son visage. En parallèle, il possède une maison d’édition et embauche une jeune graphiste : Camille. Une femme solitaire, meurtrie par l’existence. Leurs chemins vont se croiser plusieurs fois et amener chacun d’eux à devoir sortir de leur coquille, chacun d’eux trouvant la force de panser leurs blessures en aidant l’autre.

Les scènes sont parfois brutales et le roman ne s’adresse pas à un public trop sensible ou trop jeune. J’ai pris plaisir à écrire cette histoire et j’espère que les lecteurs auront eux aussi plaisir à la lire.

Nathy (connue aussi sous le nom de Lunathyque) est graphiste/illustratrice et auteur. Après des études d’Arts Plastiques, des emplois dans le métier du livre, elle a fini par joindre sa passion pour les images avec sa vie professionnelle en devenant graphiste professionnelle. L’écriture est longtemps restée une envie inassouvie après avoir cessé d’écrire à l’adolescence. Elle a écrit une première nouvelle, ensuite ce fut les filles du forum The Dark Moon qui l’ont remotivé et soutenu dans cette aventure vers l’édition. C’est ainsi que sont nées les histoires des Chroniques d’Invictus Tenebrae et qu’Anamorphose a trouvé un éditeur : Rebelle Éditions (Source : Babelio).

Site web de l’auteur: http://www.nathy.fr/Nathy/

Vous pouvez également suivre toute l’actualité de Nathy en rejoignant sa page Facebook ici

List for all the giveaways 

Liste de tous les concours