La Mort dans l’âme de Jeaniene Frost

Le Prince des ténèbres, Tome 1

Résumé : Dans l’univers de Chasseuse de la Nuit…

Leila dispose un pouvoir terrifiant : elle voit les secrets les plus sombres des gens qu’elle touche. Raison pour laquelle des créatures de la nuit l’enlèvent et la forcent à entrer en contact télépathique avec le plus célèbre vampire du monde. Lorsque Vlad et Leila se rencontrent, la passion menace de les consumer… Mais un vieil ennemi du vampire, rôde dans l’ombre, bien déterminé à les voir littéralement brûler.

Avis : Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis une grande fan de l’auteure Jeaniene Frost et du couple Cat et Bones. J’étais donc curieuse de découvrir sa nouvelle série, Le Prince des ténèbres, d’autant plus qu’il met en avant Vlad, un personnage secondaire de la série Chasseuse de la Nuit mais qui avait bien failli voler la vedette à ce cher Bones, tellement il était intriguant.

Dans La Mort dans l’âme, l’histoire est racontée non pas par Vlad lui même mais par Leila, l’héroïne de cette nouvelle série spin-off. Depuis son accident qui a failli lui coûter la vie, Leila détient un pouvoir digne des plus grands super-héros de bande dessinée : elle peut non seulement voir les secrets les plus sombres des personnes lorsqu’elle les touche (ou lorsqu’elle touche un objet leur appartenant) mais en plus, elle peut les électrocuter. Cette terrible capacité l’a contrainte à s’éloigner de sa famille et à vivre en marge de la société. Leila travaille dans un cirque ambulant, ce qui lui permet de ne jamais rester bien longtemps au même endroit et ainsi, ne pas attirer l’attention sur elle. Elle effectue des numéros de trampoline en duo avec son ami Marty, un nain vampire, qui la considère comme sa fille. Mais sa vie va être complètement chamboulée le jour où elle est enlevée par un groupe de vampires. Ces derniers veulent se servir de ses pouvoirs dans le but de localiser Vlad, afin de lui tendre une embuscade…

J’ai vraiment adoré ce premier tome ! Vlad était déjà l’un de mes chouchous dans la série Chasseuse de la Nuit et je n’avais qu’une hâte, en savoir plus sur lui. Et bien je dois dire que de ce côté là, ce livre a été à la hauteur de mes espérances car ça a été un véritable bonheur de le retrouver ici. Dans l’ensemble, Vlad reste égal à lui même et assez fidèle à ce qu’on avait entraperçu de lui dans l’autre saga de Jeaniene Frost.

Il est donc resté à peu près le même, à savoir très arrogant et trop sûr de lui même mais aussi très mystérieux. Tout cela ne le rend pas pour autant moins attachant, bien au contraire. Hyper protecteur vis-à-vis des siens et des membres de sa lignée, il est par conséquent très respecté et même s’il se comporte parfois de façon assez effrayante, on découvre d’autres facettes de lui qui le rendent encore plus sympathique à nos yeux. Il ne ressemble en rien au Dracula de Bram Stoker et a horreur qu’on le compare à ce personnage. On connaissait déjà quelques détails le concernant grâce à ses apparitions dans Chasseuse de la Nuit mais ici, on en apprend davantage : on découvre quelques bribes de son passé, ses ennemis, ainsi que ce qui a fait de lui l’une des créatures les plus redoutées de toutes. Mais il reste encore tellement de choses à découvrir à son sujet… C’est un personnage fascinant, on ne peut que tomber sous son charme et son impressionnant don de pyrokinésie le rend encore plus intimidant.

Ceci dit Leila n’est pas en reste. C’est une jeune femme très intelligente, qui a du caractère et qui est prête à tout pour protéger ses proches et ses amis, sans pour autant agir de manière impulsive. C’est une héroïne posée et réfléchie et son passé douloureux l’a rendue plus forte. Sa première rencontre avec Vlad est assez insolite puisqu’elle se fait par contact télépathique. Vlad a l’habitude d’être écouté et obéi sans la moindre discussion. Mais Leila ne l’entend pas de cette oreille et n’hésite pas à se rebeller et à lui tenir tête tout au long du roman.

J’ai beaucoup aimé la relation qui se noue entre nos deux personnages principaux. La romance est bien construite et évolue de manière assez subtile. En effet, nos deux héros sont attirés, fascinés et intrigués l’un par l’autre, sans pour autant qu’il y ait dès le début effusion d’amour ou de sentiments. Au contraire, ils apprennent à se connaître et tentent de mettre un terme à la menace qui pèse sur eux. On sent qu’il y a quelque chose d’assez fort qui est en train de se créer entre eux mais Vlad reste un homme très complexe et il va falloir attendre la suite pour voir comment évoluera cette relation.

L’intrigue quant à elle est très bien ficelée. Jeaniene Frost nous tient en haleine du début jusqu’à la fin avec sa plume fluide mais efficace. L’histoire est bien rythmée, pleine d’action et de suspense. L’identité du méchant tarde à nous être révélée et du coup je dois avouer que j’aimerais bien en savoir davantage sur lui et sur ses motivations. La fin nous laisse sur de nouvelles interrogations et il me tarde maintenant de lire le tome 2 pour découvrir ce qu’il va se passer ensuite.

4-5mon pseudo

Seirei Produce #1 de Tooko Miyagi

Seirei Produce, Volume 1

Résumé : Shiina est connue pour démolir tout ce qu’elle touche et est surnommée « divinité destructrice ». Alors qu’elle part pour l’école, un garçon en costume japonais traditionnel apparaît et lui annonce qu’elle est désormais à lui ! Il prétend être un esprit de Mizukagami, descendu sur cette terre pour devenir un dieu…

Une vie commune démarre alors entre un esprit particulièrement égoïste et la divinité destructrice !

Avis : Ce titre des éditions Soleil manga me faisait de l’œil depuis un bon moment déjà. Je ne connaissais pas du tout la mangaka Tooko Miyagi. J’avais entendu parler d’elle à travers son autre série Comme un chat sur le sol mais sans jamais l’avoir lu. Du coup du coup j’étais assez curieuse de découvrir Seirei Produce, d’autant plus que c’est une série très courte, composée de deux volumes seulement, ce qui est une bonne chose en soi car au moins on est sûr de ne pas se ruiner ! 😀

Au final je dois dire que Seirei produce s’avère être une agréable surprise. J’ai pris énormément de plaisir à lire ce premier volume qui est absolument hilarant du début jusqu’à la fin.

En apparence, Shiina est une lycéenne tout ce qu’il y a de plus ordinaire sauf que ça n’est pas le cas. En effet, la jeune fille a la fâcheuse tendance de détruire tout ce qu’elle touche ! Téléphones portables, sèche-cheveux, meubles… aucun objet ne lui résiste, au point que cela lui a valu un surnom : « divinité destructrice ». Un jour, en se rendant au lycée, elle tombe sur un jeune homme bien étrange. Ce dernier prétend être un esprit venu du ciel pour devenir un dieu. Mais pour cela, il lui faut des adorateurs et il compte bien faire de Shiina sa première fidèle, ce qui n’est pas du tout du goût de notre héroïne au caractère bien trempé.

Shiina se retrouve donc embarquée dans des situations toutes plus cocasses les unes que les autres. L’humour est omniprésent. Il faut dire que Shiina et Amane y sont pour beaucoup. Le moins qu’on puisse dire est que rien qu’à eux deux, ils font des étincelles. Amane est prétentieux et égocentrique. Il croit que tout lui appartient, qu’il peut tout contrôler et que tout lui est dû, ce qui a le don d’irriter Shiina au plus haut point. J’ai adoré les voir se chamailler pour un oui ou pour un non, ils étaient vraiment très drôles. Mais les autres personnages ne sont pas en reste. Ainsi on a Gojô, le serviteur de Amane, ou encore Fûta, le premier envoyé de l’Ujigami et même Chisa. Tous apportent un petit quelque chose à l’histoire et je les ai tous trouvé très attachants. C’était vraiment amusant de voir Amane et Gojô découvrir toutes ces choses qu’ils ne connaissent pas ainsi que les habitudes humaines.

Le graphisme est plutôt agréable, riche en détails, avec des trames et des décors bien travaillés. Les personnages aussi sont plutôt réussis et font assez adulte. Au niveau de l’édition, là non plus rien de spécial à signaler, la qualité du papier est tout à fait correcte et la couverture rose pastel est sobre mais non moins élégante.

Bref, vous l’aurez compris, c’est une belle découverte. J’ai vraiment beaucoup aimé Seirei Produce et il me tarde maintenant de lire le tome 2 pour connaître le dénouement de cette petite histoire.

4Titre VF : Seirei Produce
Titre VO : 精霊プロデュース (Seirei Produce)
Auteur : MIYAGI Tôko
Type : Shojo
Genre : Romance, Fantastique, Comédie
Éditeur VF : Soleil
Collection : Soleil – Shojo
Prix : 6.99 €
Nombre des volume(s) VF : 2 (Terminé)
Nombre de volume(s) VO : 2 (Terminé)

mon pseudo

L’Épouse du Dieu de l’eau #2 de Yun Mi-Kyung

L’Épouse du Dieu de l’eau, Volume 2

Résumé : Habaek est un enfant le jour et retrouve son apparence d’adulte durant la nuit. Mais Soah l’ignore et à chaque fois qu’elle croise Mooi, son cœur bat la chamade.

Un jour, elle apprend qu’Habaek et Mooi seraient une seule et même personne. Elle monte alors un stratagème afin d’en avoir la preuve… !!

Avis : J’avais tellement aimé le premier volume de L’Épouse du Dieu de l’eau, au point que je me suis précipitée sur amazon pour commander les trois volumes suivants. J’étais vraiment impatiente de découvrir ce que la manhwaka nous réservait pour la suite.

Dans ce volume on retrouve une Soah toujours aussi perdue. Elle a vraiment du mal à cerner Habaek. Puis elle est intriguée par Mooi, cet homme mystérieux et à la personnalité complexe, qui n’apparaît qu’à la nuit tombée. A chacune de ses visites, son cœur bat la chamade, elle ne peut s’empêcher d’être très attirée par lui mais refuse de trahir son jeune époux. C’est alors que Taeuljinin, le médecin (et inventeur) du palais lui révèle l’improbable : Mooi et Habaek seraient en fait une seule et même personne. En proie au doute, elle essaye donc de trouver un moyen afin de vérifier si c’est vrai ou pas.

Ce deuxième tome est aussi bon que le premier, voire peut être encore mieux car on apprend des petites choses au sujet de certains personnages secondaires par le biais de petits retours en arrière. Il reste encore pas mal de zones d’ombres à éclaircir et les indices nous sont donnés au compte-gouttes mais petit à petit, on découvre quelques éléments. Ainsi on a un petit aperçu de Mura lors de son arrivée au pays de l’eau. Mais que ce soit Mura, Houyé et même Taeuljinin, tous semblent avoir des secrets et se comportent de façon assez étrange, sans parler de la mère de Habaek qui vient embrouiller encore plus les choses. De nombreux mystères planent autour de Nakbine, la première épouse de Habaek et j’avoue que je suis très curieuse d’en savoir plus sur elle.

Pour le moment, L’Épouse du Dieu de l’eau est une série que j’apprécie énormément, de par son graphisme et son scénario. Ce qui est dommage en revanche c’est que les retours en arrière surviennent assez brusquement, parfois en plein milieu d’une action et il n’est pas toujours évident de distinguer le passé du présent. D’ailleurs, en ce qui concerne les scènes d’action, là encore, elles ne sont pas toujours très claires, ce qui peut poser parfois quelques difficultés de compréhension. Mais ça reste très agréable à lire. L’Épouse du Dieu de l’eau est une série complètement à part et je dois dire que j’aime beaucoup l’univers de cette manhwaka. Les dessins sont toujours aussi superbes, riches en détails et le petit poème au début est très joli. J’ai hâte de lire le volume 3 pour en savoir plus ! 😀

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Titre VF : L’Épouse du Dieu de l’eau
Titre VO : 하백의 신부 (Habaek)
Auteur : YUN Mi-kyung
Type : Sunjung-Sunjeong
Genre : Romance, Conte
Éditeur VF : Clair de lune
Prix : 7.95 €
Origine : Corée – 2006
Nombre des volume(s) VF : 10 (En cours)
Nombre de volume(s) VO : 20 (En cours)

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The Summer Prince by Alaya Dawn Johnson

Synopsis: A heart-stopping story of love, death, technology, and art set amid the tropics of a futuristic Brazil.

The lush city of Palmares Três shimmers with tech and tradition, with screaming gossip casters and practiced politicians. In the midst of this vibrant metropolis, June Costa creates art that’s sure to make her legendary. But her dreams of fame become something more when she meets Enki, the bold new Summer King. The whole city falls in love with him (including June’s best friend, Gil). But June sees more to Enki than amber eyes and a lethal samba. She sees a fellow artist.

Together, June and Enki will stage explosive, dramatic projects that Palmares Três will never forget. They will add fuel to a growing rebellion against the government’s strict limits on new tech. And June will fall deeply, unfortunately in love with Enki. Because like all Summer Kings before him, Enki is destined to die.

Pulsing with the beat of futuristic Brazil, burning with the passions of its characters, and overflowing with ideas, this fiery novel will leave you eager for more from Alaya Dawn Johnson

Review: Immediately I was very attracted by this book. The synopsis was very attractive too and the cover so beautiful, to the point that I couldn’t resist. The idea of a futuristic Brazil where human sacrifices are practiced was something quite new to me and I was very curious to discover more things about it. Unfortunately, my enthusiasm quickly collapsed with the first few pages. 🙁 Indeed I didn’t manage to connect to the story and I really regret it because it’s the first time I read such an original novel.

So here we are in Palmares Três, a pyramid-shaped city governed only by women. At the head of this matriarchal society, there is a ‘Queen’ and the ‘Aunts’. Once every five years, a king is elected. His influence within the government will be more or less significant depending on whether we are in a lunar or solar year. But the most important thing here is that no matter what if they are lunar or solar, all kings are killed during a ritual whose purpose is to designate the Queen. Enki has just been elected. He is the Summer King so he has no much time to live. But Enki is not like the other Kings because he comes from the ‘verde’, the most disadvantaged area of the city, it’s located at the base of the pyramid.

To tell the truth, I don’t know what to think about this book. Even if I didn’t like Alaya Dawn Johnson’s writing style, I must recognize that The Summer Prince didn’t leave me indifferent. It is a very original but also a very complex novel. I had to go back and read again many passages to make sure I understood everything. Many things annoyed me during my reading. The words invented by the author bothered me: while some of them seemed easy enough to guess, others, however, seemed to me less obvious. So because of all this futuristic vocabulary, I had some difficulties to picture most of the descriptions. Another point that annoyed me: the absence of chapters. The book is divided into four main parts which are in fact the four seasons of a year. The novel itself is already quite complicated so it’s confusing to have such a division. Finally the lack of information about the world before the cataclysm and everything that led to the creation of Palmares Três and its unique system is quite unsettling. Nothing is really explained and the little things we discover in this book are unclear. In short everything is rather confusing.

Concerning the characters, it was hard for me to really appreciate them. The heroin, June lives only for her art. She’s a rebellious teenager who is trying to find herself. Her relationships with her mother are conflicting. June reproaches her mother the death of her father and blames her of remarrying someone else. A strange relationship starts between June, her best friend, Gil and Enki. I must say I didn’t expect that eroticism occupies such an important place in this kind of book. Indeed, the author broaches topics like homosexuality, bisexuality or prostitution in original ways. Enki is an enigmatic character and the presence of some passages from his point of view didn’t really help me to understand him better. I liked Gil however but unfortunately he is the character that is less present. The ending is fairly predictable but it’s the most logical and in the end I’m rather satisfied with this conclusion.

To conclude I think The Summer Prince is a very original exotic reading but unfortunately I didn’t enjoyed it. A good point however: all the references to traditions, culture and the Brazilian folklore. There are many words in Portuguese as well as many musical references and even cooking! It was interesting.

2mon pseudo

Le Prince d’été d’Alaya Dawn Johnson

Résumé : Il y a quatre cents ans, le monde tel que nous le connaissons a connu une fin tragique. Désormais, sur la côte de ce que l’on appelait jadis le Brésil, ce sont les femmes qui dirigent la légendaire ville-pyramide de Palmares Três. La Reine ne cède le pouvoir à un homme qu’une fois tous les cinq ans, à un Prince d’été dont l’histoire enfiévrera la cité le temps d’une année.

Pour June Costa, la vie n’est qu’art. Ses œuvres géniales – des peintures murales aux hologrammes, en passant par des tatouages lumineux – impressionnent, voire irritent ses professeurs tout autant que ses camarades. Elle rêve de remporter le prestigieux Trophée de la Reine pour jouir d’une célébrité instantanée et de tous les privilèges qui vont avec. Un rêve qu’elle n’avait jamais remis en question… jusqu’à ce qu’elle rencontre Enki.

Fraîchement élu Prince d’été, Enki est le garçon dont tout le monde parle à Palmares Três. Mais lorsque June le regarde, elle voit plus loin que ses fascinants yeux d’ambre et sa samba ravageuse : elle reconnaît en lui un artiste total, comme elle. Ensemble, June et Enki décident alors de créer un chef-d’œuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu’impose le gouvernement matriarcal. Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d’Enki…
Or, à l’instar de tous les Princes d’été qui l’ont précédé, Enki va devoir être sacrifié.

Avis : D’emblée j’ai été très attirée par ce livre. Le résumé était très alléchant et la couverture d’une telle beauté, au point que je n’ai pas pu résister. L’idée d’un Brésil futuriste où l’on y pratiquait des sacrifices humains était quelque chose d’assez nouveau et j’étais très curieuse de découvrir ce que cela pouvait donner. Malheureusement, mon enthousiasme est vite retombé et ce dès les premières pages car finalement je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire et je le regrette vraiment car c’est la première fois que je lis un roman aussi original. 🙁

Nous voici donc à Palmares Três, une ville ayant la forme d’une pyramide, gouvernée uniquement par des femmes. A la tête de cette société matriarcale, il y a une « Reine », puis des « Tantes ». Une fois tous les 5 ans, un Roi d’été est élu. Son influence au sein du gouvernement sera plus ou moins significative selon que l’on se trouve dans une année lunaire ou solaire. Mais la chose la plus importante à retenir de tout cela est la suivante : qu’ils soient lunaires ou solaires, tous les rois sont sacrifiés lors du rituel visant à désigner la Reine. Enki vient tout juste d’être élu Roi d’été, il ne lui reste donc plus beaucoup de temps à vivre. Mais Enki n’est pas un Roi d’été comme les autres car il vient du « verde », le quartier le plus défavorisé de la ville, celui qui est situé à la base de la pyramide.

A vrai dire je ne sais pas trop quoi penser de ce livre : qu’on adhère ou qu’on n’adhère pas au style d’écriture d’Alaya Dawn Johnson, il faut reconnaître que Le Prince d’été ne laisse pas indifférent. C’est un roman très original mais aussi très complexe. Il m’a fallu revenir en arrière à plusieurs reprises pour m’assurer que j’avais bien tout compris. Plusieurs éléments m’ont gênée dans ma lecture. Les mots inventés par l’auteure m’ont posé quelques difficultés. Si certains semblaient assez faciles à deviner, d’autres en revanche, m’ont paru moins évidents. Du coup, à cause de tout ce vocabulaire futuriste, j’ai eu beaucoup de mal à visualiser la plupart des descriptions. Autre point qui m’a un peu perturbée : l’absence de chapitres. Le livre est divisé en quatre grandes parties qui correspondent en fait aux quatre saisons d’une année. Le roman en lui-même étant déjà assez compliqué, c’est plutôt déroutant de se retrouver avec tel découpage. Enfin, le manque d’informations sur le monde d’avant, sur tout ce qui a conduit à la création de Palmares Três et de son système unique est assez déstabilisant. Rien ne nous est vraiment expliqué et les quelques bribes d’infos qu’on trouve ici et là ne sont pas très claires. Bref tout est assez confus.

En ce qui concerne les personnages, là encore, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à eux. L’héroïne, June ne vit que pour son art. C’est une adolescente en pleine rébellion et qui se cherche elle-même. Les rapports qu’elle entretient avec sa mère sont conflictuels. Elle lui reproche la mort de son père et son remariage avec une femme. Une relation assez étrange se crée entre elle, son meilleur ami, Gil et Enki. Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que l’érotisme occupe une place aussi importante dans ce type de roman. En effet l’auteure aborde des thèmes tels quel l’homosexualité, la bisexualité ou encore la prostitution de manière assez originale. Enki est un personnage énigmatique et la présence de certains passages de son point de vue ne m’a pas vraiment aidé à mieux le comprendre. J’ai beaucoup aimé Gil en revanche mais malheureusement, c’est le personnage qui est le moins mis en avant. La fin est assez prévisible mais c’est la plus logique et au final je suis assez satisfaite de cette conclusion.

Pour finir je dirais que Le Prince d’été est une lecture très originale et ô combien dépaysante mais qui malheureusement ne m’a pas emballé plus que ça. Un point positif toutefois : les nombreuses références qui touchent aux traditions, à la culture et au folklore brésilien. Les termes en portugais sont nombreux ainsi que les références musicales et même culinaires, de quoi changer les idées de ceux qui sont à la recherche d’un moment d’évasion.

2mon pseudo

Spark by Amy Kathleen Ryan

Sky Chasers, Book 2

Synopsis: Waverly and Kieran are finally reunited on the Empyrean. Kieran has led the boys safely up to this point, and now that the girls are back, their mission seems slightly less impossible: to chase down the New Horizon, and save their parents from the enemy ship. But nothing is truly as it seems…Kieran’s leadership methods have raised Seth’s hackles— and Waverly’s suspicions. Is this really her fiancé? The handsome, loving boy she was torn from just a short time before? More and more, she finds her thoughts aligned with Seth’s. But if Seth is Kieran’s Enemy No. 1, what does that make her?

In one night, a strange explosion rocks the Empyrean—shooting them off course and delaying their pursuit of the New Horizon—and Seth is mysteriously released from the brig. Seth is the most obvious suspect for the explosion, and Waverly the most obvious suspect for releasing him. As the tension reaches a boiling point, will Seth be able to find the true culprit before Kieran locks them both away—or worse? Will Waverly follow her heart, even if it puts lives at risk? With the balance of power precarious and the clock ticking, every decision counts… every step brings them closer to a new beginning, or a sudden end…

Review: The previous book, Glow was excellent so I was eager to find out what happened to all those teenagers of the Empyrean after the terrible attack of the New Horizon. And I must say I was not disappointed as this volume is as good as the previous one.

Thanks to Waverly, the girls are back on board of the Empyrean. We might expect that there would be a semblance of calm in the ship but it’s not the case. Indeed, the attack of the New Horizon and the sad events that followed are still present in the minds and the parents who survived are always Anne Mather’s prisoners. Kieran tries to maintain the relative calm and the crew in high spirits with prayers and sermons but in vain. He loses his credibility. Furthermore several incidents that threaten the security of the ship occur and then there’s Seth…

Like the first book, the story is told in the third person singular. So we find this alternation of points of view which the author had accustomed us but this time Seth’s POV is added to Kieran’s and Waverly’s POV.

Waverly is traumatized by what happened aboard the New Horizon. Moreover, she feels terribly guilty and the other girls, especially the younger ones, don’t stop reproach her lot of things. So here we have a more fragile heroine, ill at ease but at the same time, she remains strong and determined. She is a girl who has endured horrible things and has demonstrated a lot of bravery to get out and despite all she has endured, she continues to fight. Kieran meanwhile is the captain of the ship. It’s a position with great responsibilities and unfortunately he is not always up to the task. His lack of experience weakens and serves him badly. Then he is traumatized by what Seth did to him (see Book 1). He is so afraid that this happens again to the point that he takes the wrong decisions and makes bad choices, directing the anger of other members of the Empyrean against him, including Waverly who doesn’t recognize anymore. The two young people are no longer on the same wave-length and it was sad to see them get there.

Seth however surprised me. Ha has become less impulsive, more thoughtful. Having his point of view here is a good thing because it allows us to understand and to know him better. He too has made mistakes, terrible mistakes but he is desperately trying to redeem himself. He is more serene than before and I must say I loved this new Seth. He gives in Spark a much better impression than in the first book and suddenly I found him very cute.

The maturity of these adolescents was striking enough in Glow but it is more in Spark. They are alone, left to themselves. They have to take important decisions without any adult to supervise them. Some manage to do it like Tobin but for others however it is more difficult. Amy Kathleen Ryan has done a superb job with the psychology of her characters: they are complex and it was very interesting to see each of them evolve in either the right or the wrong way. Like the first book, we can find this tense and claustrophobic atmosphere throughout the novel and I would say it is even more intense here. It boils beneath the surface and we have the constant feeling that the situation could explode at any moment. The story holds your breath and the suspense is almost unbearable. There are some revelations about the past shared by the two ships. We discover some things about the conflict between the Empyrean and the New Horizon but there are still some blurred areas and it will take a little longer to clarify all the grey areas.

To conclude Spark is an excellent sequel. This novel ends on a terrible cliffhanger and now I can’t wait to read the third book.

5mon pseudo

Spark d’Amy Kathleen Ryan

Mission Nouvelle Terre, Tome 2

Résumé : Piégés sur une Terre à l’agonie, les derniers survivants n’ont qu’une issue : envoyer deux vaisseaux – l’Empyrée et le Nouvel Horizon – à la recherche d’une planète hospitalière. Quand l’équipage du Nouvel Horizon se retourne brutalement contre l’Empyrée, l’expédition tourne au cauchemar. Adolescents d’à peine seize ans, Kieran et Waverly doivent faire face à une situation hors du commun. Alors que tous les adultes ont disparu lors de l’attaque, des luttes de pouvoir éclatent entre les jeunes restés à bord. Tandis que deux camps s’affrontent, de sérieux dysfonctionnements perturbent le vaisseau. Qui en est responsable ? Waverly et ses amis ? A moins qu’un intrus ne se soit introduit à bord…

Avis : Le tome précédent, Glow, étant excellent, j’étais impatiente de découvrir ce que sont devenus tous ces adolescents de l’Empyrée, qui n’ont vraiment pas été épargnés par l’attaque du Nouvel Horizon. Et là encore, je n’ai pas été déçue car ce tome est dans la même lignée que le précédent.

Grâce à Waverly, les filles sont de nouveau à bord de l’Empyrée. On pourrait s’attendre à ce qu’il y ait ne serait-ce qu’un semblant d’accalmie à bord du vaisseau mais il n’en est rien. En effet, l’attaque du Nouvel Horizon ainsi que les tristes événements qui ont suivi, sont encore bien présents dans les esprits et quant aux parents qui ont survécu, ils sont toujours à la merci d’Anne Mather. Kieran essaie de maintenir ce calme relatif et de remonter le moral de l’équipage avec des prières et des sermons mais en vain. Il perd de sa crédibilité. Plusieurs incidents qui menacent la sécurité du vaisseau se produisent et puis il y a Seth…

Comme pour le premier tome, l’histoire est racontée à la troisième personne du singulier. On retrouve cette alternance de points de vue à laquelle l’auteure nous avait habitués mais cette fois, le point de vue de Seth vient s’ajouter à celui de Kieran et de Waverly.

Waverly est traumatisée par tout ce qui s’est passé à bord du Nouvel Horizon. Qui plus est, elle se sent terriblement coupable et les autres filles, surtout les plus jeunes, n’arrêtent pas de lui faire des reproches. On retrouve ici une héroïne plus fragile, mal dans sa peau mais qui en même temps, reste forte et déterminée. C’est une jeune fille qui a vécu des choses horribles et qui a su faire preuve d’un immense courage pour s’en sortir et malgré tout ce qu’elle a déjà enduré, elle continue de se battre. Kieran quant à lui, est le capitaine du vaisseau. C’est un poste à haute responsabilité et malheureusement, il ne se révèle pas toujours être à la hauteur de la tâche. Son manque d’expérience ainsi que ce que lui a fait subir Seth (cf. Tome 1) l’ont affaibli et traumatisé. Il a tellement peur que cela se reproduise que du coup, il prend les mauvaises décisions et attise la colère des autres membres de l’équipage, y compris Waverly qui ne le reconnaît plus. Les deux jeunes gens ne sont plus du tout sur la même longueur d’onde et c’était quand même assez triste de les voir en arriver là.

Seth en revanche m’a beaucoup surprise. Il est devenu moins impulsif, beaucoup plus réfléchi. Avoir son point de vue ici est un réel atout car cela nous permet de mieux le connaître et de mieux le comprendre. Lui aussi il a commis des erreurs, de terribles erreurs mais il tente désespérément de se racheter. Il est plus calme et plus posé qu’avant et je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce nouveau Seth. Il m’a fait une bien meilleure impression que lors du premier tome et du coup je me suis beaucoup attachée à lui.

La maturité de tous ces adolescents était déjà assez saisissante dans Glow mais elle l’est encore plus dans Spark. Ils sont seuls, livrés à eux-mêmes et ils doivent prendre des décisions importantes, sans aucun adulte pour les superviser. Certains ne s’en sortent pas trop mal, comme par exemple Tobin, pour d’autres en revanche c’est plus difficile. Amy Kathleen Ryan a fait un superbe travail au niveau de la psychologie de ses personnages : ils sont assez complexes et cela a été très intéressant de les voir chacun évoluer soit dans le bon, soit dans le mauvais sens. Comme pour le premier tome, on retrouve cette atmosphère tendue et oppressante tout au long du roman et je dirais même qu’elle se fait encore plus intense ici. Ça bout sous la surface et on a l’impression que ça pourrait exploser à tout moment. Le récit est haletant et le suspense presque insoutenable. Il y a quelques révélations qui nous sont faites sur le passé commun aux deux vaisseaux. On apprend certaines choses concernant le conflit qui oppose l’Empyrée et le Nouvel Horizon mais certaines zones d’ombres demeurent et il faudra attendre encore un peu pour que toute la lumière soit faite.

Spark s’avère donc être une excellente suite. Le roman s’achève sur un terrible cliffhanger et l’attente concernant la sortie du troisième tome s’annonce d’ores et déjà assez pénible.

5mon pseudo